Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 août 2014 4 14 /08 /août /2014 10:35
NDLR: le riducule ne tue plus , ils le payeront très cher
RAINALDY SIOKÉ (RDC) ET MARTIN ZIGUÉLÉ (MLPC) PLAIDENT POUR LA SELEKA DE NOURREDINE ADAM
Mercredi 13 Août 2014
Cela tombe sous le sens. Comment s'étonner que les partisans indéfectibles d'hier puissent se départir de la séléka?

A peine nommé président des conférences des présidents de l'Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition-AFDT après le tristement célèbre cofondateur de la séléka Martin ZIGUELE devenu ennemi n°1 du peuple centrafricain, à cause justement de sa traîtrise, le Pr. Rainaldy SIOKE n'attendra jamais longtemps pour commencer à faire son travail de "porte-parole" de la nébuleuse coalition rebelle de la séléka, auteur du drame centrafricain.  

Comment comprendre qu'une organisation dite "démocratique" apporte clairement son soutien à une organisation criminelle et terroriste? Là encore, il faut des preuves pour faire le lien? Lorsque les responsables de l'AFDT plaident pour la cause de la séléka librement sur les ondes des médias nationaux et internationaux et donnent clairement leur point de vue relatif à l'implication de ceux-là qui n'ont fait que mettre le pays à feu et à sang. 

Il ne fait aujourd'hui aucun doute que l'aile politique de séléka, même changée de nom FARE, c'est bel et bien l'AFDT de Martin ZIGUELE, Me Nicolas TIANGAYE, Louis Pierre GAMBA et SIOKE Rainaldy. En tout cas, le contexte de globalisation permet à ce que tout se sait et tout finira par se savoir, c'est le cas actuel des soit-disant hommes politiques démocratiques alors qu'en réalité de tout temps sont des auteurs intellectuels des groupes armés en République Centrafricaine. 

La crise sécuritaire et humanitaire qu'endure le peuple centrafricain est le fait des politiques malveillants d'une classe politique consubstantiellement indigente.

Rainaldy Sioké (RDC) et Martin Ziguélé (MLPC) plaident pour la Seleka de Nourredine Adam
       ALLIANCE DES FORCES DEMOCRATIQUES POUR LA TRANSITION (AFDT) 
                        (ASD-CRPS-MCP-MDES-MLPC-RDC-UDECA) 
  
COMMUNIQUE DE PRESSE 
  
   L’Alliance des Forces Démocratique pour la Transition (AFDT) s’est inscrite dans une dynamique de dialogue républicain en vue de la réussite de la transition en cours et du retour de la paix de la sécurité et de la concorde nationale. 
Cette recherche constante du dialogue se fonde sur l’impérieuse nécessité d’une transition consensuelle, gage d’une véritable réconciliation nationale dans la justice. 

  L’AFDT a suivi, le dimanche 10 Aout 2014, la nomination du nouveau Premier Ministre de la transition en la personne de Monsieur Mahamat KAMOUN, ancien Conseiller Spécial à la Présidence de la République et en prend acte. 
Toutefois, l’AFDT estime que dans la situation actuelle de notre pays où les tensions sont vives et les positions tranchées, la recherche absolue du consensus, conformément à l’esprit de la transition en cours, devrait prévaloir en dépit des difficultés objectives, dans la désignation d’un Premier Ministre ou d’un Gouvernement. . 

En conséquence, l’AFDT souhaite que la mise en place du prochain Gouvernement soit momentanément suspendue et qu’entretemps, les autorités de la transition saisissent de manière diligente  la médiation internationale afin qu’elle s’implique sans délai dans la décrispation de la situation politique afin d’éviter à notre pays le risque d’un blocage institutionnel inutile, eu égard au refus de certaines entités de participer au prochain Gouvernement. 

                                                                                       Fait à Bangui le 12 Aout 2014 
                                                                           Le Président de la Conférence des Présidents 
                                                                                       Pr. Joachim SIOKE RAINALDY     
Partager cet article
Repost0
13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 22:38

Bangui: l’élargissement du CNT aux Anti-Balaka est-il une nécessité?

Par journaldebangui.com - 12/08/2014
La question a été évoquée lors de la 5ème session extraordinaire du Conseil National de Transition (CNT) dont les travaux se sont achevés le 07 août 2014 dernier

 

Le compte rendu du Conseiller National, Représentant élu de la Diaspora au CNT-Zone Europe

Les lampions se sont éteints sur la 5ème session extraordinaire du Conseil National de Transition (CNT) le jeudi 07 août 2014. Convoquée au lendemain du Forum de Brazzaville le 1er août 2014, l’ordre du jour de cette session s’est articulé en trois points. 

Et que faut-il en retenir?
La restitution du Forum de Brazzaville par la délégation du CNT à cette rencontre aux Conseillers Nationaux a constitué la première partie des travaux, centrée essentiellement sur l’accord de cessation des hostilités. Car il n’y a pas eu d’accord, à Brazzaville, sur les deux ateliers de travail sur le Désarmement-Démobilisation-Reconversion (DDR) et les questions politiques pour lesquels les débats devraient, en toute logique, se faire sur le territoire national. 

Il convient de préciser que le processus politique devant conduire au retour de la paix a commencé par cette première étape qu’est le Forum de Brazzaville. La deuxième étape va être les consultations populaires pour culminer en une troisième phase qui sera le Forum de réconciliation nationale et de reconstruction.

Le mercredi 06 août 2014, la perspective de la démission du Premier Ministre et de son Gouvernement n’a pas permis l’examen du second point de l’ordre du jour de la 5ème session extraordinaire, à savoir, l’évaluation de la mise en œuvre de la Feuille de route. 

L’éventualité de l’élargissement du Conseil National de Transition (CNT) aux Anti-Balaka, bien qu’il ne soit pas évoqué à Brazzaville, est une nécessité dans le nouveau contexte politique. Ce qui implique une relecture de la Charte Constitutionnelle, en son article 50. A terme, le Conseil National de Transition comptera 150 membres, au lieu de 135 aujourd’hui, avec 15 Représentants Séléka et 15 Représentants Anti-Balaka. Les débats à ce sujet sont ainsi lancés et ce troisième point de l’ordre du jour n’a pu être débattu en plénière lors de cette session.

Fait à Bangui, le 08 août 2014

Clotaire SAULET-SURUNGBA
Conseiller National
Représentant élu de la Diaspora au CNT-Zone Europe 
Contact : clotairesaulet3@gmail.com
Partager cet article
Repost0
13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 08:55
NDLR: Analyse de l'aveu de la presidence de la mise sous tutelle de notre pays  
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MADAME LE CHEF DE L’ETAT DE TRANSITION À L’OCCASION DE LA CÉLÉBRATION DU 13 AOÛT, DATE ANNIVERSAIRE DE LA PROCLAMATION DE L’INDÉPENDANCE DE LA RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
Mardi 12 Août 2014

Discours de Son Excellence Madame le Chef de l’Etat de Transition à l’occasion de la célébration du 13 Août, date anniversaire de la Proclamation de l’Indépendance de la République Centrafricaine

Centrafricaines, Centrafricains, 
Mes chers compatriotes, 
Demain 13 Août 2014, notre pays célébrera le 54e anniversaire de son accession à l’indépendance politique et à la reconnaissance internationale. D’  OUBANGUI-CHARI, ancienne colonie française de   l’A.E.F, notre pays devenait République Centrafricaine, à l’instar de nombreuses ex-colonies françaises  d’Afrique. 
Le 13 août est de ce fait un grand jour pour tous les Centrafricains en tant que jour de ce passage historique de l’état d’un pays colonisé à un Etat indépendant. En tant que tel, il est le jour de la fierté d’un peuple qui s’est battu pour s’affranchir de la domination et de la servitude qui lui avaient été infligées pendant des siècles. 
Nous nous souviendrons en effet qu’il a fallu la lutte héroïque et patriotique de figures emblématiques telles que  KARINOUBARAM-BAKIEBarthélemy BOGANDA et ABEL GOUMBA pour que nous puissions accéder à  cette émancipation historique.  Le 13 Août 1960 était donc l’aboutissement de la lutte de tout un peuple qui aspirait légitimement à la liberté, à la dignité et à la reconnaissance internationale. 
Demain sera donc un grand jour pour l’ensemble du peuple Centrafricain, pour sa jeunesse, pour ses femmes et pour ses travailleurs dont les ancêtres se sont montrés à la hauteur de la mission historique qui était la leur, celle de sortir le pays d’une longue nuit de torpeur, de violations et d'exploitations éhontées. 
Parmi les pionniers de cette lutte du peuple Centrafricain, demain nous nous souviendrons tout particulièrement du  feu Président David DACKO qui,  du haut de sa jeunesse (à peine 29ans), a eu la lourde responsabilité de recevoir des mains de la France le transfert de l’ensemble des pouvoirs régaliens d’un ETAT souverain et qui a impulsé le processus de construction d’une véritable République Centrafricaine indépendante. La tâche ne fut pas aisée, mais la Proclamation de l’Indépendance nationale fut à tous égards l’annonce d’un nouveau départ pour la République Centrafricaine. 
C’est hommage au Président David DACKO est justifié dans la mesure où la prospérité de notre pays dans les années 60, 70, voire 80 ne s’expliquait que par la politique de rassemblement et de paix qu’il a pratiquée. A contrario, quand les dirigeants qui lui ont succédé se sont détournés de cette politique, notre pays a connu cette véritable descente aux enfers dont nous tentons péniblement de nous relever depuis lors. 
Notre pays, naguère respecté de tous et qui connaissait un rayonnement international appréciable, a amorcé en l’espace de trois décennies infernales, une véritable descente aux enfers. 
Ainsi, depuis environ trente ans, l’histoire de notre pays est ponctuée de turbulences récurrentes, marquées par les Coups d’Etat militaires, les grèves sociales à répétition, les mutineries d’une Partie des Forces armées Centrafricaines qui vont culminer depuis 2003 dans un cycle sans fin de rebellions armées. Ces rebellions à répétition ont engendré à leur tour un chaos indescriptible tant sur le plan Politique, sécuritaire, humanitaire qu’économique. 
Mes chers compatriotes, 
Comparativement aux autres pays qui ont accédé à l’indépendance au même moment que nous, le bilan de nos années d’Indépendance ne nous fait pas par honneur. Il ne fait en tout cas pas honneur aux successeurs des pères de l’indépendance qui sont certainement comptables des errements qui ont conduit aux graves menaces qui pèsent aujourd’hui sur le pays, sur son indépendance et sur l’intégrité de son territoire dont les frontières ont été héritées de la colonisation. 
La pire de ces menaces est la menace de partition de la République Centrafricaine agitée par des extrémistes en mal de pouvoir. A juste titre, cette menace a été considérée par le Forum de Brazzaville comme un projet suicidaire. Elle est considérée par la majorité des centrafricains comme une imposture politique à l’égard des valeurs sacrées d’unité et de dignité léguées par le Président Fondateur, Barthélémy BOGANDA 
Au regard de cette menace, tous les Centrafricains devraient aujourd’hui s’engager à combattre farouchement ce projet funeste pour ne pas que  le sacrifice suprême de BOGANDA ne soit pas vain.  Je note d’ailleurs que ce projet réveille déjà le patriotisme Centrafricain et je ne doute pas que ce 13 Août 2014 va raffermir ce sentiment d’appartenir à une Nation, à un pays uni et indivisible. 
Au moment où nous célébrons le 54ème anniversaire de l’Indépendance de notre beau pays, la situation de la République Centrafricaine reste marquée par des tensions sécuritaire, politique et social perceptibles. 
Tous les indicateurs de notre société sont aujourd’hui au rouge et expliquent à eux seuls la difficile transition politique dont j’ai la charge. 
La République Centrafricaine notre pays n’a pas les moyens de son indépendance et de sa souveraineté, par la propre faute des ses filles et de ses fils. Tout comme les Autorités de la Transition n’ont pas les moyens de leur vision et de leur politique. Le gouvernement de transition n'a pas non plus les coudées franches pour porter la Feuille de Route qui justifie son existence et sa mission. 
Mes chers compatriotes, 
Je me suis personnellement investie pour que le Forum de Brazzaville se tienne parce qu’il nous fallait absolument cet Accord  de cessation des hostilités qui est la première étape d’une nouvelle dynamique de la Transition qui devrait déboucher sur les consultations populaires et le dialogue national au sommet à Bangui. Le Forum de Brazzaville doit être le point de départ d’une nouvelle ère de notre pays à la recherche d’un nouveau souffle et d’une nouvelle âme pour sa refondation sur de nouvelles bases. Le Forum de Brazzaville a en effet permis d’obtenir l’adhésion de toutes les forces vives de la Nation à une dynamique de Dialogue, de consensus, de Paix et de Réconciliation Nationale. 
Dans le respect des engagements pris à Brazzaville et afin d’impulser effectivement cette nouvelle dynamique, j'ai demandé et obtenu la démission du Premier Ministre et de son  gouvernement pour permettre la mise en place d’une équipe plus étoffée, plus large, tenant compte de mes propres engagements, des critères de compétence, d’intégrité, de représentativité régionale, d'inclusion de toutes les sensibilités politiques y compris des représentants crédibles des groupes armés. 
Je voudrais ici louer le patriotisme et le courage du Premier Ministre sortant, André Nzapayéké, qui n’a pas démérité et qui a su  percevoir l’enjeu  de la situation et a accepté de démissionner dans l’intérêt supérieur de la Nation. Il était en effet impérieux d’opérer ce changement afin de prendre en compte les attentes légitimes de nos Forces Vives. 
La prochaine étape après la nomination du Premier Ministre est la formation du Gouvernement. Dans l’esprit du forum de Brazzaville, je veillerai personnellement   que le futur gouvernement résulte d’un jeu d’équilibre entre toutes les sensibilités mais qui ne transige pas sur les critères d’intégrité et de moralité. Car je ne dirai jamais assez qu’il n’y aurait jamais de prime à l’impunité sous mon mandat. 
Mes chers compatriotes, 
Profitant de cette occasion, je voudrais vous inviter à plus de responsabilité et de maturité dans le contexte actuel où les défis à relever sont encore nombreux. Je voudrais surtout vous inviter à plus de vigilance compte tenu de toutes les manipulations qui s’organisent chaque jour pour déstabiliser les Autorités de la Transition et mettre à mal ce qui reste encore de notre indépendance nationale. 
Dans le contexte de chaos sécuritaire qui perdure et qui fragilise chaque jour le pays que les BOGANDA et DACKO nous ont léguénous devons sans doute aujourd’hui avoir  le courage de nous interroger sur notre propre vision de l’Indépendance et de la souveraineté nationale malmenées par nos propres turpitudes. 
Tous ensembles posons-nous ces questions fondamentales: 
  
  • Quelle Indépendance et quelle souveraineté avec des institutions qui vacillent au gré des rebellions armées et des affrontements inter communautaires ?
  
  • Quelle Indépendance et quelle souveraineté avec une économie exsangue et des richesses nationales livrées au pillage et à la contre bande organisés ?
  
  • Quelle Indépendance et quelle souveraineté dans un pays dont l’image s'est ternie à cause de notre génie légendaire de destruction massive et systématique ?
  
  • Quelle indépendance et quelle souveraineté dans un pays pratiquement sous –tutelle et tenue à bout de bras par la Communauté Internationale?
  
Puisque le 13 Août est aussi un jour de méditation, je vous invite à méditer ces questions dont dépendent notre avenir commun       et surtout la survie de notre Nation. Pour ma part, je dirai simplement que           toute indépendance se consolide et se fortifie au fil de l’histoire par des actes politiques positifs et courageux qui impliquent le respect sans faille des valeurs de la République et principalement les valeurs d’Unité, de Travail et de Dignité soutenues par celles de Liberté, de Démocratie, d’Egalité, de Fraternité et de Respect des règles de la République. 
  
Mes chers compatriotes, 
  
L’Indépendance politique dont nous nous targuons aujourd'hui doit être avant tout une attitude, un comportement patriotique et nationaliste, le rejet de la facilité et de l'assistanat. L'indépendance, c’est aussi un acte politique et éthique qui exige le respect des engagements pris soi-même, envers sa communauté et envers la  communauté internationale. 
  
Pour que notre indépendance soit une réalité, nous devons sans relâche nous investir, nous impliquer dans nos familles, dans nos quartiers, dans nos localités, dans nos villages et dans nos villes pour ramener la paix. Nous devons apporter tout le soutien nécessaire aux forces internationales venues nous aider dans notre quête de paix. Nous devons tous, hommes, femmes et jeunes de Centrafrique apporter notre appui et notre collaboration aux forces de la Misca, de la Sangaris, de l'Eufor et très bientôt de la Minusca pour extirper de nos quartiers les fauteurs de troubles que nous connaissons tous et qui continuent à semer le désordre dans notre pays. 
Enfin, l'indépendance un acte de Renaissance Nationale

C’est pourquoi, je réitère mon attachement indéfectible à l’Unité de la République Centrafricaine, une et indivisible, au Travail dans l’Unité, à la compréhension mutuelle, au dialogue, à la tolérance, à la laïcité, au respect mutuel, à la solidarité, à l’honnêteté et à la défense de l’intérêt général. 
Je m’engage à être la garante de toutes ces valeurs positives dans notre pays pour qu’elles nous aident à nous développer comme les autres pays du monde. J’appelle encore solennellement tous mes compatriotes à s’unir à moi ainsi qu’à toutes les Autorités de la Transition pour pousser la machine de la paix et de la Réconciliation nationale, seule planche de salut actuelle de la République Centrafricaine. 
Vive la République
Partager cet article
Repost0
13 août 2014 3 13 /08 /août /2014 08:35
Centrafrique. L’accord de Brazzaville, ou l’accord aux trois désarmements [Acte II : Le désarmement du droit en perspective]

OLYMPUS DIGITAL CAMERA[ Lire le début de la série -1- L’accord de Brazzaville, ou l’accord aux trois désarmements [propos liminaires] ; -2-L’accord de Brazzaville, ou l’accord aux trois désarmements [Acte I : Le désarmement des milices en trompe-l'oeil ?]]

Lorsque la règle de droit est dépourvue de la double dimension de contrainte et de sanction qui la caractérise, on peut dire que le droit est désarmé. Il est même possible de soutenir qu’il n’y a plus de droit du tout, et que les prescriptions qui sont posées, ou les engagements qui sont pris, ne sont guère plus que des préceptes moraux ou des incantations politiques.

C’est le cas avec l’accord de Brazzaville, acte formellement juridique, mais dans lequel les parties s’emploient systématiquement à distendre les liens de droit, et donc de contrainte. Et cela dans les deux registres que nous allons voir.

Un accord en forme de tigre de papier

Le premier registre concerne l’accord lui-même en tant qu’instrument juridique. Un accord, disent les juristes, est une manifestation de volontés destinée à produire des effets de droit, c’est-à-dire à imposer des obligations de faire ou de ne pas faire dont le respect est sanctionné par l’ordre juridique. C’est ce que signifie la formule que l’on peut entendre ici ou là selon laquelle le contrat, l’accord ou la convention est la loi des parties.

C’est à ce principe juridique de base que se sont attaquées avant toute chose les parties concernées par la cessation des hostilités et par le désarmement.

On l’a vu, des engagements sont bien pris, mais sans que leur exécution fasse l’objet de stipulations conséquentes de l’accord. Les articles 8 et 10 qui sont dédiés à cette question de la mise en œuvre se bornent à prévoir la mise en place d’une commission de suivi et sa composition, et à préciser le cas dans lequel cette commission peut être saisie et par qui (article 9 : « En cas de différend ou de difficulté sur l’application du présent Accord, l’une ou l’autre des Parties peut avoir recours à la commission de suivi »).

Sur les points essentiels, à savoir notamment les pouvoirs de cette commission de suivi, le rôle des organes de l’Etat dans la mise en œuvre de l’accord, les sanctions possibles en cas de non exécution des engagements pris, l’accord de Brazzaville reste totalement muet, délibérément et dramatiquement muet.

Le droit, oui, mais sans la contrainte et la force nécessaires à son effectivité, tel semble avoir été le maître mot des négociateurs de Brazzaville. Aussi n’y a-t-il pas lieu de s’étonner de la suite qu’on connaît : qu’à peine l’encre des signatures séchée, les combats et les exactions ont repris de plus belle, les revendications de toutes sortes aussi, y compris celle de partition du pays qui implique le maintien, voire le renforcement de la capacité militaire des organisations qui la réclament. C’est que, ceux qui avaient prévu d’agir ainsi avaient pris la précaution de se garantir la liberté de le faire en toute impunité, tout du moins au regard du texte de Brazzaville.

Un accord qui tente de neutraliser le droit international

Le second registre du désarmement du droit concerne les rapports de l’accord de Brazzaville avec les ordres juridiques centrafricain et international. Tout est mis en œuvre, en effet, pour minimiser l’impact des normes issues de ces ordres juridiques sur le processus en cours et, finalement, pour poser le primat de l’accord sur ces dernières normes.

Deux voies sont, à titre principal, empruntées pour tenter d’atteindre ce résultat.

La première voie est une forme de reconstruction, au profit de l’accord du 23 juillet, de la hiérarchie des normes juridiques. On pourrait objecter à cela qu’une telle intention ne se rencontre pas dans l’accord lui-même, que ce dernier est placé sous le signe du respect du droit, au moins du droit international, ce dont attestent les références appuyées en son préambule à la Charte des Nations Unies et à la Charte constitutive de l’Union africaine, ainsi qu’aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU – 2121 (2013) ; 2127 (2014); 2134 (2014) et 2149 (2014) – de même qu’à la Convention africaine sur la protection et l’assistance des personnes déplacées.

L’objection est sérieuse, mais elle ne résiste guère à l’analyse.

En effet, pour peu que l’on ne s’en tienne pas aux apparences, le texte de Brazzaville livre une conception paradoxale du droit, une conception qui marche sur la tête en quelque sorte.

Cette conception là se dégage de la manière dont les sources de droit sont utilisées, et spécialement de l’approche de confusion des sources juridiques qui a été retenue.

Qu’est-ce à dire ?

Observons qu’aux côtés des instruments internationaux cités précédemment, les rédacteurs de l’accord mentionnent aussi d’autres textes : Charte constitutionnelle de la transition, recommandations du dialogue inclusif, feuilles de route, résolutions des instances régionales d’Afrique centrale relatives aux conflits en Centrafrique, déclarations et discours politiques, etc.

Mais ce qu’il importe surtout de relever est, primo, que ces textes sont cités pêle-mêle et, secundo, qu’ils ne sont pas considérés comme devant encadrer l’expression de la volonté des parties à travers l’accord de Brazzaville.

Que déduire de là ?

  • D’abord qu’en mettant au même rang des instruments proprement juridiques et des déclarations politiques, on sacrifie forcément la force des premiers à la malléabilité et à la volatilité des secondes.
  • Ensuite, et sur le fond, que cette manière de faire tend à transformer l’impératif – l’obligation de désarmer – en une simple faculté, négociable qui plus est. Qui se souvient que les résolutions qui exigent ce désarmement en Centrafrique se présentent juridiquement comme des décisions du Conseil de sécurité et non comme de simples recommandations, et qu’elles ont été adoptées sur le fondement du Chapitre 7 de la Charte des Nations Unies qui implique le recours à la force pour mettre fin aux atteintes à la paix et à la sécurité internationales, mesure la régression que peut constituer pareille entreprise, ainsi que le mépris de la communauté internationale et du droit qui la sous-tend.

Quoiqu’il en soit, l’accord est conçu comme s’il était affranchi de toute contrainte juridique, interne à la Centrafrique ou internationale, comme si la volonté des « belligérants » était souveraine en tout, qu’elle pouvait faire et défaire tout.

Ceci n’est évidemment pas concevable pour des esprits attachés à l’Etat de droit, mais correspond bien à un travers pris dans cette longue crise. Les acteurs, aidés en cela par l’inconséquence de la Communauté internationale, n’ont pour référence que les accords qu’ils ont conclu entre eux, celui de Ndjamena et celui de Libreville avant celui de Brazzaville. On se bat alors à coup d’accords : la Séléka ne reconnaissant que l’accord de Ndjamena, l’opposition politique centrafricaine celui de Libreville, et le pouvoir se réclamant de celui de Brazzaville.

On notera, en passant, que dans une telle conception souverainiste de l’accord, il n’y a que ce qui est convenu entre les parties qui vaille, mais aussi ce qui est ainsi convenu n’a pas à être nécessairement écrit. Seule compte la volonté des « parties » de se lier. Du moins est-ce ce dont convainc la pratique centrafricaine. C’est ainsi qu’est régulièrement invoqué un accord de Ndjamena dont personne ne connaît la teneur, et dont on ne sait même pas s’il a jamais été écrit. C’est ainsi aussi qu’alors que l’accord lui même n’en dit mot, la dévolution de la fonction de Premier ministre à un musulman est réputée faire partie de ce qui a été convenu à Brazzaville.

J’ai dit précédemment que les « belligérants » tenaient leur volonté pour souveraine. Ce dernier élément montre que la souveraineté ne signifie pas seulement, pour eux, l’absence de contrainte juridique internationale, elle signifie aussi que cette volonté fait fi des citoyens de ce pays qui n’ont pas à connaître, et encore moins à discuter ce qui est décidé pour eux, fut-ce pour leur malheur !

La seconde voie empruntée pour neutraliser le droit international est la manipulation des catégories et des qualifications juridiques. Pour le juriste, la qualification est une arme redoutable avec laquelle on peut refaire le monde. Selon le mot que l’on mettra sur une chose, un comportement ou une situation juridique, on lui appliquera certaines règles en vue d’obtenir un certain résultat. Prenons l’exemple de la machette qui est une chose bien connue en Centrafrique. En droit je peux la qualifier de bien meuble. Je lui appliquerai alors le régime du droit civil et le soumettrai aux règles de celui-ci. Si je veux le céder, ce sont ces règles qui vont s’appliquer à l’échange. Si quelqu’un me le détruit, il me devra une indemnité correspondant à sa valeur. Et si par un certain concours de circonstances cette machette vient à blesser accidentellement autrui, ma responsabilité, en tant que propriétaire, sera engagée, mais seulement ma responsabilité civile, en vertu de laquelle je suis tenu de réparer les dommages causés par les biens dont j’ai la garde. En pratique je serai obligé de verser une indemnité à cette personne. Mais la même machette peut aussi être qualifiée d’arme par destination. Dans ce cas, ce sont les règles du droit pénal (du droit criminel) qui s’appliqueront. La sanction que j’encourrai sera une peine d’emprisonnement en plus, éventuellement, de l’indemnisation de la victime…

C’est à cet exercice qu’on s’est livré à Brazzaville, mais pour donner à des personnes, des groupes ou des situations, des titres juridiques pour le moins trompeurs.

Le cas type, auquel on se limitera ici, est celui du terme « belligérants » employé pour désigner les groupes armés et milices, dont la Séléka et les anti-Balakas.

Ce terme est loin d’être neutre. En droit international on ne qualifie pas de belligérant n’importe qui dans n’importe quelles circonstances. Par exemple ne sont pas des belligérants des individus qui ont décidé de régler leurs comptes au couteau ou à la kalachnikov, pas davantage que les gangs qui se battent pour un territoire. La belligérance est un état de conflit armé auquel s’applique le droit international. Elle renvoit à deux situations bien déterminées.

La première, à laquelle le schéma de la crise centrafricaine ne semble pas correspondre a priori (mais cela se discute), est celle d’un conflit armé entre Etats ou, pour reprendre les termes de la 1èreConvention de Genève de 1949, d’une « guerre déclarée ou de tout autre conflit armé surgissant entre deux ou plusieurs Etats ».

La seconde situation correspond, selon le protocole n° 2 aux conventions de Genève adopté en 1977, aux « conflits armés qui se déroulent sur le territoire d’un Etat entre ses forces armées et des forces armées dissidentes ou des groupes armés organisés qui, sous la conduite d’un commandement responsable, exercent sur une partie de son territoire un contrôle tel qu’il leur permette de mener des opérations militaires continues et concertées ». Le conflit en Centrafrique, qui est avant tout un conflit entre des groupes armés dont aucun n’est le bras armé de l’Etat, ne répond pas davantage à ces derniers critères. Il répond encore moins si on considère l’absence d’unité de commandement tant de la Séléka que des Anti-Balakas, et si on prend en compte le fait que nombre d’opérations menées par les bandes armées se réclamant de ces groupes sont des opérations relevant du pur grand-banditisme.

Mais alors, direz-vous, pourquoi prendre ce titre de « belligérants », dans quel intérêt ?

En essayant de m’attacher à la psychologie de ces bandes, j’en vois au moins deux.

En premier lieu, se donner un statut d’honorabilité : « belligérant », ça sonne tout de même mieux et plus glorieux que « bandit », « brigand », « gang » ou « milice ».

En second lieu, je n’exclus pas que ce terme « belligérant » ait été retenu pour l’avantage juridique qu’on pense pouvoir en tirer. C’est que les conflits armés qui entrent dans l’une des deux catégories visées plus haut sont soumis au droit international, mais pas à n’importe quel droit international. Ce droit, c’est le droit des conflits armés, encore appelé droit de la guerre, régi par les Conventions de Genève de 1949 et leurs protocoles de 1977. Or, si ces conventions obligent bien à la protection de certaines catégories de personnes – dont les populations civiles – leurs règles reposent sur le postulat, voire même sur la présomption que la mort infligée en temps de guerre est légitime et licite. De là à penser que la qualification de « belligérants » a été retenu pour couvrir et légitimer, sous couvert d’une guerre selon les canons du droit international, les meurtres de masse et autres exactions commises contre la population centrafricaine, il n’y a qu’un pas que je franchis. Même si, ce faisant, je suis conscient de prêter à nombre des groupes armés en question une plus grande lucidité juridique qu’ils n’ont.

Fort heureusement, et à supposer que la terminologie employée dans l’accord de Brazzaville ait été ainsi pensée, le droit international de la guerre a aussi ses revers pour les groupes armés qui sévissent et pour leurs chefs. Il interdit certains comportements et certaines pratiques, et notamment ceux qui font figure en Centrafrique de méthodes ordinaires de guerre : exécutions sommaires, torture, incendies volontaires de villages, destructions d’édifices religieux, pillage, détention et exécution arbitraires des civils et militaires ainsi que recrutement et l’utilisation d’enfants soldats, violence sexuelle et l’armement des civils, etc.

Chacun de ces actes constitue une violation du droit de la guerre et un crime en droit international. Et on espère que ceux qui s’en sont rendus coupables en répondront le moment venu, et le plus tôt possible, devant les juridictions pénales internationales et centrafricaines.

LA SUITE :

L’accord de Brazzaville, ou l’accord aux trois désarmements [Acte III : Le désarmement de l’Etat en filigrane].

Pour lire le texte l’accord, cliquer ici.

Jean-François Akandji-Kombé

Partager cet article
Repost0
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 08:52

Les partisans du mal Par PASSEMA ENDJIAGO François Président du CACDCA

 

Les fascistes tropicaux des bords de l’Oubangui et du Logone, artisans du malheur de notre peuple, le peuple centrafricain, exploitent, sans vergogne, le chaos qu’ils se sont acharnés à créer dans notre chère Centrafrique, dans le funeste espoir de revenir à la tête de notre pays pour achever leurs maudites œuvres de trahison au service de leurs obscurs et sinistres maîtres qui, depuis l’étranger, leur dictent les conduites à tenir. 

Ces individus et groupes d’individus, sans notoriété extérieure, ont sévi à la tête de notre pays pendant des décennies, commettant des crimes économiques, des crimes de sang, pour finalement se mettre à commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, profitant de leur main mise sur nos services publics, particulièrement le service public de défense et de sécurité, qu’ils ont systématiquement détruits pour s’assurer l’impunité, créant des milices puis des organisations fascistes de type nazi dites mouvements de rebellions, pour accomplir leurs missions de destruction systématique de notre pays, préparant le chaos actuel.
Dans leur entreprise de trahison, ils ont organisé l’évacuation des membres de leurs familles, de leurs proches ainsi que de leurs complices et serviteurs, hors de la Centrafrique, les installant dans des pays étrangers où ils se sont procurés, grâce aux richesses de notre peuple qu’ils ont spolié, des propriétés immobilières pendant que la dette extérieure de notre pays atteint des sommets vertigineux hypothéquant l’avenir des générations entières de Centrafricaines et de Centrafricains condamnées à rembourser des sommes astronomiques aux créanciers internationaux.
Ces couards, fourbes, laquais et traîtres ont des partisans, particulièrement actifs, résidant à l’étranger, qui traitent en permanence avec ceux qui leur donnent les ordres à faire exécuter en Centrafrique. Souvent trafiquants de tout ce qu’ils sortent de notre pays, ils n’ont pas d’activités professionnelles clairement définies mais sont constamment en train de prendre des vols pour se déplacer à travers le monde pensant pouvoir brouiller leurs pistes.
Ces partisans du mal, bandes d’individus particulièrement médiocres lorsqu’ils sont dans des milieux autres que centrafricains brillent par une incompétence maladive. Parmi les Centrafricains, ils sont particulièrement actifs et entreprenants. Certains se présentent comme les « amis de la Centrafrique », ce qui prouve, à quiconque, suffisamment avisé, la nature nocive de ces personnages dont on est en droit de se demander si ce sont de vrais enfants de la Centrafrique, puisqu’ils préfèrent se faire appeler « amis » plutôt qu’enfants, filles/fils de Centrafrique.
Depuis l’avènement des scissipares pompeusement appelés séléka, ces partisans du mal, oiseaux de mauvais augure sont automatiquement partis en campagne électorale, donnant la preuve que le sort du peuple centrafricain n’est que le cadet de leurs abjects soucis. Ils écument les chaînes de radios et de télévisions pour donner l’image à l’opinion publique internationale et centrafricaine, qu’il n’y a que ces genres de personnages qui constituent le peuple centrafricain. On les remarque par leur difficulté à s’exprimer pour donner une forme de cohérence ou d’intelligence aux inepties qu’ils débitent, à chaque fois qu’ils obtiennent l’occasion de paraître.
Pendant que notre peuple souffre, demande à être sécurisé et que justice lui soit rendue en priorité, ces êtres maléfiques parlent uniquement de paix et de réconciliation avec les assassins et criminels qu’ils ont produits. Ils multiplient le nombre de structures de diversions qu’ils qualifient d’apolitiques pour désorienter les centrafricaines et Centrafricains.
Lorsqu’en partisans du mal qui frappe notre pays, ils parlent de rassemblement, c’est pour demander aux Centrafricains de se rassembler autour d’eux pour leur éviter d’avoir à rendre compte à la Justice de leurs crimes. Ils ont soutenu et continuent de soutenir les transitaires membres des institutions de transit intestinal dont le peuple ne veut pas puisque ces êtres nuisibles ne font rien pour sortir les Centrafricains de la géhenne où ils se trouvent.
Sentant le complot qui se tramait contre leurs intérêts, les Centrafricains sont sortis le lundi 4 août 2014 (une coquille dans un de nos écrits nous a fait écrire juillet au lieu d’août,) pour exprimer leur volonté d’avoir des institutions politiques ne comportant aucun assassin ni criminel. L’un des partisans du mal a cru faire preuve d’innovation en tentant de faire passer une argutie selon laquelle « …sauf erreur de sa part la démission du 1er a été demandée et obtenue par Madame la Présidente le 5 août 2014 et non le 4 juillet 2014…. » et de s’égarer dans des élucubrations et références à un amas de textes illisibles dit charte constitutionnelle dont lui seul et ses mentors et complices y voient un quelconque instrument de règlement du chaos qu’ils ont provoqué par leurs multiples actes de trahison nationale depuis des décennies.
Dans ces moments particulièrement dramatiques, les enfants de Centrafrique ne se laisseront pas embarqués dans des aventures destructrices par des êtres sans foi sans loi qui doivent absolument répondre de leurs trahisons devant les juridictions compétentes.
Défenseur des intérêts du peuple centrafricain, notre devoir est de veiller à ce que celui-ci ne puisse pas se laisser abuser par des aventuriers sans scrupules qui font la navette entre notre pays pour s’installer dans les différentes sphères de la haute administration et de prendre la poudre d’escampette pour se réfugier à l’étranger où ils vivent reclus comme des parias en attendant d’autres occasions pour se précipiter de nouveau à l’assaut d’éventuels postes de pillages.
J’invite les Centrafricaines et les Centrafricains à noter sur leur carnet de note les noms de tous ces vils personnages venus de l’étranger, uniquement pour s’exhiber dans les habits de ministres et/ou hauts fonctionnaires et se faire confectionner des cartes de visite. Une fois éjectés de ces postes de pillage, veillons à ce qu’ils ne puissent pas fuir pour retourner vivre à l’étranger. Il y a, sur place ici à Bangui, des filles et fils de Centrafrique capables de gérer les affaires de notre pays. Nous leur faisons confiance pour l’avenir de la Centrafrique et les solliciterons, le moment venu, pour la gestion patriotique des affaires centrafricaines sans discrimination aucune.
Que celles et ceux qui ont couru, depuis l’étranger, pour venir faire état de leur carence dans le gouvernement de transit intestinal restent et demeurent en Centrafrique parmi notre peuple à jamais, autrement, présumés traitres, ils doivent rendre compte à notre peuple devant la justice qui pourrait prononcer la sentence de bannissement leur enlevant la nationalité centrafricaine avec interdiction définitive de revenir chez nous pour nous provoquer.
Les responsables des pays étrangers dans lesquels résident ces renégats de centrafricains ne gèrent pas les affaires de leur pays en vivant à l’étranger, le temps d’obtenir un poste important. Au contraire ils ont, dans tous les cas leurs résidences dans leur pays qu’ils servent avec amour, abnégation et patriotisme.
Les partisans du mal centrafricain, redoutables être nuisibles pour l’avenir de notre pays et la cohésion nationale, ne triompheront pas du peuple centrafricain.
PASSEMA ENDJIAGO François Président du CACDCA
cacdca@hotmail.com – Tél. : +(33)685656119/+(33)786498879

Partager cet article
Repost0
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 08:29

NDLR: Même les nazis qui ont envahi la France ont été vaincu.Rien ne sera plus comme avant en Centrfrique tant que cette génération de prédateurs tue, viole et détruit notre pays

CENTRAFRIQUE:LA SELEKA REPREND TOTALEMENT LE POUVOIR

On le redoutait ces derniers jours, c’est désormais chose faite, la Séléka qui représente à peine 2% des centrafricains, qui a tué impunément et  qui a surtout accéléré la déliquescence de la RCA reprend tous les pouvoirs un an après le départ de son seigneur, le sanguinaire Michel Djotodia. 

Madame Cathérine Samba-Panza nommée par Djotodia maire de la ville de Bangui qui a ensuite été fabriquée de toutes pièces par Paris a levé le coin  de voile sur son appartenance supposée à la nébuleuse Séléka qui a déclenché le cycle de la violence aveugle en Centrafrique.

Monsieur Mahamat Kamoun persona non grata aux États Unies où siège les institutions des Nations Unies et celles de Bretton woods  a été nommé premier ministre en remplacement du démissionnaire André Nzapapayèkè au terme d’un décret lu hier dans l’après midi sur les ondes de la radio Centrafrique.

Alors que la communauté internationale avait jeté son dévolu sur la notoriété et l’intégrité de l’ancien ministre d’État Karim Meckassouapour limiter la casse du processus de la transition qui tangue depuis 7mois, la présidente CSP en a décidé autrement. Elle a opté pour le choix de l’ancien plus proche collaborateur de Michel Djotodia, président co-fondateur de la Séléka.

Mahamat Kamoun est un fonctionnaire des finances qui avait repris ses études aux Etats Unis après avoir échappé in extrémis à la célèbre prison de Ngaragba. il était accusé par le magistère de Bozizé pour malversations. Mk, ancien directeur de cabinet de Djotodia occupait le prestigieux poste de conseiller spécial avec un rang et prérogative de ministre d’État à la présidence de la république.

L’ascension de Mahamat Kamoun, un des responsables du chaos que continue de vivre la RCA n’est pas autre chose qu’ un fait du prince. il résulte d’après plusieurs observateurs d’une manifestation de récompense à l’endroit d’un homme de main qui plus est, le compagnon de la cousine de la cheffe d’État Mme Rachèle Ngakola directrice générale des Douanes.

Autre élément à apporter à ce triste dossier la déclaration de guerre de Mme Samba-Panza à l’endroit de la communauté internationale lors de la marche initiée en réalité pour contrer le choix de Meckassoa selon plusieurs analystes.

« J’ai été élue, j’ai une équipe autour de moi et j’estime que c’est en concertation avec celle-ci que je dois prendre les grandes décisions au sujet de mon pays. je ne céderai pas au dictat de l’extérieur ».

Alors que la RCA est sous la perfusion de la communauté internationale, l’exécution  de la promesse présidentielle de ne pas céder au dictat apparait comme non seulement comme une ingratitude à l’endroit de ceux qui ont fait de CSP une reine, mais surtout présente un risque énorme du blocage du processus de la transition en cours.

Après tout Djotodia a beau tué des innocents centrafricains et dilapidé des ressources de la RCA en un an, cela ne l’empêche pas actuellement de jouir de sa liberté et de sa fortune gagnée « in no time »

In fine comme le dit un adage populaire « Qu’elle que soit la durée de la nuit, le soleil finira par apparaître », on sait désormais que CSP n’a que faire des nombreuses victimes centrafricaines et pense plus d’après nos sources à son nombril, à ses alliés Séléka et aux siens. D’après le microcosme, la présidente ne pense pas surtout aux sans abris et à la majorité des enfants centrafricains qui ne vont plus à l’école depuis un an voire des années.

A Bangui Wilfried Maurice SEBIRO

 

Partager cet article
Repost0
12 août 2014 2 12 /08 /août /2014 00:29
Centrafrique : cinq choses à savoir sur Mahamat Kamoun, le nouveau PM
Ancien conseiller spécial de la présidente de transition, Catherine Samba-Panza, Mahamat Kamoun (53 ans) a été nommé dimanche au poste de Premier ministre. Pourtant, ce spécialiste des finances n’avait pas les faveurs de la communauté internationale.
Mahamat Kamoun Nouveau PM

Mahamat Kamoun – Nouveau Premier Ministre

La démission du Premier ministre André Nzapayeké n’a pas été facile à obtenir. Lorsque Catherine Samba-Panza lui a fait part de sa décision, le 31 juillet, il a admis que son départ était inéluctable. Mais, deux jours plus tard, il s’est montré moins conciliant. S’il a renoncé à récupérer son poste de vice-président de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale, il a exigé, et obtenu, celui d’ambassadeur à Pretoria. L’entourage de la présidente le soupçonne d’avoir organisé en sous-main des manifestations pour dénoncer l’accord conclu à Brazzaville. Et d’avoir tenté de mobiliser une partie du CNT contre l’idée de son départ.

Qui est donc son successeur, Mahamat Kamoun, et qu’implique sa nommination ? Réponse en cinq points.

1. Mahamat Kamoum, un Runga de Ndélé

Né à Ndélé (dans l’extrême nord de la Centrafrique) le 13 novembre 1961, Mahamat Kamoun appartient à la famille du sultan de la région. Après des études d’économie à Bangui, Abidjan et Paris dans les années 1980, ce Runga (principale ethnie de cette province) occupe plusieurs postes de fonctionnaire au ministère des Finances et du budget de 2000 à  2006, dont ceux d’inspecteur des finances, de directeur général de budget et le directeur général du Trésor public, sous la présidence de François Bozizé. Membre du conseil d’administration de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) pendant un an, Kamoun quitte fin 2007 la RCA pour les États-Unis, où il obtient un diplôme de troisième cycle en économie de développement de l’Université de Boston.

2. Un intime de Samba-Panza

La présidente de transition et le nouveau Premier ministre se connaissent et s’apprécient depuis une dizaine d’années. C’est Kamoun qui a proposé à Djotodia de la nommer à la mairie de Bangui, deux mois après le coup d’État de mars 2013. Avec sa compagne (qui est aussi une proche de Samba-Panza), il fait partie du petit groupe de personnes qui l’ont aidé à être élue présidente de transition. Depuis, Mme Kamoun, ancienne directrice adjointe des Douanes, a pris la tête de cette administration. Lui est l’un des plus proches conseillers de la chef de l’État.

Le nouveau Premier ministre s’insurge contre les accusations de népotisme lancées contre sa femme : “Elle est fonctionnaire depuis de nombreuses années. Son supérieur a été nommé ministre, c’était assez logique qu’elle soit promue.”

3. Des relations compliquées avec la Séléka

Kamoun a été nommé directeur de cabinet de Michel Djotodia peu de temps après le coup d’État. S’il a des liens de parenté avec un ancien ministre issu de la Séléka, Abdallah Kadr, il n’a jamais été membre de l’ancienne coalition rebelle – Djotodia avait surtout besoin de lui pour se doter d’une meilleure image. Ses relations avec l’ex-rébellion se sont rapidement dégradées, au point que lui et sa famille ont été agressés par les hommes du général Arda Akouma peu avant le changement de régime. Le 19 décembre 2013, son domicile privé est braqué et pillé : meubles, ordinateurs, téléphones, tout y passe. Sur le coup, l’ex-président ne fait part d’aucune compassion pour son directeur de cabinet. Et pour cause : les rebelles le soupçonnent depuis le sommet Afrique-France (5,6 décembre 2013 à Paris) de rouler pour Paris.

4. Sa réponse aux allégations de corruption

Son aventure au Trésor sous Bozizé s’est finie en eau de boudin. Accusé à plusieurs reprises de malversations financières, il manque d’être arrêté en novembre 2007 au retour d’un voyage à Paris pour raisons de santé. Si aucune information judiciaire n’est entamée contre lui, Kamoun se sent menacé et décide de quitter la Centrafrique à la fin de la même année.

Dernièrement, de nouvelles accusations de détournement de fonds ont fleuri dans la presse centrafricaine. On l’accuse d’avoir récupéré une partie des 10 millions de dollars d’aide accordés par l’Angola pour le paiement des salaires des fonctionnaires. Kamoun rejette en bloc ces accusations et s’explique : “L’Angola nous a fait un premier versement en cash de 5 millions de dollars en mars 2014. Nous voulions absolument payer les salaires au plus vite. Mais à Bangui, la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) nous a indiqué qu’elle faisait seulement ses opérations de change en euros. Les banques commerciales de Bangui nous ont, elles, répondu qu’elles n’avaient pas de liquidités suffisantes. C’est pour cela que, en accord avec le bureau central de la Beac à Yaoundé et le Trésor public centrafricain, nous avons procédé au change dans un établissement bancaire de Douala. L’argent a été versé sur le compte du Trésor public à Yaoundé, puis transféré à Bangui.”

5. Une nomination accueillie fraîchement

La candidature de Kamoun n’a été portée par aucun des partenaires incontournables de la RCA. Tout le contraire de Karim Meckassoua. Début août, de fortes pressions se sont exercées pour que l’ancien ministre de François Bozizé succède à André Nzapayeké comme Premier ministre. Soutenue par Denis Sassou Nguesso, sa candidature l’était aussi par plusieurs membres de la communauté internationale. Lors d’une réunion avec Catherine Samba-Panza, la France, les Nations unies et l’Union africaine ont mis en avant ses qualités professionnelles. Le 1er août, la présidente a reçu un appel dans le même sens de Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française.

Mais si Samba-Panza disait début août apprécier les qualités de Meckassoua, elle considérait que la nomination de cette forte personnalité, outre qu’elle lui ferait de l’ombre, ne serait pas unanimement appréciée à Bangui. Le 10 août en fin de matinée, quand Samba-Panza, qui n’a pas du tout goûté ces pressions, a convoqué le corps diplomatique pour annoncer son choix, une partie de l’audience fut “pétrifiée”, selon les termes d’un diplomate présent.

La nomination de Kamoun n’a pas plu à l’ex-Séléka. Particulièrement divisée, l’ancienne rébellion s’est tout de même fendue d’un communiqué annonçant qu’elle ne participerait pas au futur gouvernement.

_________________

Par Vincent DUHEM pour Jeune Afrique

Partager cet article
Repost0
10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 22:35

 

 

 

 

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

*************

Ex coalition Séléka

 

COMMUNIQUE DE PRESSE N° 002/08/14

 

L’Ex Coalition SELEKA a appris avec stupeur et étonnement la nomination d’un nouveau Premier Ministre.

 

Elle tient à rappeler que dans son communiqué de presse N° 001/08/14 du 06 Août 2014, elle avait attiré l’attention des pouvoirs Publics et pris à témoin l’opinion Nationale et Internationale sur la signature d’un Accord Politique préalable à la désignation d’un nouveau Premier Ministre et à la formation d’un nouveau gouvernement. Laquelle démarche devant aboutir inéluctablement à la désignation consensuelle du Premier Ministre et de son Gouvernement, gage d’une stabilité politique et d’une paix durable en République Centrafricaine.

 

Force est de constater que la cheffe de l’Etat de transition n’a pas cru bon d’ouvrir des négociations avec l’Ex Coalition SELEKA à ce sujet et a décidé de nommer au poste du Premier Ministre, un des éminents membres de son cabinet en l’occurrence le Ministre d’Etat Conseiller Spécial.

 

L’acte ainsi posé par la cheffe de l’Etat de Transition n’est pas de nature à encourager le retour de la paix et la réconciliation nationale.

 

Par conséquent, l’Ex Coalition SELEKA décide de ne pas participer au prochain gouvernement.

 

Elle se donne le droit de reconsidérer les engagements qu’elle a pris au Forum de  Brazzaville du 21 au 23 juillet 2014.

 

Fait à Bangui le 10 août 2014

 

Pour le Bureau Politique,

 

Le Général Mohamed-Moussa DHAFFANE   

                        

2ème Vice-président, Chef de Délégation

Ancien Ministre d’Etat

 

Ampliations :

  • Médiation Internationale
  • Cheffe de l’Etat de Transition
  • Président du CNT
  • CEEAC
  • MINUSCA
  • UADEVANT
  • UE
  • Ambassade de France
  • Presse Publique et Privée

 

NDLR: UNE SEULE REPONSE TRADUIRE CE REBELLE  AVEC MAINS COUVERTES DE SANG  DEVANT LE TRABUNAL INTERNATIONAL

Réaction de Mohamed Moussa Dhaffane à la nomination du nouveau PM
Partager cet article
Repost0
10 août 2014 7 10 /08 /août /2014 17:38
Premier ministre

Catherine-Samba-Panza

La présidente centrafricaine Catherine Samba Panza a nommé Mahamat Kamoun, un musulman, comme nouveau Premier ministre pour diriger la transition, a-t-on appris dimanche de source officielle.

xkamoun-938x535.jpg.pagespeed.ic.hZWLiENeYd

Mahamat Kamoun, précédemment conseiller spécial à la présidence, a été nommé Premier ministre par décret présidentiel, a annoncé à la radio d’Etat un porte-parole de la présidence. De confession musulmane, spécialiste des finances, M. Kamoun aura pour mission de relancer la transition politique et de mettre en oeuvre le fragile accord de cessez-le-feu signé fin juillet entre protagonistes de la crise centrafricaine, dont l’ex-coalition Séléka à dominante musulmane.

AFRIQUE NEWS INFO

Partager cet article
Repost0
8 août 2014 5 08 /08 /août /2014 08:13

 

 

 

 

 

06 août 2014

 

À la suite de la démission du Premier ministre et de son gouvernement, Amnesty International appelle les autorités centrafricaines concernées, notamment la présidente de transition,Catherine Samba-Panza, à veiller à ce qu’aucun poste au sein du gouvernement ne soit proposé à des individus soupçonnés d’être impliqués dans des infractions au droit international. 

 

 À la suite de la démission du Premier ministre et de son gouvernement, Amnesty International appelle les autorités centrafricaines concernées, notamment la présidente de transition,Catherine Samba-Panza, à veiller à ce qu’aucun poste au sein du gouvernement ne soit proposé à des individus soupçonnés d’être impliqués dans des infractions au droit international. 

 

Ces personnes doivent, au contraire, être traduites en justice dans le cadre de procès équitables à l’issue desquels elles n’encourront pas la peine de mort. 

« Les autorités transitionnelles de Centrafrique doivent veiller à ce que les changements dans la composition du gouvernement ne débouchent pas sur une situation dans laquelle les nouveaux membres du gouvernement se serviraient de leur position pour commettre de nouvelles violations des droits humains ou pour empêcher que des enquêtes efficaces soient menées contre eux-mêmes ou leurs alliés », a déclaréChristian Mukosa, spécialiste de la République centrafricaine au sein d’Amnesty International. 


Amnesty International a reçu des informations dignes de foi indiquant que des personnes soupçonnées de graves atteintes aux droits humains tentent d’obtenir un poste au sein du nouveau gouvernement.


L’appel de l’organisation intervient quelques heures après que le Premier ministre centrafricain, André Nzapayéké, et l’ensemble de ses ministres ont présenté leur démission. Cette décision a fait suite à l’accord de cessez-le-feu signé le 23 juillet 2014 à Brazzaville, au Congo, par des représentants de groupes armés, y compris des anti-balaka et de la Séléka, de partis politiques, de cultes et d’organisations de la société civile. 


Dans un rapport, intitulé République centrafricaine. Il est temps de rendre des comptes et publié le 10 juillet 2014, Amnesty International nommait des membres et des alliés des groupes anti-balaka et de la Séléka soupçonnés d’être impliqués dans de graves atteintes aux droits humains et des violations du droit international humanitaire, notamment les anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia, des coordonnateurs anti-balaka, comme Levy Yakété et Patrice-Édouard Ngaissona, et des commandants de la Séléka, tels que Nourredine Adam. Ce rapport demandait que soient menées des enquêtes efficaces et que des poursuites judiciaires soient engagées dans tous les cas pour lesquels il existe suffisamment de preuves recevables d’implication dans des infractions au droit international. 


Le 11 juillet 2014, un congrès de la Séléka a désigné Michel Djotodia, l’ancien président de République centrafricaine, et Nourredine Adam, ancien commandant et ministre, comme les nouveaux présidents et vice-président du groupe armé, respectivement. Ces deux hommes sont sous le coup de sanctions de la part des Nations unies et des États-Unis pour leur implication présumée dans des violations des droits humains commises en République centrafricaine.

 
« Si des individus soupçonnés d’être impliqués dans des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et d’autres graves atteintes aux droits humains sont autorisés à intégrer le gouvernement, ce sera un désastre pour un pays luttant pour mettre fin à l’impunité qui a alimenté une terrible violence pendant des mois », a déclaré Christian Mukosa. 


« Au lieu de faciliter l’impunité, le gouvernement de transition doit veiller à ce que les membres des milices anti-balaka et de la Séléka, leurs alliés respectifs et tous les autres individus et groupes soupçonnés d’être impliqués dans des atteintes aux droits humains et des infractions au droit international humanitaire soient traduits devant les tribunaux afin que le long parcours vers la justice puisse débuter pour les victimes en République centrafricaine. »

 

République centrafricaine : La démission du gouvernement ne doit pas ouvrir la voie à l'impunité (Amnesty International)
République centrafricaine : La démission du gouvernement ne doit pas ouvrir la voie à l'impunité (Amnesty International)
Partager cet article
Repost0

Recherche