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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 16:32
Publié le22 août 2014 » 286 Views»

Décret N°14.289

Portant nomination des Membres du Gouvernement

Ministre d’Etat,

Ministre d’Etat en charge des Travaux Publics, de l’Equipement et de l’aménagement du Territoire, Mme Marie Noëlle Koyara

Ministre d’état en charge de la Défense nationale restructuration des armées des anciens combattants et victimes de guerre :M.Aristide Sokambi

Ministre :


Ministre des transports et aviation civile : Arnaud Djoubaye Abazene
Ministres des Affaires étrangères de l’intégration africaine et de la francophonie : Toussaint Kongo-Doudou
Ministre des Postes et télécommunication charge des Nouvelle Technologie : Abdallah Kadr
Ministre de la Justice chargé de la Réforme judiciaire et des droits de l’homme : Gabriel Faustin Gbodou
Ministre de l’Economie, du plan coopération internationale chargé des pôles des développements : Mme Florence Limbio
Ministre des Finances et budget : Bounandele koumba
Ministre desEaux forêt, chasse et pêches : Isabelle Gaudeuiile
Ministre de la Fonction publique : Eloi Anguimate
Ministre sécurité publique et de l’émigration immigration : Gal de Brigade Thierry Marie Metinkoe
MADT DR : Modbo walidou Chair
Ministre de la Santé et de la population : Mme Marguerite Samba-Maliavo
Ministre de l’Education et de l’enseignement technique :Mme Gisèle Bedan
Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique : M.Bernard Simiti
Ministre du Commerce et de l’Industrie: Mme Gertrude Zouta
Ministre du Développement du monde rural : Banzoukou david
Ministre du Travail, de la sécurité sociale et de l’ emploi : Gaston Mackouzangba
Ministre des Mines et de la géologie : Joseph Agbo
Ministre de l’Energie et l’hydraulique : Jacques Médard Mboliadas
Ministre de la Réconciliation nationale du Dialogue politiqueet de la promotion de la culture civique: Mme Jeannette Dethoua
Ministre de l’Urbanisme et des édifices publics : Jacques Demangha
Ministre de l’Habitat et du logement : Gilbert Kogbengbo
Ministre Affaires sociales et de l’ action humanitaire : Eugenie yarafa
Ministre de l’Environnement et du développement durable : Robert Namsene
Ministre chargé du Secrétariat Général du Gouvernement et des Relations avec les Institution : Marc Mokopete
Ministre du Tourisme des arts, culture de l’artisanat : Romaric Vomitiade
Ministre de la Jeunesse et des Sport : Armel Ningatoloum Sayo

Ministre délégué :

Ministre Délègué aux finances et budget: jaco désiré ngaya
Ministre délégué à l’Elevage : Mahmat thaib yacoub

Par: Présidence de la République

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22 août 2014 5 22 /08 /août /2014 08:23

CENTRAFRIQUE : CATHERINE SAMBA-PANZA SUR LA SELLETTE, QUE RISQUE LE PM KAMOUN?

IMG_1970

La situation actuelle de la transition en République Centrafricaine est très préoccupante. Tout se passe comme si tous lessoutiens de Mme Catherine Samba-Panza, cheffe d’Etat  l’avaient lâchée. Tel est l’objet du dernier déplacement de la présidente en Angola où le président Dos Santos apparait comme son  dernier rempart. La situation de cette première femme à présider à la destinée de la RCA s’amenuise davantage alors que la majorité des centrafricains continuent de tirer le diable par la queue.
.

La cheffe de l’État est sur une pente raide. Cette situation est hautement liée à son comportement jugé amnésique et suicidaire de boycotter les recommandations de la communauté internationale qui a exigé la nomination d’un premier ministre intègre et capable de combler les carences observées en matière de la bonne gouvernance depuis le départ de Djotodia. Inquiète au vu du pilotage à vue de l’exécutif centrafricain en 7 mois d’activité,  pas rassurée sur la gestion peu orthodoxe  de la manne financière destinée à juguler la crise, les principaux bailleurs craignent d’injecter à perte des milliards alors que le processus de la transition est en panne depuis de longs mois.

En dépit des mises en garde et de l’absurdité de la nomination d’un premier ministre inexpérimenté, quasi persona non grata aux Etats Unis et qui plus est son beau frère, Catherine Samba-Panza  s’est imposée comme une véritable cheffe d’un État souverain en plébiscitant  son protégé. Faisant fi de toutes les allégations concernant son super PMKamoun ; croyant que toutes les informations concernant son protégé étaient erronées, CSP a fini par être rattrapée par son amateurisme. Là voici désormais obligée de rapporter le décret de la nomination de son champion qui battra sans doute le record d’être un premier ministre éphémère et  sans gouvernement.

Selon des sources bien informées, depuis la nomination du nouveau premier ministre MK par Catherine Samba-Panza, plusieurs contacts sont tombés dans le rouge. « Il est  vrai que la communauté internationale a déclaré dans un communiqué avoir pris acte de la désignation du
premier ministre mais dans les couloirs, il y a beaucoup de choses qui se disent et qui se font d’ailleurs. Le régime actuel s’est fragilisé. Je crois qu’il y aura des réactions épidermiques qui risquent de mettre les uns et les autres devant le fait accompli » a expliqué une source diplomatique.

Aujourd’hui, la cheffe de l’État n’est pas en odeur de sainteté devant ses partenaires, ceux là même qui ont favorisé  son accès à la plus haute fonction de la République. Les réalités qui se font enregistrer montrent que la présidente de la transition s’est placée dans la même situation que François Bozizé, un mois avant sa chute. Il faut rappeler qu’à l’époque, fort de l’idée qu’il se faisait du soutien populaire, le généralBozizé négligeait les conseils et les points de vue de ses partenaires. Cette position avait largement contribué à la faillite du régime KNK qui se croyait tout permis à cause du prétendu soutien qu’il avait de la part du peuple centrafricain. Que s’est il passé dans la réalité ? Bozizé s’est isolé et par un coup de bâton magique, il a été renversé du pouvoir par la Séléka.

Mme Catherine Samba-Panza est- elle sur ce  même chemin? La présidente  a officiellement organisé une marche  pour la paix et la réconciliation  alors que c’était en réalité une marche de protestation contre la communauté internationale qui lui avait fait des propositions sur la suite de la transition. Le 09 août, Catherine Samba-Panza s’ était présentée comme une dirigeante populaire capable de   tenir tête à la communauté internationale. D’ailleurs elle ne s’était pas cachée pour vilipender celle-ci avant d’informer les marcheurs qu’elle ne cèderait pas au dictat  de l’étranger. Il a fallu qu’une semaine pour que la cheffe de l’État soit isolée et que les plus hauts responsables  du palais de la renaissance ne  commencent à penser à une possible déstabilisation du régime.

Selon nos sources, plusieurs cadres et proches de la présidenteCatherine Samba-Panza sont inquiets par rapport au processus de l’isolement du régime de la dame de Bangui en cours. « Il est possible de craindre le pire parce que le souvent, c’est par la tiédeur diplomatique que le sort de nos régimes sont décidés. Je crois que la position prise par la cheffe de l’État par rapport à la nomination deMahamat n’a pas plu à la communauté internationale. Aujourd’hui, il y a réticence dans les relations, ce qui peut conduire à d’autres choses » a confié un conseiller à la présidence.

Selon plusieurs sources, la cheffe de l’État multiplie ces derniers temps les réunions pour essayer de se rattraper. La dame de Bangui est bel et bien en train de perdre les bras lourds qui l’avaient pourtant soutenue par tous les moyens lorsqu’elle briguait la magistrature suprême de l’État. La raison est simple : CSP  portée gratuitement à la tête de l’État veut bomber sa poitrine face à ceux qui l’ont créée de toutes pièces. Erreur politique lorsqu’on sait qu’ elle est impopulaire dans son pays ou simple orgueil démesuré ?

Wilfried Maurice SEBIRO

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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 14:10

Bonjour

Vous êtes conviés à prendre part à la réunion consacrée à la situation Centrafricaine ou le compte rendu de l’atelier du parti Europe Ecologie les Verts (EELV), auquel ont participé François PASSEMA  ENDIAGO , Narcisse KAMAYENWODE EELV Bègles  et Emmanuel MANGOT, vous sera présenté, 

Ce Dimanche 24 Aout 2014 à 14H

Local des Verts Aquitaine au 13 Rue des chais de Farines 33000 Bordeaux

Arret  Tram C  arrêt : Place de la Bourse Bordeaux

 

Contact : 0651391117 / 0625494033/ 0762661424


A diffuser

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21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 07:14
Des voix dans la diaspora s'élèvent pour réclamer la nomination de MECKASSOUA, Mais franchement Meckassoua ou Kamoun?
Ce n"est pas la solution.
MECKASSOUA a déjà montré ses limites en participant à des gouvernements antérieurs. Il n'est pas question de légitimer non plus la nomination d'un musulman comme chef du gouvernement et valider les résultats du pseudo forum de Brazzaville que certains politiques se sont empressés pour claironner sur les conclusions obscures.
On ce connaît tous. plus de clin d'oeil les amis. Une partie de notre pays est occupée par la SELEKA qui détruit notre pays et continue de tuer.LE PAYS EST SOUS TUTELLE de la communauté internationale qui dit-on est venue à notre secours.
Elle doit réellement prendre les choses en main et rétablir l'ordre et la sécurité sur l'étendue du territoire. La paix et la justice passent d'abord par là si non elle deviendra très rapidement le cible des patriotes centrafricains
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19 août 2014 2 19 /08 /août /2014 10:07

NDLR: DU JAMAIS VU EN CENTRAFRIQUE. UN ETAT DANS UN ETAT?

 

Centrafrique : L’ex Séléka déclare la création de l’Etat du Dar El Kouti
    • •   AUGUST 18, 2014
    avatar

     

    V.M

    BIRAO (LNC) — Dans deux communiqué de presse parus dimanche, Michel Djotodia a annoncé la création dans le Nord de la Centrafrique de l’Etat du Dar El Kouti.

    L’entièreté du dit Communiqué :

    “ETAT DE DAR EL KOUTI 
    -=-=-=-=-=-=-=- 
    FRONT POPULAIRE POUR LA RENAISSANCE DE CENTRAFRIQUE 
    -=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=- 
    Présidence du Bureau Politique 
    -=-=-=-=-

    DECISION N°003-14 PORTANT NOMINATION DES 
    MEMBRES DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE DE L’ETAT DE DAR EL KOUTI. 
    Vu la Décision n°002-14 de 15 Août 2014 portant création de l’Etat de DAR EL KOUTI ; 
    Vu le communiqué final des assises de BIRAO du 06 au 10 juillet 2014 portant la mise en place du bureau politique de Front Populaire pour la Renaissance de Centrafrique (FPRC) ; 
    Vu le communiqué final des assises de NDELE sur la mise place de l’Etat Major des Forces Républicaines ; 
    DECIDE

    Article 1er : Les personnalités dont les noms suivent sont nommés membres du Gouvernement Provisoire de l’Etat de DAR EL KOUTI. 
    Il s’agit de : 
    Chef d’Etat et du Gouvernement Provisoire : Monsieur Michel DJOTODIA AM-NONDROKO

    Ministres d’Etat 
    1. Ministre d’Etat à la Défense Nationale et à la Sécurité Publique : 
    Gl. NOUREDINE ADAM 
    2. Ministre d’Etat à la Promotion Féminine et la Jeunesse : Madame Elodie Mahamat TABANE 
    Secrétaires d’Etat : 
    3. Secrétaire d’Etat aux Affaires Etrangères et au partenariat au Développement : Monsieur Mamadou Moussa DANGABO 
    4. Secrétaire d’Etat au Développement Rural: Dr HAMAT MAL-MAL Essène 
    5. Secrétaire d’Etat aux Finances et au Commerce: Monsieur Fotor ABDEL-DJOUBAR 
    6. Secrétaire d’Etat à la Santé Publique et aux Actions Humanitaires: Monsieur Haroun AMALAS AMLAS 
    7. Secrétaire d’Etat à l’Administration du Territoire et à la Justice : Monsieur Marcel NGAO-LOEMBE 
    8. Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale : Monsieur Abakar SABONE 
    9. Secrétaire d’Etat aux Transports et aux Infrastructures: Monsieur Abdoulaye ISSENE RAMADANE 
    10. Secrétaire d’Etat aux Ressources Naturelles : Gl. Ousmane Mahamat OUSMANE 
    11. Secrétaire d’Etat à la Communication et aux Nouvelles Technologies: Monsieur Awal HABILA.

    Article 2 : La présente Décision qui prend effet à compter de la date de sa signature sera enregistrée, notifiée à la communauté internationale et publiée partout au besoin sera.

    Fait à Birao le, 17 Août 2014

    Le Président du Bureau Politique

    Michel DJOTODIA AM-NONDROKO 

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    16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 07:10
      INTERVIEW
      Centrafrique : Christophe Gazam-Betty parle ouvertement !
      • •   AUGUST 15, 2014
      avatar

       

      Présent à Bangui depuis quelques jours, et contacté par LNC, l’ancien ministre d’Etat centrafricain s’est livré à un petit exercice de vérité.

      Cité récemment par un media centrafricain comme étant un des soutiens passifs et donc devant rendre compte des exactions de la Séléka, il a opposé un démenti clair et net, en faisant même des révélations sur le passage au pouvoir en RCA de la coalition Séléka.

      - LNC : Pourquoi n’étiez-vous pas à Brazzaville ?
      - Christophe Gazam-Betty : Parce que c’était un “NON EVENEMENT”.
      “Il y a eu Libreville, N’Djamena, et maintenant Brazzaville. Tout ça ne donne rien, on n’avance pas.
      Car il faut légiférer pour se mettre en harmonie avec les codes de la communauté internationales.
      Les deux groupes criminels n’ont aucune pression, rien ne les contraint dans cet accord.
      Tout cela n’a aucun sens si rien n’est mis en place judiciairement pour contraindre ces groupes criminels à respecter leurs signatures.”

      - LNC : Vous étiez un proche de Michel Djotodia et même son ministre vous pouviez agir non ?
      - Christophe Gazam-Betty : “Les choses ne se sont pas passées comme prévu. Lorsque nous avions passé le PK12 pour prendre le pouvoir à Bangui, c’était pour changer les choses, pour une nouvelle donne politique, pas pour des crimes avec des voyous hors contrôle.
      Je devais mettre en place une vraie structure politique pour le changement au pays. Cela n’a pas été possible. J’ai eu toutes les oppositions possibles de la part de Michel Djotodia.
      D’ailleurs, on s’est fâché quand il avait eu l’idée saugrenue de rétablir l’impôt de capitation.
      Et je lui ai dit, mais est-ce tu te rends compte de la connotation symbolique d’un tel acte ? Nos parents étaient chicoté pour cet impôt, et tu veux le rétablir ? Qui va payer, les pauvres gens sans moyens ?
      Que reste-t’il du passage de la Séléka au pouvoir ? Avons-nous fait des choses ? Même pas, avions-nous au moins construit des puits dans des villages pour donner de l’eau potable ? Même pas.
      Et au contraire, au crime de sang il faut y ajouter les crimes économiques.”

      - LNC : Que voulez-vous dire ?
      - Christophe Gazam-Betty : Ecoutez, allez à cette adresse que je vous donne à Bussy St Georges en France (NDLR: Adresse occultée par LNC) et vous y verrez une maison flambant neuve appartenant à Djono ABA et financé à 100% par la société minière SOCO PLC INTL.
      Djono ABA avait accordé d’importantes concessions minières à tout un tas de gens, où sont passé ce que l’on nomme les ‘Super bonus’ ?
      Tout cela fut mise en place à travers une banque malienne.
      Et que dire encore des agissements en sourdine de Crépin Mboli-Goumba ?
      Pour cela que je dis, qu’en plus des crimes de sang, la Séléka s’est rendue coupable de crimes économiques.

      - LNC : Comme vous êtes à Bangui, avez-vous informé la présidente Catherine Samba-Panza de toutes ces dérives ?
      - Christophe Gazam-Betty : Pas encore, j’ai son numéro de téléphone, mais je ne l’ai pas encore contactée.

      - LNC : Avez-vous encore des contacts avec Michel Djotodia ?
      - Christophe Gazam-Betty : Je n’ai aucun contact avec lui, on ne se parle plus depuis longtemps.

      Propos recueillis par Magloire Lamine

      © Août 2014 LNC

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      16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 07:05
      ANALYSE
      CHRONIQUE/ MARTIN ZIGUELE LA FACILE VICTIME EXPIATOIRE
      • •   MARCH 27, 2014
      avatar

       

      Martin-Ziguélé.-1-_0

      Par Sandra Martin-White 
      Analyste juridique et politique de LNC 

      Depuis des semaines, sur les réseaux sociaux, on assiste à ce qui pourrait s’assimiler à du ‘Ziguélé bashing’.
      Pourquoi tant de haine contre le politicien centrafricain le plus connu dans le monde ?

      DECRYPTAGE

      Cet assureur de formation, natif de Paoua, qui avait fait ses études secondaires au Séminaire de Bossangoa, sera nommé Premier Ministre le 1er avril 2001 par Décret du Président Ange-Félix Patassé. 
      Il le restera jusqu’au coup d’État du 15 mars 2003 du Général François Bozizé.
      Lors des élections de 2005, il sera un candidat indépendant, soutenu par le Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain MLPC dont il deviendra le Président jusqu’à ce jour, en dépit à l’époque des réticences à son propos de Ange Félix Patassé soi-même.

      Et ce sera sous la présidence de Martin Ziguélé que très vite le MLPC deviendra le premier parti politique centrafricain, nonobstant l’hégémonie du KNK le parti orange, créé par François Bozizé, truffé de magouilles politiques et électorales pour sa propre cause. 
      Depuis la chute de Bozizé, le KNK est devenu parti moribond, tandis que le MLPC surnage sur les eaux, en dépit de puissants courants internes de contestation.
      Car pour nombre de militants, les choix politiques du président ne sont pas toujours judicieux.

      Néanmoins, il est assez consternant de voir des reproches fait à Ziguélé d’être de collusion avec les Séléka.

      Martin Ziguélé n’a tué personne, ni n’a incité qui que ce soit à tuer qui que ce soit.
      Il fut même victime du coup d’état de François Bozizé.
      Ce qui en la matière est tout, sauf démocratique.

      Et il fut réaliste en reconnaissant à l’époque le pouvoir Séléka, que faire d’autre ?
      Réaliste encore en estimant très vite qu’il fallait que des forces internationales interviennent pour tenter de sécuriser le pays.
      un pays fantôme en dérive.

      Toutefois à charge, il lui est reproché son actif lobbying personnel en Europe.
      Car il n’a eu de cesse de plaider sa cause personnelle en France auprès des décideurs susceptibles de l’aider à être président lors des prochaines élections – ce qui fait un peu réactivation de la Françafrique – de ne pas avoir de mots contre les exactions des Séléka une année durant, et surtout, d’avoir, à un moment plus que inopportun, mis en place l’AFDT l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Transition, se voulant être le rassemblement des partis d’opposition, au moment ou ce sont ses amis qui sont au pouvoir via un coup d’état.

      Par ailleurs, comme pour d’autres politiciens centrafricains, personne ne l’a vu être allé en province parler à la population, ni encore s’exprimer sur le problème Anti-Balaka plongeant le pays dans le sang des innocents.

      Ce qui fait dire aux électeurs en RCA : ‘On l’attend’, façon de dire que l’on ne votera pas pour lui.

      Un terrible défi pour cet homme se croyant déjà élu, tant tout se mettait en place pour sa victoire.
      L’autoroute de la présidence est devenue un chemin de croix.

      Saura-t’il sortir et rebondir de son chemin de Damas ?
      Car s’il a commis des erreurs, notamment par manque de courage politique, et de vision et de perspectives, il ne saurait en aucune manière être le responsable de tout ce qui ne va pas.

      Martin Ziguélé est un républicain, l’un des rares politiciens centrafricains à respecter les lois républicaines.
      Pas le cas de tous….


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      16 août 2014 6 16 /08 /août /2014 06:44
        ANALYSE
        ANALYSE/La Partition de la RCA, conséquence d’une longue déshérence
        • •   JULY 27, 2014
        avatar

         

        Par Fabiana Álvarez

        “Sécession de fait” selon l’ONU, la messe en Centrafrique serait-elle déjà dite ?

        Mohamed Moussa Dhaffane n’aura pas réussi à imposer à Brazzaville l’idée de la partition de la République Centrafricaine selon la requête de l’aile militaire de la Séléka.
        Ce qui dès le lendemain a soulevé la colère de Joseph Zoundeïko le Chef d’Etat Major de la Séléka, et annoncé le rejet du dit Accord de cessation des hostilités.

        On savait cet Accord ‘à minima’ très fragile, parce que pas négocié sur le fond, et en final, ne recelant que, comme l’écrivait Sandra Martin-White : “des incantations laissées au libre bon vouloir des protagonistes.” Un document vide.

        NORD, SUD, UNE VIEILLE HISTOIRE

        La République Centrafricaine, pays né des hasards et des reliquats des découpages coloniaux n’a jamais réussi à être une Nation au sens juridique du mot.
        Dès sa naissance, le Sud autour de Bangui, favorisé par l’ancienne puissance coloniale a toujours dominé les débats, laissant tout le vaste Nord à l’abandon.
        Les Rounga et les Goula par exemple ne sont vus par les sudistes que comme des étrangers tchadiens ou soudanais.
        L’administration centrale dans des zones comme N’Délé et Birao est inexistante, ce qui laisse les populations locales à la merci des milices armées qui pullulent dans ces zones.

        Il n’y a jamais eu de fraternisation nationale entre toutes les ethnies du pays. Bien au contraire, les différents pouvoirs à la tête du pays, à l’exception de celui de Bokassa, n’auront fait qu’amplifier le phénomène de la ségrégation et du tribalisme.
        Le “tango ti ë fade so ti tè ngô ni a ga awe” (c’est maintenant notre tour de bouffer”) fait la loi.

        Grognes et frustrations, la pression montait déjà dans la cocotte. Et les troubles des 2008 auront été un puissant signe avant coureur de l’idée d’autonomie du Nord.

        INCOHERENCE DES TENANTS DE L’UNITE

        Le phénomène Séléka va changer très fortement les donnes.
        Composée à plus de 80% de soldats de confession musulmane, leur identification à toute la communauté musulmane centrafricaine pour beaucoup allait de soi.
        Et des exactions innombrables de ces Séléka, s’en suivra une haine farouche de tous les civils musulmans dans le pays.
        La nébuleuse Anti-Balaka s’en fait son maître mot : “Nettoyer le pays de tous les musulmans nationaux”.
        Méthodiquement, et devant le pouvoir et les forces internationales spectateurs, ils chassent les musulmans partout où ils en trouvent.

        Poussant même l’aberration de les attaquer même quand ils quittaient le pays et les agressant dans leurs camps de fortune au Cameroun ou au Tchad voisins.
        Dès lors, ce n’est plus le ‘On ne veut pas d’eux’, mais ‘On veut les tuer tous’. S’ils ne veulent plus d’eux, pourquoi les traquer dans des Guet-apens durant leur exil ? ABSURDE et démonstration que les Anti-Balaka ne sont que des groupes criminels de réaction sans consistance politique

        En conséquence, où ira vivre toute la population centrafricaine de confession islamique ?
        L’idée de partition dès lors allait de soi.
        Et qu’est-ce que cela changerait dans le pays ? La partition dans les faits existe depuis le début en RCALa Centrafrique n’existe pas, ce n’est qu’une expression géographique.

        La solution finalement pour garder une unité politique du pays tout en acceptant une partition, ce serait LA FEDERATION, comme au Nigéria.
        Un Pouvoir central chapeautant deux administrations régionales.

        Le texte de paix de Brazzaville étant déjà un papier inutile, les phases 2 et 3 des négociations devant se tenir à Bangui devraient très sérieusement se pencher sur cette idée.
        Car autrement, on ira au devant de grandes agitations des Nordistes appuyés par les Séléka, trouvant là une occasion inespérée de se justifier politiquement.

        Comme toujours en RCA, on ne négocie jamais, on passe en force.
        Et ce ne seront ni Bangui n’ayant aucun poids ni pouvoir, ni les inexistantes forces internationales qui empêcheront l’inéluctable de se produire.

        Car soit on discute de l’idée d’une FÉDÉRATION afin de sauver ce qui peut l’être de l’unité nationale, soit le pays EXPLOSE.

        Qu’ont fait jusque là pour l’unité du pays ceux qui ne cessent de crier maintenant UNE CENTRAFRIQUE INDIVISIBLE ?

        © Juillet 2014 LNC

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        15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 22:03

        L’OCCUPATION NAZIE DE LA CENTRAFRIQUE DOIT CESSER

        PASSEMA ENDJIAGO – 15 Août 2014.

        Depuis mars 2003, la Centrafrique est occupée par des hordes de barbares nazies venues du SOUDAN et du TCHAD pour, dans un premier temps, installer à la tête du pays leur laquais et suppôt de «Curé  Général-Président » parti de DJAMENA au TCHAD d’où il avait rassemblé les moyens de cette forfaiture avec l’ordre de démanteler les forces de défense et de sécurité centrafricaines.

        De 2003 à 2012, profitant de l’absence de tout service public de défense et de sécurité efficace, car progressivement démantelé par le curé général-président, ces hordes de barbares nazies se sont livrées à des pillages à travers toute la Centrafrique, emportant tous les biens, y compris les bétails, vers le SOUDAN et plus spécifiquement vers le TCHAD.

        Le 10 décembre 2012, ces nazis se sont regroupés, pour constituer une ALLIANCE DE LA MORT dite SELEKA, ont déferlé à travers le pays, détruisant tout sur leur passage, pour arriver, le 24 mars 2013, à Bangui, provoquant la fuite de leur ancien allié qu’ils avaient installé à la tête de la Centrafrique 10 ans plutôt. Toutes les traces de la culture ancestrale centrafricaine, basée sur la LIBERTE, la JUSTICE et la TOLERANCE, sont systématiquement effacées par ces horribles êtres abominables et funestes. Ils se sont employés à détruire toutes les archives administratives dans le but avoué de remplacer les populations autochtones centrafricaines par tous ceux qu’ils ont prévus d’installer sur le territoire dont il faut préalablement débarrasser les centrafricains par une entreprise d’extermination sélective ne préservant que ceux qui sont arrivés du SOUDAN et du TCHAD quelques années auparavant et qui devant l’absence de documents et de preuves administratives seraient automatiquement répertoriés comme des Centrafricains. Les populations autochtones centrafricaines, devenues minoritaires, disparaîtraient progressivement, soit par assimilation forcée, soit par extermination.

        Installés à la tête de la Centrafrique, ils se sont livrés aux pires atrocités qui dépassent celles infligées par les nazis aux peuples européens entre 1939 et 1945.

        Il est à rappeler qu’après la terrible défaite militaire contre les allemands, entre mai et juin 1940, la France avait été découpée en deux zones, alors qu’actuellement le territoire centrafricain est totalement occupé par ces hordes de barbares nazis. La partie Nord de la France était occupée par l’armée allemande et la partie sud était restée libre jusqu’en 1942, date à laquelle l’armée allemande occupa toute la France. Cette occupation était lourde pour la France qui devait payer de lourdes compensations financières et qui voyait ses ressources pillées au profit de l’Allemagne nazie. C’est exactement ce que subissent les Centrafricains subissant l’occupation de leur pays par les nazis soudano-tchadiens et leurs valets centrafricains. Pour ce qui était de la France, en collaboration avec les autorités du gouvernement de Vichy, les nazis traquaient les Résistants et patriotes français, arrêtaient et déportaient les Juifs. La vie quotidienne des Français était difficile à cause des privations, de la peur et de la suspicion…C’est cette situation qui est imposée aux populations centrafricaines à travers toute la Centrafrique malgré la présence des forces internationales MISCA et SANGARIS. Tout l’est de la Centrafrique est entièrement sous occupation soudano-tchadienne. Tous les enfants soldats venus du Soudan et du Tchad rançonnent, violent à leur guise dans cette partie du pays sous occupation.

        En Europe, l’occupation avait pris fin le 8 mai 1945 avec la Libération de la France. La Centrafrique doit également être libérée de l’occupation des hordes de barbares nazis qui doivent être, préalablement désarmés par les forces internationales, conformément aux dispositions des résolutions du Conseil de Sécurité des Nations Unies, avant d’être remis à la Justice. Leurs hommes de main doivent être renvoyés dans leur pays, sans conditions, avant toute organisation d’élections. Le 15 septembre 2014 doit être, pour la Centrafrique, comparable au 15 Août 1945 pour l’Europe et le reste du monde avec le débarquement en Provence auquel avaient pris part des Combattants Centrafricain.

        En France, le gouvernement établit à Vichy sous la direction du maréchal Pétain (qui constituait le régime de la France pendant l’occupation allemande) était un régime autoritaire, corporatiste, antisémite et anticommuniste. Il pratiquait dès l’automne 1940 une collaboration avec l’Allemagne. En Centrafrique, les personnages des institutions de transit collaborent étroitement avec les assassins et criminels, bourreaux du peuple centrafricain, en confessionalisant, à marche forcée, la vie politique de notre pays, avec la ferme détermination d’en faire un pays placé sous le règne de la barbarie nazie tropicale. Quelques éléments des structures de trahison (transition), plus précisément ceux du CNT (Conseil National de Trahison) vivent en France financés par cette structure aux ordres pour cracher leur venin sur les morts des Centrafricains qu’ils accusent d’avoir toujours été des criminels.

        Les traditions séculaires centrafricaines n’imposaient pas aux Centrafricaines et aux Centrafricains des pratiques religieuses particulières. Les Centrafricains, croyants ou non, étaient libres d’exercer leurs droits de participation à la vie commune. Ils ne s’encombraient pas de clergés quelconques dans leur vie quotidienne. Le culte voué à YAMBISSI, GBANGUIRINGOU, NGAKOLA, YILINGOU…n’imposait aucune contrainte particulière. Les  Centrafricains n’ont pas de leçons à recevoir, de qui que ce soit, en matière de LIBERTE et n’accepteront pas qu’on vienne leur imposer des pratiques barbares totalement étrangères à leurs coutumes et traditions.

        De la même façon, le gouvernement établi à Bangui, depuis la destitution du premier guignol de l’Alliance de la mort dite Séléka, le soudano-centrafricain tête de pont de l’occupation, en janvier 2014, obéit, au doigt et à l’œil, aux injonctions de ceux qui l’ont investi, au point d’injurier le peuple centrafricain en lui imposant des institutions confessionnelles à la tête du pays au lieu de faire appel à des personnes totalement neutres pour mettre en place les bases de ce qui pourrait permettre de commencer à bâtir un ETAT sur le territoire centrafricain.

        La dame transitaire de l’Alliance de la mort (SELEKA), s’imaginant qu’elle pourra faire avaler aux Centrafricains et à l’opinion internationale la mise en scène selon laquelle elle disposerait d’une quelconque parcelle d’autonomie, fait dire à la radio, le dimanche 10 août 2014, le nom d’un des membres de la horde des barbares nazis soudano-tchadiens comme étant le chef du gouvernement de transit intestinal.

         Jamais, dans  l’histoire récente de la Centrafrique et en dépit de l’oppression exercée sur notre peuple par les différents régimes fascistes de type nazi, depuis 1960, que nous avons du subir, dans l’indifférence totale du reste de la communauté internationale, il n’a été question de confessionnaliser la vie publique centrafricaine, confessionnalisation qui a toujours été et est source de désordre ailleurs dans beaucoup de pays dans le monde.

        Pour notre part, peu importe l’appartenance religieuse de la Centrafricaine ou du Centrafricain appelé à gérer les affaires de la Centrafrique, ce qui est inacceptable c’est la mise en avant de la confession des concernés lorsqu’on leur demande de participer à la gestion des affaires publiques.

        Il n y a pas en Centrafrique des individus et des groupes d’individus caractérisés par leur appartenance religieuse. Il n y a que des Centrafricains libres et EGAUX DEVANT LES INJUSTICES ET OPPRESSIONS SUBIES PENDANT DES DECENNIES. Tous, nous avons faits l’objet de discriminations, sans discriminations, de la part des fascistes de type nazi qui ont sévi à la tête de notre pays pendant plus de cinquante ans.

        Le peuple centrafricain ne veut pas de la LIBANISATION de son pays, ni de la situation à l’irlandaise. Il refuse qu’on lui impose des catégorisations fondées sur des considérations d’opportunité religieuse. S’il y a eu des fascistes de type nazis qui se sont déguisés en curés, pasteurs, prêtres de tout acabit, en même temps qu’ils occupaient, illégalement, injustement les différentes sphères de la vie publique de notre pays, pour nous, ces énergumènes ne représentaient qu’eux – mêmes et en aucun cas ils n’étaient les représentants de notre peuple. Le prétexte insultant de la religion qui est utilisé pour nous assujettir ne aurait nous détourner de l’inexorable combat pour la conquête de la LIBERTE qui commande notre raison d’être.

        Nous ne reconnaissons pas le gouvernement d’assassins et de criminels nazis sous ordres de l’occupant à la tête de notre pays. Toute personne aimant la Centrafrique doit aider le peuple centrafricain à recouvrir sa dignité, comme les Centrafricains, à deux reprises (1914 et 1939-45), ont aidé les Européens à triompher de la barbarie nazie. Le combattant ENDJIAGO, de la garnison d’Afrique Equatoriale Française de BRIA en 1940, en Centrafrique, était de ceux qui, en participant à la formation du Bataillon de Marche N°2 (BM2), ont été les éléments fondateurs de la 2ème Division Blindée sous le commandement du général Leclerc.

        En raison de la poursuite de l’occupation, ce jour 15 Août 2014, de la Centrafrique par les barbares nazis soudano - tchadiens, les participants à la commémoration du soixante dixième anniversaire du débarquement des troupes africaines en Provence le 15 Août 1945, ont décidé de ne pas y associer les forces d’occupation nazie dans un pays dont huit cent ressortissants avaient vaillamment participé à la Victoire contre la barbarie nazie. L’Europe a une dette envers le peuple centrafricain qui a été parmi les premiers à participer à la lutte contre la barbarie nazie dès 1940. Le peuple centrafricain attend toujours la mise à disposition par les Européens, conformément aux résolutions des Nations Unies, des moyens humains et matériels, dans le cadre de l’EUFOR, pour la Libération totale et définitive de la Centrafrique.

        Tous les antifascistes du monde entier doivent se mobiliser pour la Libération de la Centrafrique de l’occupation nazie. Vendredi 15 Août 2014

        PASSEMA ENDJIAGO F. – cacdca@hotmail.com - +(33)6856119

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        15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 08:32

        CENTRAFRIQUE: MISE EN GARDE CONTRE LES POSTES PROPOSES A DES CRIMINELS

        Amnesty International invite Mme Catherine Samba-Panza, à veiller à ce qu’aucun poste au sein du gouvernement ne soit proposé à des individus soupçonnés d’infractions au droit international

         À la suite de la démission du Premier ministre centrafricain et de son gouvernement, Amnesty International a appelé les autorités centrafricaines concernées, notamment la présidente de transition,Catherine Samba-Panza, l’invitant à veiller à ce qu’aucun poste au sein du gouvernement ne soit proposé à des individus soupçonnés d’être impliqués dans des infractions au droit international. Pour Amnesty International, ces personnes doivent, au contraire, être traduites en justice dans le cadre de procès équitables à l’issue desquels, elles n’encourront pas la peine de mort. « Les autorités transitionnelles de Centrafrique doivent veiller à ce que les changements dans la composition du gouvernement ne débouchent pas sur une situation dans laquelle, les nouveaux membres du gouvernement se serviraient de leur position pour commettre de nouvelles violations des droits humains ou pour empêcher que des enquêtes efficaces soient menées contre eux-mêmes ou leurs alliés« , a déclaré Christian Mukosa, spécialiste de la République centrafricaine au sein d’Amnesty International.

        Cette organisation a reçu des informations dignes de foi indiquant que des personnes soupçonnées de graves atteintes aux droits humains tenteraient d’obtenir un poste au sein du nouveau gouvernement. L’appel de l’organisation intervient quelques heures après que le Premier ministre centrafricain, André Nzapayéké et l’ensemble de ses ministres ont présenté leur démission. Cette décision a fait suite à l’accord de cessez-le-feu signé le 23 juillet 2014 à Brazzaville, au Congo, par des représentants de groupes armés, y compris des anti-Balaka et de la Séléka, de partis politiques, de cultes et d’organisations de la Société civile. 

        Dans un rapport, intitulé « République centrafricaine: il est temps de rendre des comptes » et publié le 10 juillet 2014, Amnesty International citait des membres et des alliés des groupes anti-Balaka et de la Séléka soupçonnés d’être impliqués dans de graves atteintes aux droits humains et des violations du droit international humanitaire, notamment les anciens présidents François Bozizé et Michel Djotodia, des coordonnateurs anti-Balaka, comme Levy Yakété et Patrice-Édouard Ngaissona et des commandants de la Séléka, tels que Nourredine Adam. Ce rapport demandait que soient menées des enquêtes efficaces et que des poursuites judiciaires soient engagées dans tous les cas pour lesquels, il existerait suffisamment de preuves recevables d’implication dans des infractions au droit international. 

        Le 11 juillet 2014, un congrès de la Séléka a désigné Michel Djotodia, ancien président de République centrafricaine et Nourredine Adam, ancien commandant et ministre, comme les nouveaux président et vice-président du groupe armé, respectivement. Ces deux hommes sont sous le coup de sanctions de la part des Nations unies et des États-Unis pour leur implication présumée dans des violations des droits humains commises en République centrafricaine. « Si des individus soupçonnés d’être impliqués dans des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et d’autres graves atteintes aux droits humains sont autorisés à intégrer le gouvernement, ce sera un désastre pour un pays luttant pour mettre fin à l’impunité qui a alimenté une terrible violence pendant des mois« , selon Christian Mukosa« Au lieu de faciliter l’impunité, le gouvernement de transition doit veiller à ce que les membres des milices anti-Balaka et de la Séléka, leurs alliés respectifs et tous les autres individus et groupes soupçonnés d’être impliqués dans des atteintes aux droits humains et des infractions au droit international humanitaire soient traduits devant les tribunaux afin que le long parcours vers la justice puisse débuter pour les victimes en République centrafricaine« , a-t-il estimé.

        Par Source: PANA – 11/08/2014

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