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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 19:05

 bonne nouvelle pour le football centrafricain. Foxi Kéthévoama est en pleine forme. L’attaquant international centrafricain de Kecskémèt, (24 ans), a réussi un fantastique triplé, mardi 17 mai 2011 lors de la finale de la Coupe de Hongrie remportée par son équipe sur Ferencvaros (3-2).

Exceptionnel Foxi Kéthévoama ! Il a inscrit un triplé mardi en finale de la Coupe de Hongrie face au grand favori, Ferencvaros (3-2). Le virevoltant petit droitier a frappé par deux fois en moins d’un quart d’heure (2ème, 14ème), avant de réussir le coup du chapeau synonyme de break pour le siens en fin de match, d’une somptueuse reprise de volée (79ème). Kecskémèt prive ainsi son adversaire du soir du doublé. Foxi Kéthévoama remporte son premier trophée depuis son arrivée en Hongrie, en 2007, précise Centrafrique Football qui relaie l’information. A moins de trois semaines de la réception de la Tanzanie par les Fauves du Bas-Oubangui, l’ancien du FC 105 Libreville tient la forme de sa vie.

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 17:36

Vendredi 20 mai 2011520/05/Mai/201116:18

 

 

appareil-transportant-le-cercueil-de-Patasse.jpg

 

Arrivée de l'appareil transportant le cercueil du Président Ange Félix Patassé

 

Bozize-recoitle-cercueil-de-Patasse.jpg

 

 

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cercueil Patassé

 

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Le cercueil embarque dans une ambulance pour la morgue de l'Hôpital Général

 

 

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Mme Angélique Mougnan, veuve Bédaya Ngaro devenue veuve Patassé

 

 

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Bozizé et son épouse Monique, Touadéra et ses ministres, à gauche les enfants Patassé

 

Ziguele-a-l-arrivee-du-cercueil-Patasse.jpg

 

Martin Ziguélé et le MLPC venus accueillir le corps de Patassé

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20 mai 2011 5 20 /05 /mai /2011 17:21

Vendredi 20 mai 2011520/05/Mai/201117:36

 

 

 

cercueil Patassé

 

 

Ange Patassé

 

Bangui vendredi 20 mai 2011 - (Xinhua) - La dépouille de l’ancien président centrafricain Ange Félix Patassé, décédé le 5 avril dernier des suites de diabète, est arrivée jeudi soir à Bangui en provenance de Douala pour des obsèques officielles.

Le corps était accueilli à l’aéroport Bangui Mpoko par le président de la République François Bozizé et tout le staff gouvernemental, ainsi que des parents, amis et connaissances.

Un long cortège funèbre constitué des membres de la famille du disparu, de ses sympathisants ainsi que des partis de l’opposition réunis dans le Front pour l’Annulation et la Réorganisation des Elections (FARE 2011) ont accompagné le corps à la morgue de l’hôpital général de Bangui.

Vendredi dans la journée, à bord d’un commande-car, le corps de Patassé a sillonné les grandes avenues de Bangui pour permettre à la population un dernier hommage à celui qui avait conduit ses destinées pendant dix ans. Ensuite le corps sera déposé au domicile familial dans le 4ème arrondissement de Bangui pour la veillée funèbre.

Le chef de l’Etat, le président de l’assemblée nationale, le Premier ministre et autres personnalités du pays devraient passer tour à tour signer le livre de condoléances ouvert par la Mairie de Bangui.

Les obsèques officielles se dérouleront samedi sur l’avenue des Martyrs à Bangui, en présence du président de la République avant la remise de la dépouille a la famille pour inhumation.

Ange Félix Patassé, 74 ans, avait dirigé la Centrafrique de 1993 à 2003. Candidat indépendant à la dernière présidentielle en Centrafrique, il était arrivé deuxième après le président Bozizé.

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 23:16

Une réunion d’échanges avec les chefs d’entreprises
(Journal de Bangui 13/05/2011)


Le Directeur gérant d’Afrinex est venu présenter sa structure aux entrepreneurs centrafricains

La réunion d’échanges se tenait à la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Bangui. Le Directeur gérant de l’entreprise Afrinex (Afrique-Negoce-Export), Martin Achille N’GBODA a présenté aux entrepreneurs centrafricains, sa structure, ses objectifs et les offres de partenariats qui pourraient intéresser les milieux d’affaires en Centrafrique. Partenaires privilégiés des entreprises africaines et centrafricaines comme l’a déclaré son Directeur gérant, Afrinex entend offrir aux entreprises le meilleur choix des produits dans différents domaines au meilleur prix. Autrement dit, cette entreprise entend se positionner comme la passerelle entre les entreprises africaines, centrafricaines et le reste du monde.

Selon Achille N’GBODA, grâce à un réseau de fournisseurs européens, asiatiques et africains du domaine d’achat et d’approvisionnement en biens alimentaires et équipements industriels, son entreprise pourrait bien trouver aux entrepreneurs centrafricains et africains, des «produits au meilleur rapport qualité/prix en quantité souhaitée tout en leur garantissant le respect des normes établies au niveau international». Et Afrinex, selon son Directeur gérant, travaille en réseau avec une équipe dynamique à même de trouver pour les entrepreneurs africains qui le souhaitent, des produits correspondant à leurs besoins. Les entrepreneurs centrafricains ou africains pourront ainsi «faire l’économie des frais de prospection et de déplacement». Etant entendu que c’est cette «centrale d’achat de l’Afrique aux portes de l’Europe», qui se chargera d’apporter à l’Afrique et ses entrepreneurs, «des solutions adaptées à leurs besoins dans le cadre d’un partenariat.»

L’exposé a été bien apprécié par certains chefs d’entreprises présents à cette réunion. Comme en illustre la déclaration de M. Ghislain Mokamanedé, de la Chambre de Commerce et de l’Industrie en République Centrafricaine pour qui, «des partenariats du genre sont à encourager du moment où cela permet aux entrepreneurs centrafricains qui sont souvent confrontés à des problèmes d’achats et d’approvisionnements de certains produits en Europe ou dans certaines parties du monde de savoir compter sur des fils du pays qui ont des compétences et des possibilités d’affaires dans ces pays là». Fondé il y a plus de 10 ans, Afrinex est une nouvelle génération d’exportateurs ressortissants d’Afrique basés en France et qui travaillent dans le domaine de l’approvisionnement et de la gestion dans la grande distribution.

Par Fleury Koursany - 13/05/2011

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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 12:31

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Jeudi 12 mai 2011 4 12 /05 /Mai /2011 01:14

Centrafrique : Guy Samzun de l’UE apprécie le rapport des experts sur les élections

 

Par Fleury Koursany - 11/05/2011 JDB

C’était au siège de l’Union européenne (UE), à Bangui en présence des journalistes

Selon le diplomate européen, le Président de la République Centrafricaine leur avait a accordé avec l’Ambassadeur Haut représentant de la France en République Centrafricaine, Jean-Pierre Vidon, une audience au cours de laquelle ils ont débattu de plusieurs points. Le premier point discuté avec le président centrafricain, selon Guy Samzun, c’est la lettre de Mme Ashton, Haute Représentante de la politique étrangère, Vice-présidente de la commission européenne qui «appelait en substance les inquiétudes de l’Union Européenne dans ce processus électoral et qui incitait fortement la Cour Constitutionnelle à faire son travail en toute impartialité et toute équité avec tout le professionnalisme».

A propos des élections qui se sont déroulées en République Centrafricaine et le rapport plus ou moins explosif des experts de l’Union européenne, Guy Samzun déclare «ce rapport n’était pas de l’Union Européenne, mais plutôt des experts internationaux qui ont travaillé sur le financement de l’Union Européenne, sur le modèle européen. Ce rapport est trop inquiétant pour la démocratie en République Centrafricaine », car «de nombreuses irrégularités ont été relevées à savoir, des problèmes de dysfonctionnement, de désorganisations, de fraudes massives, de manipulations et de pressions des hommes et des femmes politiques, des autorités administratives et des forces de sécurité pour terroriser les électeurs et certains candidats. Ce rapport est la juste confirmation des faits. C’est tout ce qui a fait que l’Union Européenne et ses Etats membres qui défendent les valeurs démocratiques trouvent cela pénible».

  Les trois personnalités ont aussi débattu du communiqué de la porte-parole de Mme Ashton en ce qui concerne les restrictions à la liberté d’aller et venir en Centrafrique. Selon le diplomate européen, «les nombreuses barrières érigées sur des axes des provinces: sur ces barrières il s’y passe des choses peu orthodoxes empêchant certains citoyens centrafricains de circuler librement». A cela, il faut ajouter les quelques cas de détention et d’arrestations arbitraires en Centrafrique. Comme la décision du Chef de l’Etat d’empêcher une certaine catégorie de leaders politiques surtout de l’opposition, «même pour des raisons sanitaires» de quitter le territoire national.

 

Guy Samzun a également noté qu’avec le Chef de l’Etat, ils ont débattu de la situation des personnes détenues dans le cadre de l’affaire Rayan (du nom du supermarché qui avait été incendié). Allusion est ici faite aux membres la famille de Me Symphorien Balemby et de Jean Daniel Dengou arbitrairement mis aux arrêts depuis lors sans chef d’accusation tout en étant encore détenus à la prison de Bossémbélé, le cas du candidat Apollinaire Mbesa du parti RDC (Rassemblement Démocratique Centrafricain) sans pour autant oublier les multiples pressions faites sur Maître Fleury Hotto. Pour conclure, le diplomate européen a clairement mentionné qu’il a demandé au chef de l’Etat «de trouver tous les moyens pour ouvrir un dialogue entre les hommes politiques», selon l’article 8 de l’accord de Cotonou, seul moyen de sauver la facette de la tension postélectorale et la démocratie en République Centrafricaine. «L’Union Européenne n’est pas présente en République Centrafricaine pour des polémiques mais plutôt pour accompagner, aider, conseiller dans le bon sens», précise enfin Monsieur Guy Samzun.

 

Source : http://centrafrique-presse.over-blog.com/article-centrafrique-guy-samzun-de-l-ue-apprecie-le-rapport-des-experts-sur-les-elections-73656112.html

 

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CENTRAFRIQUE : LE GOUFFRE MORAL ET SPIRITUEL (1)

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Quand nous vivons ou lisons des évènements choquants tels que ceux rapportés par les deux articles nationaux du jour publiés plus tôt, nous ne pouvons que nous demander pourquoi tant de souffrances et de frustrations, parfaitement injustes, et donc révoltantes, pour les plus démunis d’une société comme celle du Centrafrique, naguère stable et prospère, du moins dans ses potentialités socio-économiques et son projet initial d’une vie de concorde épanouie. Ultimement,  on est fondé à se demander à quand la fin de ce cauchemar absolument immoral,  et donc insupportable ?

I. L’INJUSTICE HUMAINE : CAUSE FONDAMENTALE DE LA SOUFFRANCE DES CENTRAFRICAINS

Beaucoup recherchent la cause de la souffrance nationale actuelle dans des domaines autres que moral et spirituel :

  • Soit parce qu’ils ne connaissent pas le Seigneur des cieux, Créateur de toutes choses, y compris de la nation centrafricaine, héritage comme d’autres nations de Jésus-Christ (cf. Psaume 2), qui a établi Sa Loi Morale, infaillible et intransigeante en fonction de laquelle toute conduite doit se déployer, au ciel comme sur la terre des vivants ;
  • Soit parce qu’ils font délibérément le choix d’ignorer ces exigences morales de Dieu, car trop dures pour eux-mêmes mais, bien entendu, exigibles à souhait de la part des autres, surtout quand ce sont nos intérêts à nous qui sont en jeu…

Allons droit au but et constatons, premièrement, avec la Bible, que le Seigneur Dieu, dans Son essence-même, est un Dieu d’une justice à jamais parfaite et équitable et qui, par conséquent, jamais ne tiendra « le coupable pour innocent » (Exode 34 : 7), autrement, Il Se déjugerait et alors, plus jamais Il ne sera Dieu.

En foi de quoi, faire la politique de l’autruche par rapport à cette justice divine implacable et incontournable ne change rien aux données du problème de l’injustice dans le monde : elle existe, éternellement d’une part et, de l’autre, qu’on le veuille ou pas, elle s’exercera en l’encontre de quiconque l’enfreint, grand ou petit, mais à son heure, car ce Dieu, qui l’a souverainement établie, sait aussi laisser sa chance au coupable afin qu’il se détourne, volontairement et  à temps, du mal qu’il pratique continuellement, et qu’ainsi il vive, selon qu’il est écrit :

« 6  L’Éternel passa devant lui en proclamant : L’Éternel, l’Éternel, Dieu compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité, 7  qui conserve sa bienveillance jusqu’à mille générations, qui pardonne la faute, le crime et le péché, mais qui ne tient pas (le coupable) pour innocent… » (Exode 34 : 6 – 7),

Et :

« 11  Dis-leur : Aussi vrai que je suis vivant, le Seigneur, l’Eternel, le déclare, je ne prends aucun plaisir à la mort du méchant, je désire qu’il abandonne sa conduite et qu’il vive. Détournez-vous, détournez-vous donc de votre mauvaise conduite ! Pourquoi devriez-vous mourir, gens d’Israël ? » (Ézéchiel 33 : 11).

Ceux, par conséquent, qui prennent un malin plaisir à en faire voir de toutes les couleurs aux autres et, plus particulièrement, à ceux qui ne peuvent se défendre, ont tout intérêt, s’ils ne veulent pas être atteints dans leur vie-même, au moment où ils s’y attendent le moins du monde, ont tout intérêt à arrêter immédiatement leurs méfaits : la patience de Dieu n’est jamais illimitée ; tôt ou tard elle prendra fin. Radicalement. Et alors, en toute honnêteté, s’ils en sont encore capables, ils doivent admettre que leur extrême méchanceté a fini par les atteindre, et non Dieu ; ils ont fini par récolter ce qu’ils ont eux-mêmes semé, en abondance, contre la vie des autres.

En second lieu, sachons qu’il est fallacieux, oui : fallacieux, de lier ces actes d’injustice flagrante à des questions d’ordre économique, pour la simple raison que, concrètement, les paysans de l’arrière-pays, plus démunis économiquement que les puissants du pays, ne commettent pas d’injustices, parce qu’ils sont pauvres, à l’égard de leurs voisins ! Au contraire : quand par nécessité un paysan prélève une patate, un tubercule de manioc ou des légumes dans le champ d’un autre, il prend soin, dès le soir venu, d’aller en prévenir le propriétaire du champ, et de lui en expliquer la raison : la faim. Et rien qu’elle. C’est ce qui s’appelle de l’intégrité morale dans les relations citoyennes bien comprises, facteur de paix sociale et de stabilité dans les rapports humains au sein de toute communauté humaine digne de ce nom. 

Si donc un pauvre a le toupet de se montrer intègre dans sa conduite envers autrui et cela, en dépit de son extrême pauvreté, je ne vois personnellement pas à quel titre quelqu’un de mieux nanti justifierait ses actes injustes caractérisés à l’égard de moins nanti que lui.

En somme, prétexter de l’extrême pauvreté du pays, due par ailleurs à la gestion sciemment calamiteuse des ressources dont il recèle et cela, depuis des décennies, pour faire fi de toute droiture morale dans l’exercice de sa profession est un crime, vu le nombre surélevé des victimes innocentes qui en payent le prix. De leurs vies, en plus ! Que ceux qui, à tous les échelons de la hiérarchie sociale de la nation, y compris au sein de l’Église, se complaisent dans ce déni, abject, d’intégrité morale, se mettent un seul instant à la place de leurs victimes et admettent alors, pour valider leur position, si inique et criminelle, que leur propre vie vaut beaucoup moins que la nécessité de corruption à eux imposée. À ce rythme, combien de pauvres innocents survivront-ils encore dans le pays, d’ici quelques années ?

Et l’on s’étonne que le pays continue allègrement sa descente aux enfers, manifestation explicite de la colère divine contre le mal délibéré des-uns et des autres…

II. L’IDÔLATRIE : UNE ABOMINATION COUPABLE AUX YEUX DE L’ÉTERNEL DES CIEUX

La seconde véritable raison, qui appelle la malédiction de Dieu sur notre pays, plutôt que Sa bénédiction, relève de la propension des habitants du pays, indistinctement, à vouer un culte à de fausses divinités, incapables de faire le moindre bien à quiconque les invoque et, surtout, à les délivrer de la mort, quand celle-ci à grands pas avance vers sa victime.

Cette vérité, cardinale pour le bien-être des individus aussi bien que de toute nation, peut se vérifier aisément par les Écritures, qui affirment de la part du Dieu vivant pleinement révélé en Son Fils Jésus-Christ :

« 3 Tu n’auras pas d’autre dieu que moi. 4  Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici–bas sur la terre, ou dans les eaux plus bas que la terre. 5  Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival : je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu’à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent. 6  Mais j’agis avec amour jusqu’à la millième génération envers ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements » (Exode 20 : 3 – 6).

Historiquement, Canaan a été envahi et conquis par Israël pour cette raison d’idolâtrie :

« 9 Lorsque tu seras entré dans le pays que l’Éternel, ton Dieu, te donne, tu n’apprendras pas à imiter les pratiques horribles de ces nations-là. 10  Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui se livre à la divination, qui tire des présages, qui ait recours à des techniques occultes ou à la sorcellerie, 11  qui jette des sorts, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou prédisent l’avenir, personne qui interroge les morts. 12  En effet, quiconque se livre à ces pratiques est en horreur à l’Éternel ; et c’est à cause de ces horreurs que l’Éternel, ton Dieu, va déposséder ces nations devant toi. 13  Tu seras entièrement (consacré) à l’Éternel, ton Dieu. 14  Car ces nations que tu déposséderas écoutent les tireurs de présages et les devins ; mais à toi, l’Éternel, ton Dieu, ne le permet pas » (Deutéronome 18 : 9 – 14).

Puis s’en est suivi un avertissement des plus solennels à Israël :

« 19  Mais si vous en venez à oublier l’Eternel votre Dieu, et à rendre un culte à d’autres dieux, à les servir et à vous prosterner devant eux, je vous avertis aujourd’hui que vous périrez totalement. 20  Vous périrez comme les nations que l’Eternel votre Dieu va faire périr devant vous, parce que vous ne lui aurez pas obéi » (Deutéronome 9 : 19 – 20).

Mais alors, toujours au plan historique : l’Assyrie et Babylone ne vous disent-ils rien, par rapport à Israël ?

En 735 avant J.C., Tiglath-Piléser de l’empire assyrien conquit le nord puis l’est du pays, et en déporta les habitants (2 Rois 15 : 29). Plus tard, Salmanasar attaqua Samarie, capitale du Royaume israélien du Nord, et en prit possession en 721 avant J.C.  De la sorte, dix tribus d’Israël furent déportées, loin de la Terre Promise, pour cause d’abomination, et conformément à l’avertissement initialement reçu de Dieu (2 Rois 17 : 1 – 23).

Les deux dernières tribus, Juda et Benjamin, furent, à leur tour, déportées à Babylone en 597 avant J.C., par le roi Nébucadnetsar, pour les mêmes raisons. Comme quoi ce n’est jamais en vain que l’Éternel des cieux parle à Ses créatures, fussent-elles haut placées dans la société, ou non.

Pour ce qui est du Centrafrique, il y a lieu de craindre profondément la même sanction divine, depuis que ses élites aussi bien que les manants, en passant par les faux chrétiens au sein de l’Église de Jésus-Christ, passent leur temps à fréquenter les devins et autres guérisseurs de haute volée établis dans la société, et à se parer de gris-gris et autres bidules susceptibles de les protéger… mieux que Dieu… Pour preuve : le pays ne dispose-t-il plus, depuis au moins trois décennies, que de frontières poreuses, présageant du pire si la foi fallacieuse en des dieux fallacieux et impotents continue de se pratiquer, avec abnégation et sous divers prétextes, à travers l’ensemble du pays ?

Frères et sœurs centrafricains, très chers compatriotes, qui avez du prix aux yeux de notre Créateur : refreinons notre ardeur démentielle à détruire injustement et sciemment la vie de nos concitoyens, et à courir après des dieux dont les limites sont manifestes : ils ne peuvent délivrer ni de la pauvreté et, encore moins, de la mort. Pour ceux qui connaissent le Seigneur mais qui se sont éloignés de Ses préceptes moraux vitaux, il est encore temps de revenir à Lui, de tout cœur, pour être pardonnés et rétablis, auprès de Lui, dans un culte raisonnable et saint.

Pour ceux qui ne Le connaissent pas encore personnellement, il faut Lui faire confiance et, concrètement, Le prendre au mot, chaque jour qu’il donne à vivre, en Lui apportant tout souci personnel, de tous ordres, car le Dieu qui ne ment jamais et qui, jamais, ne déçoit quiconque vient sincèrement à Lui, a pris, sur Son Honneur éternel, l’engagement formel suivant :

« 28  Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos. 29  Prenez mon joug sur vous et mettez-vous à mon école, car je suis doux et humble de coeur, et vous trouverez le repos pour vous–mêmes. 30  Oui, mon joug est facile à porter et la charge que je vous impose est légère » (Matthieu 11 : 28 – 30).

Dans les années 70, je comptais moi-même, sans fausse honte, parmi ceux qui doutaient de la véracité de Sa Parole mais qui, par pure grâce, ont pu expérimenter, par la suite, la réalité de Son existence ainsi que Son extraordinaire puissance à tranformer, moralement, un cœur en le mutant, pour toujours, de la méchanceté quotidienne à un désir irréversible de sainteté, de paix et de justice.

Ne voulez-vous pas, vous aussi, Lui offrir la chance, unique, de faire de vous des citoyens toujours bien disposés à l’égard de leurs semblables, même à l’égard de leurs ennemis qui, c’est connu, ne recherchent rien d’autre que leur mort ?

C’est là, me semble-t-il, le seul point véritable de départ d’une vie citoyenne définitivement intègre et apaisée, source d’un bonheur inestimable et concret pour quiconque en bénéficie, en dépit de la dureté de la vie. Soyons, les-uns et les autres, des ambassadeurs intègres et consacrés de la paix sociale, en tout temps, pour une vie nationale apaisée et juste !

C. MABADA-MABAYE – Pasteur

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 13:20

Geoffrey Lembet, un fauve en cage

Dimanche, 08 Mai 2011 10:12

 

 

Geoffrey Lembet, un fauve en cage
A Sedan il est troisième gardien. En Centrafrique, il est titulaire en équipe nationale. Geoffrey Lembet, gardien des buts des Fauves du Bas-Oubangui, est un héros chez lui. En huit mois,  et grâce à lui, la République centrafricaine a progressé de 90 places au classement de la Fifa (112e).

 

Troisième gardien à Sedan, Geoffrey Lembet, 22 ans, incarne ainsi la nouvelle génération des Fauves du Bas-Oubangui, actuellement coleaders du groupe D des éliminatoires de la Can-2012 avec la Tanzanie, le Maroc et l'Algérie (4 points). « Personne ne nous attendait à ce niveau, mais nous n'avons rien à perdre. L'objectif consiste à nous qualifier pour la phase finale au Gabon et en Guinée. »

Appelé la première fois le 4 septembre 2010 contre le Maroc à Rabat (0-0), l'enfant d'Evry (France) où il est né, compte parmi les rares exilés européens, avec les frères Enza-Yamissi, Eloge (Troyes) et Manassé (Amiens), de l'équipe dirigée par Jules Accorsi. L'occasion d'entonner l'hymne national, appris en français, jadis chanté par sa maman, internationale de basket-ball dans les sélections de jeunes.

« En Centrafrique, on sent vraiment tout le pays derrière l'équipe. Lorsque nous avons affronté l'Algérie (victoire 2-0), les 20 000 places du stade Barthémy-Boganda de Bangui étaient déjà occupées à 10 heures, alors que le match n'était programmé qu'à 15 heures ! Je suis très fier de représenter mon pays. »

Paradoxalement, depuis son arrivée en 2008 à Sedan, en provenance de Viry-Châtillon, Geoffrey Lembet n'a disputé aucun match en Ligue 2. Barré par les entraineurs, il ronge son frein et assume un rôle de grand frère qu'il connaît bien puisqu'il a grandi au milieu de trois sœurs. « Les pros sont là pour encadrer les jeunes, mais tout se passe bien, car les résultats sont bons. J'attends désormais ma chance parce que mon ambition consiste à effectuer mes débuts ici. Je sais que le travail va finir par payer. Honnêtement, en 2009, je ne pensais pas signer mon premier contrat si vite. »

Au moment où ses coéquipiers partiront en vacances, le Sedanais préparera encore la réception de la Tanzanie le 4 juin à Bangui. Avec un goût de revanche puisqu'en trois matches, seuls les attaquants des Taifas Stars de Tanzanie ont réussi à prendre le gardien centrafricain en défaut. C’était le 26 mars dernier. Il a encaissé 2 buts contre 1 marqué.

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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 13:15
Dimanche 8 mai 2011 7 08 /05 /Mai /2011 01:29

 

 

 

Bozizé KNK ridicule

 

 

Ai- Rca- Vendredi, 06 Mai 2011 18:35 - Le président  François Bozize a présidé le 5 mai le premier conseil des ministres du gouvernement Touadera 3.

 « Vous voilà avec moi pour continuer à apporter votre abnégation, votre disponibilité, votre sens de la méthode et de l’organisation pour la conduite de la politique qu’à travers moi, le peuple centrafricain a de nouveau choisi », a déclaré François Bozizé lors du premier conseil des ministres depuis sa réélection.

« C’est le lieu de souhaiter la bienvenue à celles et ceux qui se trouvent pour la première fois au tour de cette table du conseil des ministres, lieu symbolique par excellence où les grandes décisions pour le pays se prennent », a-t-il poursuivi.

Pour M Bozize, la longévité de M Touadera à ce poste, de premier ministre, tient tout d’abord compte de ses qualités et également grâce à l’harmonie de pensée entre le chef de l’état , porteur d’un projet pour la nation et le premier ministre chargé de la mise en œuvre de cette politique.

Selon le chef de l’Etat, les gouvernements qui se sont succédé et conduits par M Touadera ont réalisé des avancées dans le domaine de la sécurité, de la paix,  de l’économie et de la renaissance internationale de la République Centrafricaine.

« L’Etat étant une continuité, rendre hommage aux gouvernements antérieurs est honorable puisqu’ils ont aussi posé des actes positifs dans l’intérêt de notre pays et qu’il revient à leurs suivants  de renforcer » a-t-il indiqué

En engageant leurs responsabilités respectives, M Bozizé a jugé  opportun de leur rappeler : « vous participez désormais à l’exécutif, vous gouvernerez c’est-à-dire vous allez gérer un pays. Vous déciderez pour la nation, et l’engagerez un peu plus résolument dans la voix de la paix, de la sécurité, du développement, c’est-à-dire de la reconstruction de l’état entreprise depuis le 15 mars 2003 ».

A  l’en croire,  son second mandat est placé sous le signe de l’espérance puissante et  cette espérance  « l’interpelle et interpelle le gouvernement et les forces vives de la nation. La flamme de cette espérance ne doit pas faiblir ».

Il a exhorté  le chef du gouvernement et son équipe  de tout mettre en œuvre pour entretenir et constamment attiser la flamme de cette espérance.

Le Premier ministre Touadera a pour sa part signifié que, la reconduction du chef de l’Etat par le peuple centrafricain à la magistrature suprême  est un pacte démocratique qu’il a signé avec la nation toute entière. Il s’agit, selon lui, pour François Bozizé   de reconquérir l’avenir, et de poursuivre la politique économique et sociale, le  fonctionnement de la démocratie centrafricaine et  continuer à bâtir un Etat fort et prospère.

« Pour honorer un tel pacte, vous avez bien voulu mettre en place un nouveau gouvernement qui doit faire preuve de grande efficacité et de rigueur d’autant  plus les aspirations auxquelles il doit répondre sont plus fortes » a souligné le Chef du gouvernement.

« Sortir la République du sous-développement et assurer le bien-être de son peuple », voilà le grand défi pour lequel le gouvernement Touadera 3 doit y faire face

Il convient de rappeler que le gouvernement Touadera 3  a été mis en place par un  décret présidentiel du 22 avril dernier.

Kabongo, Ai Bangui

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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 07:36
Mercredi 4 mai 2011 3 04 /05 /Mai /2011 03:30

 

 

 

12022011malonga

                Le président de la Cour constitutionnelle Marcel Malonga

 

Exclusivité C.A.P  !

Centrafrique : Le dilemme de la Cour Constitutionnelle

Par Fleury Koursany - 03/05/2011

Elle a été saisie par plusieurs candidats, sur des requêtes en annulation des scrutins pour «fraudes multiples»

 

Le 27 mars 2011, se tenait le second tour des élections législatives en République Centrafricaine. Plus d’un mois après, la décision de la Cour constitutionnelle en ce qui concerne le deuxième tour de ce volet électoral se fait attendre. Cette Cour a été saisie par plusieurs candidats, des requêtes en annulation des scrutins pour «fraudes multiples». Selon les dispositions de l’article 209 du Code électoral de la RCA, la Cour constitutionnelle dispose d’un délai de deux mois pour rendre sa décision motivée qui sera notifiée à chaque partie. Alors qu’elle n’a pas encore fini d’apurer les requêtes en annulation dont elle est saisie, la rentrée parlementaire est convoquée par décret présidentiel du 3 au 18 mai 2011. Certainement, sur la base des dispositions de l’article 108 du Code électoral qui dispose que «les candidats proclamés élus restent en fonction jusqu’à ce qu’il soit définitivement statué sur les requêtes en annulation».

Au cours de cette session parlementaire, les nouveaux élus devront mettre en place le bureau de l’Assemblée nationale ainsi que les groupes parlementaires. Avec la certitude que 13 députés de cette nouvelle Assemblée ont déjà vu leurs élections être annulées par la Cour constitutionnelle dès le premier tour. Cette même Cour devra encore se pencher sur les contentieux nés du second tour des législatives du 27 mars 2011. Qu’adviendra-t-il si la Cour constitutionnelle invalide encore plus d’une dizaine de circonscriptions électorales? Ce sera alors le quart de cette nouvelle Assemblée qui devra alors être renouvelée quand bien même les élus déchus de leurs sièges auront déjà contribué illégitimement à mettre en place le bureau et les groupes parlementaires avec la bénédiction des dispositions de l’article 108 du Code électoral.

On gagnerait plus à crédibiliser nos institutions en donnant la possibilité à la Cour de valider toutes les élections avant l’entrée en fonction des nouveaux élus. Pourquoi en est-il le cas pour le Président de la République qui ne prête serment qu’après la proclamation officielle de son élection par la Cour Constitutionnelle et le contraire pour l’Assemblée Nationale?

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 09:37
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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 10:42

Plus d’une vingtaine de corps de soldats des FACA tombés à Birao ramenés à Bangui

 

 

 

GP Boz

 

 

Bangui, 23 avril 2011 (C.A.P) - Selon des informations dignes de foi émanant des services de sécurité de Bozizé ayant requis l'anonymat, pas moins de 22 corps de soldats des FACA tombés lors des combats qui ont lieu le dimanche 17 avril vers Birao entre les éléments de la CPJP et ceux de UFDR appuyés par les FACA ont été ramenés à Bangui dans le plus secret et la plus grande indifférence.

 

Comme d’habitude, les autorités tant militaires que politiques du pays observent un mutisme total et un silence assourdissant sur ces drames qui résulte de l’autisme  de Bozizé. Quel nombre de mort faut-il atteindre pour qu’il se réveille afin de trouver une solution à la crise politico-militaire que vit le pays depuis tant d’années ?

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