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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 22:30
Mardi 13 août 2013

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En basket-ball, seul le parquet a toujours le dernier. Le courage, l'abnégation des fauves centrafricains ont fini par triompher ce soir à Ouagadougou face aux Lions du Sénégal.

 

Malgré diminués par de nombreuses absences, les fauves centrafricains ont réalisé un exploit ce mardi soir à Ouagadougou en battant les Lions du Sénégal sur la marque de 88 à 79.

 

En effet, cela fait déjà plus deux décennies que la sélection nationale centrafricaine n'a jamais battu le Sénégal toutes compétitions confondues. Les hommes de Fred Goporo qui ont fait fait d'un grand courage pendant toute la rencontre, ont réussi à briser la longue malédiction du passé en si'mposant brillament face aux Lions. Après avoir perdu de justesse (81-79) face au Burkina Faso dans la soirée du lundi dernier, la République Centrafricaine, grande nation du basket-ball par le passé avec deux titres continentales à prouver ce soir qu'il faudra compter avec elle à Abidjan en Côte d'Ivoire.

Max Kouguere - Mike Mokongo - William Kossangue ont été les grands artisans de cette belle victoire face à une équipe difficile manoeuvrer. Pourtant privés de leurs pivots, les fauves ont montré du caractère et envoient par la même occasion un sérieux message à leurs prochains adversaires du groupe C: Angola, Mozambique et le Cap Vert.

 

Le dernier match de préparation des "bamaras" sera demain face à l'Algerie toujours à Ouagadougou, ensuite les hommes de Fred Goporo s'envoleront pour Abidjan en Côte d'Ivoire.

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 12:06

13/08/2013 - "Justice J et Indépendance I maintenant !" - COMMUNIQUE DE FRATERNITE BOGANDA

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13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 12:02

 

DE L’INDEPENDANCE VIRTUELLE A L’INDEPENDANCE REELLE : FAIRE DU 13 AOÛT LA JOURNEE DE LUTTE POUR LA CONQUETE DE L’INDEPENDANCE DE LA CENTRAFRIQUE.

Par PASSEMA ENDJIAGO F.

Le 13 Août 2013

Un peuple INDEPENDANT est un peuple SOUVERAIN qui n’a de compte à rendre à personne dans la gestion de ses affaires, un peuple qui n’a pas à demander l’autorisation à qui que ce soit pour déterminer ce qui est bon ou mauvais pour ses intérêts.

L’INEPENDANCE RELLE doit conduire les nations à vivre selon le principe de l’INTERDEPENDANCE DANS LA COMPLEMENTARITE car l’INDEPENDANCE n’est pas l’autarcie, elle ne signifie pas qu’il faut vivre coupé du reste du monde recroquevillé sur soi – même.

L’INDEPENDANCE, la SOUVERAINETE c’est le droit de tout peuple de désigner LIBREMENT ses représentants c’est à dire les femmes et les hommes qui, dans une démocratie dite représentative, sont chargés de gérer les affaires du peuple et de lui rendre compte régulièrement.

En guise d’indépendance, depuis le 29 mars 1959, date du premier Coup d’Etat perpétré contre Barthélemy BOGANDA au profit de DAVID DACKO jusqu’à ce jour, le peuple centrafricain n’a jamais eu la liberté de gérer ses propres affaires, sinon que de voir des suppôts de l’étranger sévir impunément à sa tête pour l’humilier, piller ses richesses, le mépriser et l’humilier.

Spolié de sa souveraineté, le peuple centrafricain a toujours subi les raids agressifs et esclavagistes, la soumission, l’asservissement, l’humiliation, les brimades et voilà qu’aujourd’hui 13 août 2013, il continue à être  violé, torturé, frappé, méprisé et contraint de vivre terré comme une bête sauvage en pleine brousse sans eau, sans aliments, sans soins, abandonné de tous. Ses bourreaux ont l’audace voire le culot de clamer des démenties de cette abominable situation dans laquelle se trouve le peuple centrafricain en 2013.

C’est pourquoi nous faisons du 13 août une JOURNEE DE LUTTE POUR LA CONQUETE DE L’INDEPENDANCE DE LA CENTRAFRIQUE. Une lutte permanente car même conquise, l’indépendance peut se perdre par la trahison. La France a perdu son indépendance de 1939 à 1945. Les centrafricains,  parmi lesquels le soldat ENDJIAGO, ont contribué à la reconquête de la souveraineté de la France et à la libération de Paris le 26 août 1945.

Il ne faut pas trop se leurrer sur l’invincibilité « légendaire » des êtres maléfiques imbus d’esclavagisme qui nous ont toujours pris pour des sous – hommes, pratiquant à notre égards des RAZZIAS , profitant de ce que nous vivions, en ces temps,  par petites communautés appelées groupes ethniques. L’UNITE EST LE CHEMIN DE LA PUISSANCE DU PEUPLE. C’est pour cela qu’elle est inscrite dans notre DEVISE.

La division du peuple centrafricain en petits groupes ethniques s’est accentuée par les persécutions dont il a, pendant très longtemps, été l’objet de la part de ses être venus du Nord et Nord – Est de l’actuel SOUDAN et de KHARTOUM fondée en 1824 par les Egyptiens en vue de lancer des raids esclavagistes vers le sud où nous résidions.

 La soumission et les brimades que subit le peuple centrafricain aujourd’hui, en 2013, n’est pas une situation nouvelle car elle n’est que le prolongement de ce que le peuple centrafricain a toujours vécu. IL FAUT LUTTER POUR LA CONQUETE DE L’INDEPENDANCE REELLE. Cette lutte doit aboutir à la VICTOIRE. Pour nous galvaniser, nous devons nous attribuer comme devise « LE PEUPLE CENTRAFRICAIN VAINCRA ».

L’histoire nous apprend que les  CENTRAFRICAINS, au 19ème siècle, ont montré à ceux qui les ont longtemps soumis et brimés, que cela ne pouvait être définitif. Ainsi, en 1892 et 1893, les MANDJA battaient les hommes de MUHAMMAD AL-SANUSSI ; en 1896, les SARA NGAMA infligeaient de sanglants revers à leur assaillants ; en 1901, encore les BANDA LINDA repoussaient l’ennemi jusqu’à la rivière OUAKA, où MOHAMMAD AL – SENOUSSI se noya après avoir enregistré des pertes assez substantielles dans les rangs de ses troupes.

La SOUVERAINETE appartient à la NATION CENTRAFRICAINE quelle que soit l’origine de celles et ceux qui la composent, quelle que soit leur croyance religieuse ou philosophique. Personne, ni un quelconque groupe de personnes ne doit prétendre détenir une autorité qui n’émane du peuple centrafricain et lui imposer des pratiques, coutumes et croyances qu’il n’a pas choisi.

Les milliards provenant du trafic du diamant centrafricain peuvent permettre à leurs possédants de s’acheter toutes les armes et se payer le service de tous les mercenaires de la terre mais ceci ne pourra pas leur permettre de soumettre définitivement un peuple sur son propre territoire. Les institutions bancaires telle que la BANQUE DES ETATS DE L‘AFRIQUE CENTRALE n’encaisseront jamais cet argent du trafic, ce qui n’est rien d’autre que du blanchiment d’ARGENT SALLE. Il s’en rendent déjà  compte et doivent en tirer les conséquences pour se décider à libérer le peuple centrafricain. On ne s’improvise pas hommes d’ETAT.

L’exigence du peuple centrafricain en cette journée du 13 août 2013 est le retrait des troupes tchadiennes de la FOMAC, de tous les mercenaires introduits sur le territoire centrafricain, le renvoi dans leur pays d’origine de tous les aventuriers qui se sont installés sans autorisation du peuple centrafricain sur son sol et lui manquent de respect en le traitant de KONGO. Les CENTRAFRICAINS établis à l’étranger n’insultent pas les habitants des pays qui les accueillent.

TOUTE PERSONNE TRAITANT LE CENTRAFRICAIN DE « KONGO » DANS SON PROPRE PAYS DOIT IMMEDIATEMENT QUITTER LA CENTRAFRIQUE OU IL N’A RIEN A Y FAIRE.

 

 

Le président du CACDCA

 

F. PASSEMA ENDJIAGO

 

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 22:06
0 août 2013

 

 

 

Voici une mise au point que nous avons reçue du frère de François PEHOUA suite à la publication assortie d'une note de la rédaction, du communiqué de presse de l'association de femmes centrafricaines vivant en France et présidée par Mme Nicole PEHOUA née SOKONY, dont une douzaine avaient été récemment reçues par Mme Yamina BENGUIGUI la ministre déléguée chargée de la Francophoni.

 

La Rédaction 

 

Monsieur,

 

De Bruxelles en Belgique où je réside depuis plus de vingt cinq (25)ans, je suis toujours avec grand intérêt les nouvelles concernant notre pays, la République centrafricaine, dont la situation de tout temps me tient à coeur, à l'instar comme je l'imagine, de l'ensemble de tous nos compatriotes.


Venant de lire récemment le communiqué de presse N°1 du 31/07/2013, de "l'Association Femmes de Centrafrique, debout!", dont le texte ci-dessous a été reproduit dans votre blog : Centrafrique-presse.over-blog.com/,    


Permettez-moi de faire une mise au point formelle, pour clarifier une fois pour toutes, une situation susceptible de donner lieu à des interprétations tendancieuses ou erronées, afin d'éviter tout amalgame regrettable éventuel. A la lecture de ce communiqué de presse, j'ai appris que ladite association est présidée par Madame Nicole SOKONY, veuve de mon défunt frère François PEHOUA. 


Je voudrais rappeler ici que de son vivant, mon frère était largement apprécié dans ses multiples fonctions publiques, sportives et pour son patriotisme, tant en qualité de Haut commissaire au trésor, Ministre, Directeur national et Directeur central de la Banque des Etats d'Afrique centrale(BEAC), Président de la confédération africaine de basket-ball,

que de Président des partis politiques G.I.R.A  &  A.D.P.


Je tiens donc clairement à préciser que depuis son décès le 26 Août 2000, aucun membre de notre famille ne s'est engagé en politique. 

Par conséquent, je souhaite sincèrement que la mémoire de mon défunt frère soit respectée, et que notre patronyme ne soit nullement mêlé aux luttes politiques intestines qui auraient cours dans notre pays, "car aucun PEHOUA ne cherche actuellement à faire parler de lui par calcul politicien, en vue de se positionner sur l'échiquier politique national", comme suggéré dans la NDLR à la suite du texte du communiqué de presse.  

Ceci étant dit, Madame Nicole SOKONY, veuve PEHOUA, pourrait à titre personnel et comme tout citoyen centrafricain, se sentir libre de s'engager dans des actions politiques, sociales ou humanitaires de son choix, sans que cela n'implique en aucune façon la famille PEHOUA, dont je suis le doyen d'âge mâle.  


En vous priant de bien vouloir diffuser cette mise au point à la connaissance du public de vos lecteurs, je vous prie de croire, Monsieur, à l'assurance de ma considération distinguée./.

 

José-Maria W. PEHOUA

 

Ancien fonctionnaire des Nations Unies

Ancien Ambassadeur de Centrafrique à la retraite

Bruxelles (Belgique) 

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11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 08:00

10 août 2013 - COMMUNIQUE DU CACDCA SUR LE CAS BOZIZE Par PASSEMA ENFJIAGO F.

 

COMMUNIQUE DU CACDCA SUR LE CAS BOZIZE

 

LE GOUVERNEMENT FRANÇAIS DOIT OUVRIR UNE INFORMATION JUDICIAIRE SUR LE CAS BOZIZE YANGOUVOUNDA PRESENT SUR SON TERRITOIRE

Par PASSEMA ENFJIAGO F.

Le 10 Août 2013

Ce jour, samedi 10 août 2013, Monsieur François Bozizé Yangouvounda, qui a sévi à la tête de la CENTRAFRIQUE, lui imposant l’une des dictatures les plus abominables, du 15 mars 2003 au 24 mars 2013, déclare sur la Radio France Internationale(RFI): «Si l'occasion se présente, je souhaite reprendre le pouvoir».

Ce dangereux personnage, qui a infligé au peuple centrafricain les pires souffrances, depuis sa tentative de renversement du gouvernement, le 3 mars 1982,  pour, finalement arriver à s’emparer du pouvoir, le 15 mars 2003, commettant au passage des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité passibles de poursuites devant la Cour Pénale Internationale (CPI), envisage de «reprendre le pouvoir par la voie politique puisque la voie des armes ne vient que lorsque la solution politique n’est pas trouvée » en précisant que «ça a été toujours comme cela », en guise de provocation à l’encontre d’un pays qu’il a laissé en feu et en sang pour se réfugier paisiblement en France en compagnie de toute sa famille.

Pour le Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA), monsieur François Bozizé Yangouvounda, général félon, renégat imbu de couardise, doit rendre compte de ses crimes devant la Cour Pénale Internationale qui détient actuellement monsieur Jean Pierre Bemba, responsable congolais du MLC (appelé par Ange Félix Patassé au pouvoir à l’époque), dont les hommes ont commis des crimes de guerre en Centrafrique, de 2002 à 2003, du temps Bozizé était chef d’Etat major de l’armée centrafricaine

Des crimes graves et autres violations des droits humains ont été commis sous le règne de  François Bozizé Yangouvounda aussi bien à Bangui que dans les provinces: 

Des assassinats ; 
Des arrestations, séquestrations, détentions arbitraires et tortures ; 
Des destructions et incendies des maisons d’habitation ; 
Des enlèvements, exécutions sommaires et extrajudiciaires ; 
Des crimes économiques ; 
Des actes de nature à compromettre la paix publique. 


1. Des assassinats 

Dès sa prise de pouvoir en Mars 2003, monsieur François Bozizé Yangouvounda s’est illustré par des assassinats ciblés restés impunis jusqu’à son renversement le 24 Mars 2013: 

Le Capitaine KOYANGAO a été abattu au PK 12 à Bangui en 2004 ; 
Le Lieutenant ASSOMBELE a été assassiné dans son bar à Bangui en 2005; 
Le Lieutenant MAMADOU NGAÏSSONA Alfred, assassiné en 2005; 
Le Lieutenant MARZANE Apollinaire a été assassiné, et son corps jeté dans la rivière M’poko en 2006; 

Le Sergent-chef SANZE qui s’était réfugié au Bureau des Nations Unies en Centrafrique (BONUCA) suite à une rixe mortelle avec le Lieutenant YANGO KAPITA, a été livré à la gendarmerie. Il sera torturé, puis exécuté dans les locaux de la Section de Recherches et d’Investigation (SRI) de la Gendarmerie, et François Bozizé Yangouvounda lui-même déclarera plus tard sur les ondes de la radio nationale «ce n’est que justice »;

Maître Ignace BANDASSA, Avocat, a trouvé la mort suite aux bastonnades des éléments de la Sécurité Présidentielle le 12 Février 2006 à l’Aéroport Bangui-M’poko ; 

Les commissaires de Police Daniel SAMA et Hervé SETHE TREPASSE ont été assassinés en 2009 ; 

Charles MASSI, Colonel de l’armée et Ancien Ministre, en désaccord avec monsieur François Bozizé Yangouvounda, a été arrêté au Tchad en 2009 et remis à celui-ci qui, sans autre forme de procès, l’a fait exécuter ; 

Le Lieutenant HASSAN ALKAL, l’Adjudant KAMIS et plus d’une dizaine de personnes ont été froidement abattus par le lieutenant DOKABONA au cimetière de N’DRES le 23 Mars 2013 ; 

2 - Des arrestations, séquestrations, détentions arbitraires et tortures

Après l’incendie du magasin appartenant à son ami El AKRAS BASSAM,  François Bozizé Yangouvounda s’est personnellement déplacé sur les lieux du sinistre avant de passer par le Parquet où il a ordonné le »charcutage » de Me Symphorien BALEMBY alors Bâtonnier en exercice de l’Ordre des Avocats, et de Monsieur NDENGOU Jean Daniel, alors Premier Vice Président du Conseil Economique et Social, dénoncés par le commerçant EL AKRAS BASSAM, en l’absence de toute enquête judiciaire. Ces derniers étant contraints à l’exil, leurs familles et leurs employés ont été pris en otage et emprisonnés pendant deux ans à la prison militaire de BOSSEMBELE, sur instructions de François Bozizé Yangouvounda avant d’être libérés par la Cour de Cassation ; 

Une dizaine de douaniers et autres personnes étaient maintenus au Camp de Roux sur instruction de François Bozizé Yangouvounda pendant plusieurs mois en dépit d’une décision définitive de relaxe de la Chambre Correctionnelle de la Cour d’Appel de Bangui. Ces personnes n’ont recouvré la liberté qu’à la faveur du renversement du régime de François Bozizé Yangouvounda ; 

Le capitaine David NGAÏTOUA son pilote d’hélicoptère était devenu son prisonnier personnel depuis le 14 Mai 2012, sans aucune inculpation; 
Sous le fallacieux prétexte d’atteinte à la sureté de l’Etat certains expatriés ont été arrêtés, dépouillés de leurs biens, avant d’être expulsés manu militari à l’exemple de M.COHEN de nationalité française; 

Les douaniers BESSARANGAÏ Gilbert, HOPO GRENGBO Elie, BANDATIA Alain et autres ont été arrêtés à Bouar et déportés à Bossembélé sans aucune procédure par le Commandant Aimé Vincent BOZIZE alias Papy ; 

Des prisons spéciales ont été instituées au Camp militaire le Roux à Bangui et à la garnison militaire de Bossembélé, ville située à 155 kms de Bangui dans l’illégalité totale. Elles dépendent directement et uniquement de l’autorité de François Bozizé Yangouvonda qui y exerçait des exactions extra judiciaires; 

C’est dans cette prison de BOSSEMBELE qu’avait été détenu Serge MAGNAN, ancien collaborateur de l’un des acolytes de François Bozizé Yangouvounda qu’il a élevé au rang de ministre d’Etat aux finances, Sylvain NDOUTINGAÏ. Ce dernier avait été enlevé et séquestré pendant plusieurs mois sans que ses proches aient des nouvelles de lui au point que son épouse Anita Fernande Nelly née Ndamo étudiante au Sénégal, soit morte de soucis en laissant orphelin un bébé de 5 mois ; 

Des citoyens Centrafricains, Serge BIANGA, Crépin MOUSSA, Hassan OUSMAN, Abdel Kani DJIME, Brice Quentin GOUHOUTOU, Abdoulaye SENTENE, Nouhtou, Yaya Idriss, Amadou Tidjiane, Abdoulaye Hamat, Dido Hamat, Chaïbou Abraham, Théophile Malembo, Marcel Nzelou, Onun Egibe, Arthur Humé, Goni Mandja, Junior Ogrembé, Tano Max, étaient détenus dans cette sinistre prison destinée à recevoir les prisonniers personnels de BOZIZE et de sa famille, kidnappés par les militaires à la solde du clan Bozizé, sans aucun motif connu de la justice centrafricaine, ni mandat d’arrêt ; 

Aimé Vincent Bozize alias papy, Joseph François Bozize alias Jojo, Rodrigue Bozize et le capitaine GBANGOUMA arrêtaient, torturaient et séquestraient impunément des dizaines d’innocents à Bangui et en provinces où ils régnaient en maîtres absolus; 

Son fils Joseph François BOZIZE avait procédé à l’érection du Centre National de Basket-ball en un lieu de détention où il incarcérait les personnes qui le contrariaient ; 

Monsieur Joseph BENDOUNGA, Président d’un parti politique centrafricain de l’opposition, le MDREC fut passé à tabac sur ordre de M. François Bozizé Yangouvounda, après qu’il eut donné l’ordre à sa garde de l’expulser manu militari de la salle où se trouvaient également des diplomates. Il fut grièvement blessé à la tête ; 

DEDE SOMBO a été enlevé et torturé au cimetière de N’DRES par Teddy BOZIZE. 

3 - Des destructions et incendies des maisons d’habitation 

- Depuis décembre 2005, les forces de François Bozizé Yangouvounda, en particulier la Garde Personnelle, ont été pratiquement les seules responsables de l’incendie de plus de 10.000 habitations dans le nord-ouest de la CENTRAFRIQUE. Des centaines de villages ont été détruits à travers de vastes étendues du nord-ouest du pays. Les troupes arrivent dans les villages et tirent au hasard sur la population civile, forçant les habitants à fuir avant de réduire en cendres leurs maisons, les pillant parfois au préalable. En décembre 2005, les éléments de la Garde Personnelle ont incendié de 500 à 900 maisons dans la région de MARKOUNDA. Dans la région de BATANGAFO-KABO-OUANDAGO-KAGA BANDORO, il a été recensé 2923 habitations incendiées, dont plus de 1000, rien que dans la circonscription de OUANDAGO. A certains endroits, toutes les maisons de chaque village avaient été incendiées, sans exception. 

- De même, des destructions à grande échelle peuvent être constatées tout autour de la ville de PAOUA, sur toute la route vers l’est menant à NANA BARYA soit des centaines de kilomètres de villages détruits par les forces de sécurité de M. François Bozizé Yangouvounda. 

- Les forces de François Bozizé Yangouvounda ont commis des violations graves des droits humains, notamment des incendies d’habitations, lorsqu’elles ont repris le contrôle de villes et de villages fin 2006, ce qui s’est répété en mars 2007. 

Dans un conflit de l’Eglise Protestante de Kina où François Bozizé Yangouvounda a pris fait et cause pour son frère TOUANGAYE en faisant arrêter par les éléments de sa Garde Personnelle des diacres de cette Eglise et en ordonnant l’incendie de leurs maisons en guise de vengeance ; 

4 - Des exécutions sommaires et extrajudiciaires 

Cent dix neuf (119) exécutions sommaires sont imputables aux éléments de la garde personnelle de François Bozizé Yangouvounda dans le nord-ouest et le nord-est dont cinquante une (51) au moins commises depuis fin 2005 par une seule et même unité militaire, l’unité dite de la GP (Garde Personnelle) basée à Bossangoa et commandée à l’époque par le lieutenant Eugène NGAIKOISSE alias « le boucher de Paoua », assisté du Lieutenant Eric Danboy, et du soldat NGANAWARA, tireur d’armes lourdes qui s’est illustré par des meurtres de femmes et d’enfants abattus à la mitrailleuse sur l’axe Nana-Barya et Bémal en 2005 et 2006. On estime que les décès sur lesquels des informations ont été recueillies ne représentent qu’une infime partie des crimes imputables à cette unité ; 

Des squelettes humains ont été découverts dans une fosse à la résidence privée de François Bozizé Yangouvounda à Sassara, après sa fuite le 24 mars 2013. 

5. Des crimes économiques 

François Bozizé Yangouvounda s’est illustré à la tête de la CENTRAFRIQUE par ses crimes de prédateur sanguinaire des deniers publics : 

Les détournements de deniers publics imputables aux proches parents de François Bozizé Yangouvounda sont restés impunis comme le cas de la Mairie de la ville de Bangui. 

François Bozizé Yangouvounda, ses maîtresses, ses fils et certains de ses proches se sont adjugés des marchés publics qu’ils n’ont pas réalisés bien que les prix aient été perçus à l’instar du marché de réhabilitation du building administratif et celui de la construction du siège de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) par Edouard NGAISSONA, qui s’est par ailleurs illustré par le siphonage du Trésor Public par le biais des faux marchés d’Etat, de surcroit surfacturés. Le préjudice au détriment du Trésor Public qui peut s’estimer à plusieurs milliards de francs CFA reste à évaluer. 

La construction de l’immeuble abritant le Ministère des Mines a été confié par un marché de gré à gré par l’ancien Ministre des Mines Sylvain NDOUTINGAI à une entreprise dont ce dernier et son épouse étaient les actionnaires; 
BOZIZE et ses proches dont Fidèle NGOUANDJIKA se targuent de détenir plusieurs milliards à titre de fortune personnelle sans en justifier l’origine ; 

La boulimie du défunt régime s’est également traduite par une opacité dans la passation des contrats miniers et pétroliers, et dans l’octroi des licences d’importation des produits de première nécessité. La même pratique a fait rage dans le secteur des télécommunications, notamment dans le cadre de l’octroi et de la gestion des licences de téléphonie mobile, et du système de contrôle des appels internationaux dit Gateway. 

Des détournements importants dument documentés par des rapports tant des services nationaux de contrôle que par la coopération internationale, ont été opérés dans les régies financières (Trésor Public, Douanes, Impôts, Budget) et les sociétés du secteur parapublic (Socatel, ART, ENERCA, SODECA, SOCAPS, ARSP, COMIGEM, Fonds Minier, etc.). Ces rapports doivent être désormais exploités et une suite judiciaire donnée. 

Les prêts souscrits auprès de l’Inde pour la construction d’une cimenterie et la constitution de la Société Nationale de Transport Urbain (SONATU), avec ses installations techniques d’exploitation, a fait l’objet d’importants détournements. Le préjudice pour l’Etat centrafricain, qui doit rembourser ce prêt alors même que l’investissement prévu n’est pas réalisé, est important et les responsabilités réelles doivent être situées. 

D’importantes quantités de diamants et autres pierres précieuses ont été illégalement saisis dans des bureaux d’achat à travers le pays sur ordre de François Bozizé Yangouvounda et de son acolyte ancien Ministre des Mines Sylvain NDOUTINGAI courant 2008 et 2009. Le préjudice reste à évaluer ainsi que la destination des valeurs saisies. 

Le rapport de l’Inspection Générale des Finances sur les fonds publics alloués à la Commission Electorale Indépendante mise en place fin 2009 pour les élections de janvier 2011, a mis à jour des détournements importants de deniers publics. François Bozizé Yangouvounda, de son propre aveu, a délibérément mis sous le boisseau ce rapport. Il doit être exhumé et mis à la disposition de la justice. 

En violation des lois centrafricaines, François Bozizé Yangouvounda a créé en association avec son ami Armand IANARELLI une société censée lutter contre la fraude douanière, la SODIF, qui s’est plutôt érigée en administration parallèle des douanes en prélevant illégalement à son profit 33% des produits des saisies en douanes et revendues. De même des pratiques de fraudes à la Taxe à la Valeur Ajoutée ont été pratiquées à large échelle par cette société au profit de la famille BOZIZE. 

D’importants détournements de fonds ont été opérés au détriment du Bureau d’Affrètements Routiers Centrafricain (BARC) par un ancien collaborateur de François Bozizé Yangouvounda et ont donné lieu à des procédures judicaires dont l’exécution des décisions ont été bloquées par ce dernier. 

De même d’importants détournements de deniers publics ont été opérés sur ordre de François Bozizé Yangouvounda dans le cadre de la gestion du Guichet Unique de Douala. Le préjudice exact reste à évaluer. 

Des prélèvements importants ont été opérés en toute illégalité par François Bozizé Yangouvounda dans les caisses du Trésor Public et des sociétés du secteur para public pour des dépenses injustifiées, en sa qualité de Président du Comité de trésorerie et de Président du Conseil de surveillance des entreprises et offices du secteur parapublic. Comptable de fait, il doit justifier des dépenses non causées. 

7 - Des actes de nature à aggraver la situation extrêmement dramatique dans laquelle est plongé le peuple centrafricain

Répondant à la question de RFI sur ses maléfiques  ambitions, François Bozizé Yangouvounda affirme que « pendant le séjour ici, j’ai été entouré par des compatriotes qui sont venus me voir. On a discuté. Finalement nous sommes tombés d’accord pour mettre sur pied une structure qu’on appelle le Front pour le retour de l’ordre constitutionnel en Centrafrique (Frocca). L’objectif de notre structure, c’est suivre de près et dénoncer tout ce qui se passe au pays, afin d’informer l’ensemble de la communauté internationale qui semble n’être pas encore pénétrée de la grave crise, du drame qui se construit en République centrafricaine ».

Le gouvernement français doit prendre ses responsabilités et prouver aux yeux du monde qu’il n’a pas installé au pouvoir en CENTRAFRIQUE François Bozizé Yangouvounda, de 2003 à 2013, et qu’il n’est pas complice de des crimes de guerre et crimes contre l’humanité reprochés à ce personnage qui affirme sans vergogne qu’il y a « des rendez-vous sont en vue avec les autorités françaises... »

François Bozizé Yangouvounda, visé par un mandat d'arrêt international émis par la justice centrafricaine et transmis jeudi 30 mai 2013 à Interpol ne doit pas échapper à la Justice Internationale. Le gouvernement de la République française doit œuvrer dans ce sens.

Vu l’ampleur et la gravité des crimes et violations des droits humains, le gouvernement français doit faire ouvrir immédiatement une procédure judiciaire afin que François Bozizé Yangouvounda puisse répondre des crimes qui lui sont reprochés devant les juridictions compétentes. 

 

Le président du CACDCA

 

F. PASSEMA ENDJIAGO

 

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 17:30
8 août 2013

 

 

 

Bozizé libre de ses mouvements en France : il prêche et reçoit les officiels C'est une photo de l'ancien chef d'Etat François Bozizé en soutane de son église christianisme céleste. En acceptant de faire un témoignage devant un parterre des ouailles résidant dans une église périphérique de Paris. Un œil vigilant qui a vécu l’événement ahurissant a relevé l’information. L’ancien chef de l’Etat centrafricain, a profité de son séjour Parisien pour se rendre dans un lieu de culte, le dimanche 28 juillet 2013 dans une église africaine « en banlieue Parisienne ». Il était en soutane religieuse. Et monsieur François Bozizé faisait son témoignage spirituel devant les femmes, enfants et hommes de cette église qu'il avait fréquenté jadis avant de devenir chef d'Etat de la République Centrafricaine. heureux les dirigeants de cette église en accueillant un de leurs, nantis, qui a du remercier le bon Dieu. Et nous comprenons pourquoi les français lui ont grandement ouverts leurs portes. Il est sur que Bozizé est allé avec des mallettes pour un dépôt dans les banques françaises. 


Comme des Ancêtres et Anciens africains ont dit: "devant Dieu et devant les êtres humains".


("soutane pour le serment sous le regard de Dieu").


Le mot "séléka " que nous utilisons ici est un mot en langue internationale africaine Lingala. Et cela veut dire "serment". Donc, il ne faut pas confondre ce mot Lingala avec cette terminologie de ce conglomérat politico-militaire-financier riche de diverses nationalités(Séléka) qui ont renversé le président François Bozizé, son gouvernement, ses intérêts, son régime et aussi les intérêts étrangers qu'il défendait.

Quelques personnes du panafricanisme ont été surprises de voir (dans cette église de la région française Ile de France) cet Africain qui du temps de sa gloire , une pensée unique d'un certain occident l'avait travaillé pour contribuer à faire enfermer l' ancien chef rebelle congolais de la République Démocratique du Congo Jean-Pierre Bemba en laissant un champ libre à l'ancien chef de guerre des mercenaires Joseph Kabila. Ces personnes disaient que des Noirs Africains ne doivent pas livrer des Noirs Africains aux mains calculateurs des lobbies occidentaux; quel que soit le degré des torts de ces Noirs Africains présumés coupables ou coupables. Est-ce qu'un chef occidental a déjà livré un chef occidental pour une prison en Afrique. Mais chut! Silence. Monsieur Bozizé était venu se recueillir à l'église. 


Des responsables de cette église africaine lui avaient même accordé la parole. Mais chut! Silence. Dans des maisons de Dieu, la parole est à tous. C’est un principe.


Ce dimanche-là,28 juillet 2013,il est là dans cette église sur le territoire français. Il est devant cette foule du dimanche. Il a donné un témoignage spirituel. Flash!; une photo. La photo est l'information. Mais on ne vous dira pas le nom de cette ville de banlieue.

 
Source : www.ngambonangambo.com

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10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 17:20
10 août 2013
10 août 2013

 

 

 

 

 

RFI  samedi 10 août 2013 à 09:22  Par Ghislaine Dupont

 

Quatre mois après avoir été renversé par les rebelles centrafricains de la Seleka, Francois Bozizé sort de son silence. Le président déchu réside actuellement en France où vit sa famille. Comment juge-t-il la situation dans son pays ? Quelles sont ses ambitions ? Il répond aux questions de Gislaine Dupont.

 

 

RFI: Vous aviez demandé l’asile politique en France après votre renversement le 24 mars. Vous n’avez pas obtenu visiblement de réponse. Aujourd’hui vous êtes sur le territoire français. Est-ce que ça veut dire que les autorités françaises ont changé d’avis ?

 

François Bozizé: Je n’ai pas demandé officiellement. Si je suis ici, c’est tout simplement pour rendre visite à ma famille qui réside depuis toujours en France. C’est l’objet de ma présence ici.

 

Est-ce que vous avez déjà rencontré des dirigeants français comme par exemple le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius ?

 

Toutes les autorités se trouvent en vacances actuellement et c’est difficile de pouvoir rencontrer qui que ce soit. Mais il y a des rendez-vous en vue. On verra comment les choses vont se dérouler.

 

Là vous allez rester à Paris pendant quelque temps ?

 

Oui, j’y suis encore pour quelque temps encore.

 

Quelques semaines ?

 

(rires) Pour quelques semaines, oui.

 

Quelles sont aujourd’hui vos ambitions ?

 

Pendant le séjour ici, j’ai été entouré par des compatriotes qui sont venus me voir. On a discuté. Finalement nous sommes tombés d’accord pour mettre sur pied une structure qu’on appelle le Front pour le retour de l’ordre constitutionnel en Centrafrique (Frocca). L’objectif de notre structure, c’est suivre de près et dénoncer tout ce qui se passe au pays, afin d’informer l’ensemble de la communauté internationale qui semble n’être pas encore pénétrée de la grave crise, du drame qui se construit en République centrafricaine.

 

Est-ce que vous avez le projet de rentrer à Bangui ?

 

Pourquoi vous me posez cette question ?

 

Si vous voulez le retour à l’ordre constitutionnel, cela veut dire que vous voulez reprendre votre pouvoir ?

 

Oui reprendre le pouvoir. Si l’occasion se présente, je le ferai.

 

Par la voie politique ou la voie des armes ?

 

La voie politique puisque la voie des armes ne vient que lorsque la solution politique n’est pas trouvée. Ça a été toujours comme cela.

 

Justement, Bangui vous soupçonne d’avoir déployé des militaires de l’autre côté du fleuve Oubangui en RDC, notamment le capitaine Eugène Ngaïkosset qui s’y trouverait. Est-ce que vous disposez aujourd’hui de forces militaires ?

 

Non, ça c’est de l’invention. Pour le moment, Ngaïkosset est réfugié au Congo démocratique, c’est tout ce que je sais. Mais là ce ne sont que des supputations.

 

Comment expliquez-vous la déroute de votre armée qui n’a pas su vous défendre et défendre la capitale ?

 

J’étais sur le terrain moi-même le 22 et le 23 mars avec cette armée. Et nous savions que nous avions détruit une bonne partie de la capacité militaire de la Seleka.

 

Mais la Seleka a pris le pouvoir...

 

Oui, elle a pris le pouvoir parce qu’elle a été aidée par une puissance extérieure. C’est tout.

 

Laquelle ?

 

Vous la connaissez, je ne voudrais pas encore rentrer dans les polémiques. C’est bien le Tchad.

Votre ancien allié, Idriss Déby vous a lâché. Pour quelle raison ?

 

J’aurais voulu que vous lui posiez la question pour que je puisse mieux comprendre car de mon côté, je ne crois pas avoir de problème avec le Tchad et le président Déby. J’ai été surpris de voir que ce sont les forces de son pays qui sont venues parachever l’action des rebelles.

 

La Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) et d’une certaine façon l’Union africaine n’ont pas imposé à Michel Djotodia le retour à l’ordre constitutionnel et ont négocié la mise en place d’un gouvernement de transition. Est-ce que cela vous a déçu ?

 

Ça c’est du bricolage. Ça ne servira à rien. Comment voulez-vous que des criminels puissent faire quelque chose de sérieux au pays ? Le désastre, le chaos, le désordre que nous constatons actuellement.

 

Est-ce que vous avez encore des alliés dans la sous-région ?

 

J’avais des alliés. Nous étions tous des alliés. Mais la politique est ce que vous connaissez. Du jour au lendemain, ça peut devenir rouge, vert, jaune… Et il faut toujours s’attendre à cela. C’est ce que je vis malheureusement pour mon pays et pour le peuple auquel j’appartiens, c’est pénible de constater cela.

 

Sur qui comptez-vous aujourd’hui pour changer la donne et peut-être envisager de reprendre votre pouvoir à Bangui ?

 

Compter sur quelqu’un ? Non. Peut-être la France qui a été à nos côtés depuis toujours et qui maîtrise mieux le problème centrafricain dans la mesure où nos partenaires de l’Afrique centrale ont créé le fiasco dans la situation centrafricaine. La France est mieux placée pour pouvoir résoudre le problème avec la contribution de l’Union africaine. Nous pourrions arriver à faire quelque chose.

 

Vous espérez un jour retrouver votre fauteuil présidentiel ?

 

(rires) Je suis démocrate. Je respecte la Constitution de mon pays. Si je dois le faire, je peux le faire. Si je ne peux pas le faire, si le peuple me rejette, je me plierai à la volonté du peuple. Mais la démarche n’est pas une démarche brutale, c’est de voir les voies et les moyens qui peuvent nous permettre de sauver ce peuple, ce pays, qui a trop souffert.

  «Si l'occasion se présente, je souhaite reprendre le pouvoir»

 

 

 

 

 

RFI  samedi 10 août 2013 à 09:22  Par Ghislaine Dupont

 

Quatre mois après avoir été renversé par les rebelles centrafricains de la Seleka, Francois Bozizé sort de son silence. Le président déchu réside actuellement en France où vit sa famille. Comment juge-t-il la situation dans son pays ? Quelles sont ses ambitions ? Il répond aux questions de Gislaine Dupont.

 

 

RFI: Vous aviez demandé l’asile politique en France après votre renversement le 24 mars. Vous n’avez pas obtenu visiblement de réponse. Aujourd’hui vous êtes sur le territoire français. Est-ce que ça veut dire que les autorités françaises ont changé d’avis ?

 

François Bozizé: Je n’ai pas demandé officiellement. Si je suis ici, c’est tout simplement pour rendre visite à ma famille qui réside depuis toujours en France. C’est l’objet de ma présence ici.

 

Est-ce que vous avez déjà rencontré des dirigeants français comme par exemple le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius ?

 

Toutes les autorités se trouvent en vacances actuellement et c’est difficile de pouvoir rencontrer qui que ce soit. Mais il y a des rendez-vous en vue. On verra comment les choses vont se dérouler.

 

Là vous allez rester à Paris pendant quelque temps ?

 

Oui, j’y suis encore pour quelque temps encore.

 

Quelques semaines ?

 

(rires) Pour quelques semaines, oui.

 

Quelles sont aujourd’hui vos ambitions ?

 

Pendant le séjour ici, j’ai été entouré par des compatriotes qui sont venus me voir. On a discuté. Finalement nous sommes tombés d’accord pour mettre sur pied une structure qu’on appelle le Front pour le retour de l’ordre constitutionnel en Centrafrique (Frocca). L’objectif de notre structure, c’est suivre de près et dénoncer tout ce qui se passe au pays, afin d’informer l’ensemble de la communauté internationale qui semble n’être pas encore pénétrée de la grave crise, du drame qui se construit en République centrafricaine.

 

Est-ce que vous avez le projet de rentrer à Bangui ?

 

Pourquoi vous me posez cette question ?

 

Si vous voulez le retour à l’ordre constitutionnel, cela veut dire que vous voulez reprendre votre pouvoir ?

 

Oui reprendre le pouvoir. Si l’occasion se présente, je le ferai.

 

Par la voie politique ou la voie des armes ?

 

La voie politique puisque la voie des armes ne vient que lorsque la solution politique n’est pas trouvée. Ça a été toujours comme cela.

 

Justement, Bangui vous soupçonne d’avoir déployé des militaires de l’autre côté du fleuve Oubangui en RDC, notamment le capitaine Eugène Ngaïkosset qui s’y trouverait. Est-ce que vous disposez aujourd’hui de forces militaires ?

 

Non, ça c’est de l’invention. Pour le moment, Ngaïkosset est réfugié au Congo démocratique, c’est tout ce que je sais. Mais là ce ne sont que des supputations.

 

Comment expliquez-vous la déroute de votre armée qui n’a pas su vous défendre et défendre la capitale ?

 

J’étais sur le terrain moi-même le 22 et le 23 mars avec cette armée. Et nous savions que nous avions détruit une bonne partie de la capacité militaire de la Seleka.

 

Mais la Seleka a pris le pouvoir...

 

Oui, elle a pris le pouvoir parce qu’elle a été aidée par une puissance extérieure. C’est tout.

 

Laquelle ?

 

Vous la connaissez, je ne voudrais pas encore rentrer dans les polémiques. C’est bien le Tchad.

Votre ancien allié, Idriss Déby vous a lâché. Pour quelle raison ?

 

J’aurais voulu que vous lui posiez la question pour que je puisse mieux comprendre car de mon côté, je ne crois pas avoir de problème avec le Tchad et le président Déby. J’ai été surpris de voir que ce sont les forces de son pays qui sont venues parachever l’action des rebelles.

 

La Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC) et d’une certaine façon l’Union africaine n’ont pas imposé à Michel Djotodia le retour à l’ordre constitutionnel et ont négocié la mise en place d’un gouvernement de transition. Est-ce que cela vous a déçu ?

 

Ça c’est du bricolage. Ça ne servira à rien. Comment voulez-vous que des criminels puissent faire quelque chose de sérieux au pays ? Le désastre, le chaos, le désordre que nous constatons actuellement.

 

Est-ce que vous avez encore des alliés dans la sous-région ?

 

J’avais des alliés. Nous étions tous des alliés. Mais la politique est ce que vous connaissez. Du jour au lendemain, ça peut devenir rouge, vert, jaune… Et il faut toujours s’attendre à cela. C’est ce que je vis malheureusement pour mon pays et pour le peuple auquel j’appartiens, c’est pénible de constater cela.

 

Sur qui comptez-vous aujourd’hui pour changer la donne et peut-être envisager de reprendre votre pouvoir à Bangui ?

 

Compter sur quelqu’un ? Non. Peut-être la France qui a été à nos côtés depuis toujours et qui maîtrise mieux le problème centrafricain dans la mesure où nos partenaires de l’Afrique centrale ont créé le fiasco dans la situation centrafricaine. La France est mieux placée pour pouvoir résoudre le problème avec la contribution de l’Union africaine. Nous pourrions arriver à faire quelque chose.

 

Vous espérez un jour retrouver votre fauteuil présidentiel ?

 

(rires) Je suis démocrate. Je respecte la Constitution de mon pays. Si je dois le faire, je peux le faire. Si je ne peux pas le faire, si le peuple me rejette, je me plierai à la volonté du peuple. Mais la démarche n’est pas une démarche brutale, c’est de voir les voies et les moyens qui peuvent nous permettre de sauver ce peuple, ce pays, qui a trop souffert.

 

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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 12:21
Centrafrique. François Bozizé, l’ancien chef de l’Etat, en quête de soutien
Politiquevendredi 09 août 2013

L’ancien chef de l’Etat centrafricain, chassé du pouvoir en mars dernier, est actuellement en France. François Bozizé, qui vient de lancer un Front pour le retour de l’ordre constitutionnel en Centrafrique (FROCCA), a accordé une interview à Ouest-France. Il y dénonce les exactions des rebelles de la Séléka et l’indifférence internationale face à la crise politique et humanitaire qui afflige Bangui et le reste du pays.

 

Vous êtes désormais en France. En exil ? Ou dans l’attente d’un retour en RCA ?

 

Je viens de rejoindre ma famille en France ; je n’envisage pas de retour en Afrique dans l’immédiat. Avant ? J’ai séjourné dans les deux Congo, au Cameroun et au Kenya. Je voudrais d’ailleurs remercier les présidents congolais et aussi, tout particulièrement, le président camerounais qui a fait preuve de clairvoyance et d’humanité en m’accueillant chez lui pendant plus de deux mois. Pour l’instant, mon destin importe peu. Le peuple centrafricain souffre en silence et je veux réveiller l’opinion internationale. Ma préoccupation essentielle est de dénoncer ce qui se passe en Centrafrique.

 

Quel regard portez-vous sur la situation dans votre pays ?

 

La situation est dramatique. Les ONG présentes dans le pays n’ont de cesse de dénoncer de très nombreux cas de violations des droits de l’homme, des exécutions sommaires accompagnées de tortures et de mutilations. Elles ont aussi relevé des massacres de civil, des viols et la privation de la liberté d’expression. Le Bureau Intégré des Nations Unis en Centrafrique dénonce lui aussi de graves violations des droits de l’homme et des menaces sur les ONG. En province, les hommes de la Séléka ont tous les pouvoirs, les exécutions sont nombreuses chez les agriculteurs ou les éleveurs peuls. Plus de 1 500 morts ont été dénombrés et le fleuve Oubangui charrie tous les jours de nombreux cadavres. Sur le plan santé, la situation est déplorable, ainsi une épidémie de rougeole frappe les enfants à Bangui, mais ils ne peuvent être soignés car leurs mères ont peur de s’aventurer en ville pour les conduire à l’hôpital.

 

Quels reproches faites-vous au président Dotodjia et à son gouvernement ?

 

Ils sont très nombreux. Mais, le reproche principal est que le président autoproclamé Dotodjia veut islamiser notre pays. Dans une nation chrétienne à plus de 90 %, c’est grave, très grave même. Avant l’arrivée de la Séléka, les Chrétiens et la minorité musulmane vivaient en bonne entente. Maintenant, les Chrétiens sont persécutés. À la sortie de leurs lieux de culte, ils sont souvent molestés et dépouillés. Les églises sont pillées, voire détruites comme cela a été le cas à plusieurs reprises en province. Un autre exemple de la déchristianisation de la Centrafrique : l’élevage des porcs et sa consommation ont été interdits par les hommes de la Séléka en province. Ils ont aussi interdit la consommation de la viande boucanée. Plus grave encore, on assiste aussi à la conversion forcée à l’islam de jeunes chrétiens, avec l’obligation de porter le chapelet islamique.

 

Comment analysez-vous la défaite militaire qui a conduit à la prise de Bangui ?

 

L’armée centrafricaine a été défaite non pas parce qu’elle manquait de courage, mais parce qu’elle se battait contre une armée équipée et financée par des Etats riches, dont le Tchad et le Soudan. D’ailleurs, les combattants de la Séléka étaient majoritairement des étrangers, la preuve est que très peu d’entre eux parlaient le sango ou le français, nos deux langues officielles. Maintenant, notre pays est passé sous le joug de bandits qui ne s’entendent pas. Malheureusement, en participant au gouvernement de Monsieur Dotodjia, certains de mes compatriotes sont devenus des collaborateurs, et ce, soit par intérêt, soit parce qu’ils pensent à tort pouvoir peser sur la politique de l’occupant qui est totalement rejeté par le peuple.

 

Quels sont vos projets ?

 

Ma situation personnelle importe peu, c’est le devenir de la nation centrafricaine qui m’inquiète. En tant que seul ancien chef d’Etat centrafricain encore vivant, je me dois de dénoncer les crimes de ceux qui oppriment mes concitoyens. Aussi, je voudrais interpeller tous les chefs d’Etat de la sous-région, les démocraties européennes et bien sûr la France qui a l’habitude de régler nos problèmes, pour leur demander de nous aider à faire partir ces bandits et rétablir la légalité constitutionnelle.

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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 11:34
BASKET
Valencia - Interview de Romain Sato: « Je peux vous promettre que nous allons nous battre jusqu'au bout»

newsbasket-beafrika.com

Très attendu à Valence le 28 Août prochain pour passer la visite médicale avec ses coéquipiers, l'ailier centrafricain Romain Sato n'a pas attendu pour faire ses premières déclarations depuis l'annonce officielle de sa signature. 
Connu pour être un joueur au service de l'équipe, Sato est habitué à gagner et il est prêt à tout donner pour aider le roster du club espagnol déjà impressionnant.

Romain Sato est ravi de sa décision et il est très clair sur les raisons pour lesquelles il a choisi l'option de s'engager avec Valencia Basket: «C'est l'une des meilleures équipes en Europe et dans la Ligue espagnole. Je sentais que Valence était la meilleure option pour moi. Je suis très heureux et excité de faire partie de l'équipe de Valencia Basket "

Le nouveau joueur orange se définit comme «un joueur d'équipe, je travaille dur et j'essaie d'aider l'équipe à gagner. Je fais ce qui est nécessaire pour aider l'équipe à améliorer. Je suis compétitif et je veux toujours gagner. "

Sato à déjà joué ensemble avec son compagnon Justin Doellman de Valencia Basket au cours de la saison 2003-2004 avec Xavier University. L'ailier centrafricain estime que "c'est formidable d'avoir l'occasion de rejouer avec lui. C'est excitant de rencontrer un ancien "Musketeer" dans l'équipe".

Cet été, Romain est la dernière recrue de Valencia Basket et semble être confiant: "Il y a une grande opportunité et un grand potentiel pour réussir cette saison. Valence a toujours été une solide équipe dans le passé. Nous voulons tous faire un pas en avant cette année. "

Le succès a toujours accompagné Romain Sato tout au long de sa carrière en Europe. 
Depuis sa signature en 2006 avec le Montepaschi Siena, toutes les équipes qui ont signé le joueur centrafricain ont soulevé au moins un titre par saison. Quelque chose que l'intéressé n'a pas perdu dans ses habitudes avant de rejoindre Valence: «Je pense que je peux continuer à gagner à Valence. Nous ne pouvons promettre des titres, mais nous avons promis de se battre jusqu'à la fin. Nous jouons au basket-ball pour gagner des titres, c'est pourquoi nous travaillons si dur toute la saison. A la fin de l'année on veut soulever un trophée. "
Photo : BASKET Valencia - Interview de Romain Sato: « Je peux vous promettre que nous allons nous battre jusqu'au bout» newsbasket-beafrika.com Très attendu à Valence le 28 Août prochain pour passer la visite médicale avec ses coéquipiers, l'ailier centrafricain Romain Sato n'a pas attendu pour faire ses premières déclarations depuis l'annonce officielle de sa signature. Connu pour être un joueur au service de l'équipe, Sato est habitué à gagner et il est prêt à tout donner pour aider le roster du club espagnol déjà impressionnant. Romain Sato est ravi de sa décision et il est très clair sur les raisons pour lesquelles il a choisi l'option de s'engager avec Valencia Basket: «C'est l'une des meilleures équipes en Europe et dans la Ligue espagnole. Je sentais que Valence était la meilleure option pour moi. Je suis très heureux et excité de faire partie de l'équipe de Valencia Basket " Le nouveau joueur orange se définit comme «un joueur d'équipe, je travaille dur et j'essaie d'aider l'équipe à gagner. Je fais ce qui est nécessaire pour aider l'équipe à améliorer. Je suis compétitif et je veux toujours gagner. " Sato à déjà joué ensemble avec son compagnon Justin Doellman de Valencia Basket au cours de la saison 2003-2004 avec Xavier University. L'ailier centrafricain estime que "c'est formidable d'avoir l'occasion de rejouer avec lui. C'est excitant de rencontrer un ancien "Musketeer" dans l'équipe". Cet été, Romain est la dernière recrue de Valencia Basket et semble être confiant: "Il y a une grande opportunité et un grand potentiel pour réussir cette saison. Valence a toujours été une solide équipe dans le passé. Nous voulons tous faire un pas en avant cette année. " Le succès a toujours accompagné Romain Sato tout au long de sa carrière en Europe. Depuis sa signature en 2006 avec le Montepaschi Siena, toutes les équipes qui ont signé le joueur centrafricain ont soulevé au moins un titre par saison. Quelque chose que l'intéressé n'a pas perdu dans ses habitudes avant de rejoindre Valence: «Je pense que je peux continuer à gagner à Valence. Nous ne pouvons promettre des titres, mais nous avons promis de se battre jusqu'à la fin. Nous jouons au basket-ball pour gagner des titres, c'est pourquoi nous travaillons si dur toute la saison. A la fin de l'année on veut soulever un trophée. "
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9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 11:28
 

Ce qui est sûr, tout le monde ne semble pas ignorer que la République Centrafricaine doit sa démocratie au feu Président, le Général d'ArméeAndrée Kolingba, paix à son âme. Faisons un petit tour d'histoire pour ceux qui font semblant de l'ignorer.

En effet, après avoir démis le feu Président David Dacko de ses fonctions le 1ier Septembre 1981, André KOLINGBA créait le Comité du Redressement National (CRN) qu'il présidait jusqu'à sa dissolution en 1985. Ainsi, le 21 novembre 1986, un référendum permettait tout à la fois l'adoption d'une nouvelle Constitution et la désignation de Kolingba comme président. En 1987, celui-ci fonde leRassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), parti unique. En 1991, à la suite d'une série de grèves et de manifestations, il consent au multipartisme qu'il avait interdit . Kolingba gouverne la République Centrafricaine jusqu'en1993, lorsque, arrivé quatrième à l'élection présidentielle, il fait preuve du patriotisme en acceptant le verdict des urnes et cède sa place à Ange-Félix Patassé, d'où la naissance de la démocratie dans le paysAndré KOLINGBAest décédé le 07 Février 2010 à l'hôpital VAL DE GRÂCE à Paris. On peut dire que cette démocratie naît et meurt le même jour avec le départ du Président André KOLINGBA; puis perdre tout espoir de renaissance avec sa mort.

Alors, pourquoi ne pas redonner le pouvoir à ce Parti des démocrates (RDC) qui est le père même de cette démocratie défunte pour enfin la ressusciter?

Cependant, pour prouver la volonté des leaders du parti Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) à repasser à l'affaire en vu de faire renaître cette démocratie qui est la leur pour l'honorer la mémoire de leur Président Fondateur (le Feu, Président André KOLINGBA), le candidat aux élections présidentielles de 2011 du dit Parti, l’économiste Emile Gros Raymond Nakombo qui sera probablement candidat de ce Parti à la prochaine élection présidentielle de 2014, a décidé de ne pas rester bras croisé face à la souffrance du peuple centrafricain mais aussi et surtout d'être plus pratique dans ses actions.

Ainsi, dans un premier communiqué de presse qu'il avait lancé le 14 Avril 2013, il a décidé de mettre fin à son exil camerounais et de rentrer à Bangui pour aider à la reconstruction de la paix, de la sécurité et de la démocratie. Puis, dans un second communiqué de presse en date du 17 Avril 2013, il a dénoncé avec fermeté les graves atteintes aux droits de l'homme perpétrées par la coalition rebelle de la SELEKA et juge inadmissible que le gouvernement ne prenne pas les dispositions nécessaires pour mettre un terme aux troubles et violences dans la ville de Bangui et sur l’ensemble du territoire national.
Selon lui, le silence des Partis politiques, des ONG, de la Société civile, de la CEEAC, du Binuca et de l’UA est incompréhensible devant ces insupportables crimes commis dans le pays. Un démocrate soucieux et compatissant, il ne s'est pas limité seulement à des déclarations verbales ont l'habitude de faire les autres politiciens. Mais, il s'était rendu au chevet des victimes de ces hordes de la Seleka tout en leur portant son assistance multiforme et ceci au vu et au su de tout le monde.

Alors c'est claire que maintenant les centrafricains aiment les actes concrets comme le fait Emile Gros NAKOMBO. C'est ce qui fera de lui le candidat potentiel aux élections de 2014. Car, un vieux proverbe dit : "On reconnait les vrais amis dans les moments difficiles". Avec ces actes posés, on peut affirmer ouvertement qu'Emile Gros Raymond NAKOMBO est l'ami du peuple centrafricain et aussi le candidat de la renaissance!

 

Landry Roselin ASSENI NGBOH ANGUIN'MBI

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