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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 21:34
INTERVIEW En Centrafrique, il faut une intervention «longue, civile et militaire, et pas simplement humanitaire» dixit Rolland Marchal

Marchal

Le Président François Hollande, qui a alerté la communauté internationale cette semaine, en a pris conscience bien trop tardivement, regrette Roland Marchal, chercheur à Sciences Po et spécialiste de la Centrafrique. 
Roland Marchal est l’invité de RFI.
Son interview par Nicolas Champeaux

RFI : Le président français craint que la Centrafrique ne plonge dans un chaos similaire à celui de la Somalie. Cette prise de conscience de François Hollande, cette semaine, est-elle tardive ? Intervient-elle trop tard selon vous ?

Roland Marchal : Elle intervient très tard. On est même assez abasourdis, maintenant, de la grandiloquence du propos en sachant que, dès le mois de décembre, François Hollande ou ses diplomates, s’ils avaient écouté les hommes politiques centrafricains de l’opposition et les experts, savaient que l’entrée des rebelles dans la capitale se terminerait par un accroissement de l’insécurité, la terrorisation et la brutalisation de la population. C’est une situation extrêmement difficile qui dure. Et ce, malgré le fait qu’à certain moment, on a eu des périodes d’accalmie qui ont laissé espérer une normalisation dans la capitale.

Ce que personne n’avait imaginé, en tout cas certainement pas moi, c’était que cette violence vis-à-vis des civils durerait aussi longtemps, non seulement dans la capitale, mais également dans les régions. Aujourd’hui, l’essentiel de la population centrafricaine est terrorisée.

Evidemment ça doit appeler un certain nombre de questions, non seulement sur ce qu’il faut faire aujourd’hui, mais également pourquoi, pendant dix ans, on a soutenu un régime, celui de Monsieur Bozizé, qui s’est effondré aussi facilement. [Un régime] dont les institutions n’ont absolument pas répondu et dont les politiques ont été finalement aussi déficientes.

RFI : La responsabilité est partagée, dites-vous. Dans quelles mesures les exactions sont tout de même imputables à des groupes de la Seleka, qui est devenue au fil des mois une organisation sans cesse plus hétéroclite ?

Roland Marchal : Dans le mouvement vers Bangui et à Bangui même, ce groupe qui était quand même très peu nombreux – quelques milliers d’hommes, vraiment 2 000, 3 000 hommes – a recruté massivement. Et il a recruté dans des secteurs de la société qui étaient très souvent des marginaux sociaux et également dans les couches délinquantes de la société centrafricaine.

Evidemment à partir de là, on s’est retrouvé dans un cercle vicieux où, même si certains cadres de la Seleka voulaient jouer le jeu de la victoire militaire et de l’accession au pouvoir politique, une bonne partie de la Seleka pensait que l’essentiel, c’était le pillage et vivre sur la population de la pire façon possible, comme on le voit jusqu’à aujourd’hui, hélas !

RFI : Cette semaine la Seleka a été écartée de la mission du maintien de l’ordre. C’est une bonne chose à court terme ?

Roland Marchal : Dans les conditions actuelles, oui. Parce que, même si une partie de la Seleka, minoritaire mais réelle, veut une normalisation et y travaille, pour l’ensemble de la population de Bangui la Seleka est devenue l’expression du désordre et de la violence brutale contre les civils.

RFI : Les forces tchadiennes et soudanaises ont-elles une part de responsabilité dans le désordre et les exactions ?

Roland Marchal : Les membres du contingent qu’on appelle «soudanais» de la Seleka, c’est-à-dire essentiellement des combattants du groupe ethnique du président mais qui ont été recrutés au sud du Darfour, sont effectivement dénoncés par la population comme étant particulièrement violents. Ce qu’on peut pointer, c’est qu’il y a une interrogation sur le comportement des troupes tchadiennes. Ont-ils reçu des ordres de la présidence tchadienne ou simplement de leurs officiers ? A Bangui, ils ont été extrêmement partiaux dans leur attitude vis-à-vis de la population. Très souvent, en prenant le parti des gens de la Seleka contre la population civile et en ne respectant ni leur mandat, ni d’ailleurs en le mettant en œuvre, dès qu’il s’agissait de se retourner contre des combattants de la Seleka. Augmenter le nombre de troupes serait complètement inutile, s’il n’y a pas une vérification du mandat et une application du mandat de ces troupes.

RFI : Justement, la France se prononce en faveur d’une intervention et fait appel aux Nations unies et à l’Union africaine. Quel type d’intervention serait susceptible d’être efficace, selon vous ?

Roland Marchal : Le problème avec l’intervention, c’est toujours le même. Pour l’instant, on voit une intervention internationale sous une forme militaire, qui est plutôt la protection de l’action humanitaire et la protection des populations. Tout cela est beau, grand et moral. Le problème est que ça ne répond pas au problème tel qu’il existe. Et pas simplement depuis la victoire de la Seleka ! Il y a un effondrement ou une absence de l’Etat dans les provinces. Il faudra d’emblée que cette opération, si on veut qu’elle ait un sens, ne se limite pas à sa seule dimension militaire, mais ait une dimension politique qui vise à traiter les problèmes de la Centrafrique, qui sont beaucoup plus profonds que, simplement, le comportement de bandes d’assassins et de voleurs qui ont intégré la Seleka ou qui font partie de la Seleka depuis le début.

RFI : Une intervention qui impliquerait donc d’autres pays que ceux de l’Afrique centrale ?

Roland Marchal : Absolument. Il y a quand même une énorme inconnue sur le Tchad et son comportement discutable. Il y a également la passivité des autres Etats de la région. Que fait le Congo-Brazzaville, à part faire de Michel Djotodia un franc-maçon ? 
Que fait le Cameroun, qui est pourtant une grande puissance et qui a des moyens militaires, à part fermer sa frontière de temps en temps pour dire qu’il n’est pas content ? 
Donc, ça veut dire une présence longue, civile et militaire, et pas simplement tournée vers l’humanitaire.

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6 septembre 2013 5 06 /09 /septembre /2013 21:28
Mgr Dieudonné Nzapalainga, rempart face à l’anarchie centrafricaine

Dieudonne-Nzapalainga

LAURENT LARCHER | LA CROIX

Alors que la Centrafrique sombre dans le chaos, le rôle de l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, apparaît de plus en plus capital pour éviter le pire.

La foule était en colère, mardi 27 août, à l’aéroport de Bangui. Fuyant les exactions des éléments de la Séléka, l’ex-rébellion au pouvoir depuis le 24 mars, environ 3000 Centrafricains, selon des témoins, s’étaient réfugiés à l’aéroport international: terrorisés et excédés par le comportement des ex-rebelles qui, sous le couvert d’une opération de désarmement, les pillent et les violentent (au moins 11 morts parmi les civils). 

Alerté, l’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, se rend aussitôt sur place, traverse les barrages, gagne la piste, écoute les revendications de la population. Sa présence rassure les déplacés. Il est connu pour être un homme de paix, un homme qui ne recule pas devant la menace des armes pour apporter, au plus fort des accrochages, là de l’aide aux civils, ici de la nourriture et de l’eau.

Ce jour-là, il écoute les revendications de la foule. « Elle se sentait plus en sécurité sur la piste de l’aéroport que dans ses quartiers, explique à La Croix l’archevêque. Je leur ai demandé de nommer un comité chargé de les représenter. Ensemble, nous sommes allés rencontrer le chef de la Mission internationale de soutien en Centrafrique (Misca), la force panafricaine déployée en Centrafrique. Ce dernier s’est engagé à envoyer ses hommes dans leurs quartiers. Et j’ai obtenu que le président Djotodia reçoive ce comité, jeudi. » 

MGR NZAPALAINGA SAIT SE FAIRE ENTENDRE
Comme le montre ce dernier épisode, Mgr Nzapalainga sait se faire entendre pour le bien de son pays. Né le 14 mars 1967 à Mbomou dans le diocèse de Bangassou (sud de la RCA), Dieudonné Nzapalainga est prêtre de la congrégation des spiritains. Titulaire d’une licence de théologie obtenue à Paris au Centre Sèvres (jésuite), il a vécu en France entre 1998 et 2005: tour à tour aumônier des orphelins de la Fondation d’Auteuil et vicaire paroissial de Saint-Jérôme à Marseille. Il rentre ensuite en RCA prendre la direction régionale des pères spiritains. 

Mais l’Église centrafricaine est secouée par une grave crise, plusieurs évêques sont démis par Rome. En 2009, il est nommé administrateur apostolique de Bangui après la démission de Mgr Paulin Pomodimo. Et le 14 mai 2012, le pape Benoît XVI le choisit pour devenir archevêque de Bangui. Moins d’un an plus tard, alors que la RCA sombre dans le chaos et la violence (l’ONU estime que 1,6 million de Centrafricains sur 4,5 millions d’habitants ont besoin d’une aide d’urgence et 206 000 sont déplacés pour fuir la violence des bandes armées), il est aujourd’hui l’un des rares à intervenir efficacement pour le bien des Centrafricains.

LA RCA, UNE PRIORITÉ POUR LA FRANCE
Et il semble sur le point de réussir. À la fin du mois de juin, alors en route pour Rome afin de recevoir son pallium, il fait un crochet en France, organise une conférence de presse au siège de la Conférence épiscopale à Paris et diffuse une note sur le drame en cours. Mgr Luc Ravel, l’évêque aux armées, la transmet à ses contacts des ministères de la défense, des affaires étrangères et à l’Élysée. « On va remonter au plus haut niveau ces informations », lui répond-on. François Hollande en aurait pris effectivement connaissance, affirme l’hebdomadaire Jeune Afrique, et cette note aurait joué un rôle prépondérant dans la décision de mobiliser le centre de crise du ministère des affaires étrangères sur le sujet, le 30 juillet.

Désormais, la RCA est sur la liste des priorités de la politique étrangère française . Le 27 août, dans son discours à la conférence des ambassadeurs, le président français l’évoque avec force. Et la France espère obtenir, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU (fin septembre), une réunion internationale sur la Centrafrique. À Bangui, l’archevêque a eu vent de ces développements: « Je ne sais pas si ma parole porte si loin, réagit-il. Mais je sais l’état dans lequel vivent les Centrafricains. Ma mission de pasteur est de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour soulager leur peine. Et je le ferai. »

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 07:14

 

 

 

 

Je proposerai la mise en place d'un groupe de résistants Centrafricains du Sud Ouest pour initier  des actions concrètes afin de  lutter contre les forces du mal , je veux dire SELEKA qui a envahi notre pays et assassine, viole et détruit  tout sur son passage.

Cette proposition se fera le samedi 7 septembre 2013 pendant la réunion organisée à Bordeaux par l'observatoire de la bonne gouvernance à partir de 14h

 

046-copie-1

 

ALALENGBI SIMON

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4 septembre 2013 3 04 /09 /septembre /2013 22:52

Marwan Bienvenu Guinon

RÉVÉLATION 3 TRÈS LARGE DIFFUSION

JE TE DÉNONCERAI AU PEUPLE CENTRAFRICAIN
C'est en ces termes que NDOTODJA a déversé sa colère sur ZIGUELE après la publication par son parti le MLPC de la condamnation tardive des exactions de la seleka à Borabe et Boing. "Toujours en train de jouer à l'hypocrisie". "Tu voulais qu'on chasse Bozizé du pouvoir pour que tu es la chance d’occuper le présent fauteuil non!!!!!" Les messes de minuit avec tes amis socialistes de France qui on finit par tromper le président hollande ont suffit d'avoir le changement à Bangui et encore quoi encore????Le président Hollande par l'intermédiaire de son Ambassadeur m'a interpellé pour une mise en garde. Selon l'ambassadeur, le président Hollande dit qu'il a été induit en erreur par sa famille politique sur le situation en RCA. "Le président du MLPC a qui ont avait confiance nous a roulé dans la farine et nous sommes contraints de reconsidérer notre position par rapport à la RCA". Ziguélé a pourtant rassuré le président Hollande que la situation allait être calme après la prise de pouvoir de la Seleka et que la transition allait être un succès. "C'est ça le succès? dit l'ambassadeur. Quand on voit que 1 million et demi des centrafricains sont dans la brousse, les femmes violées, la descente aux enfers des nourrissons qui n'ont rien à manger, la choléra et autres maladies qui déciment désormais les centrafricains, la pauvreté des fonctionnaires qui ont perdu tous leurs biens. Les administrations saccagées, plus d'ordinateurs et autres outils de travail C'EST TROP. Je suis là pour assumer dit NDOTODJA, mais je ne peux pas supporter qu'on dise que je n'aime pas mon pays à cause du fait que toi Ziguélé, tu as raconté des énormités à tes amis blancs. En plus au lieu de m' être solidaire, tu commences à jouer le jeux des politiciens périmés. Je te tiens à l’œil Martin, je ne suis pas venu pour faire du mal, je suis là pour assumer, mais le mal ne vient pas de moi, je le dirai le moment opportun aux centrafricains et ils me croiront.

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4 personnes aiment ça.

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Zara Joy sa va ce savoir l'heure a sonner DIEU ne dors pas dheeeee!!!!!

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Martial Delacourt C'était juste un secret de polichinelle. Toute la casse politique centrafricaine est mouillée dans la prise de pouvoir du 24 mars. Maintenant qu'elle retrousse sa manche pour nous sortir de là. Sinon on avisera!!!

il y a environ une heure · J’aime · 3

Marwan Bienvenu Guinon Moi je n'attend pas de voir, ou vivra , c'est maintenant , le changement en RCA , alors HOLLANDE je suis là...

il y a environ une heure · J’aime · 2

Clotaire Ngoumbango Un secret de polichinelle! La solution est là, il suffit d'ouvrir les yeux !

il y a 59 minutes · J’aime · 1

Marwan Bienvenu Guinon oui

il y a 59 minutes · J’aime · 1

Cyrille Koe Il prepare les compagnes, quel secret ? pourquoi ne pas le dire maintenant ? pourquoi il est incapable de payer les rebelles de sa tribu ? et enfin de compte les centrafricains meurent tous les jours.

il y a 40 minutes · J’aime

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3 septembre 2013 2 03 /09 /septembre /2013 18:20

Quelques morceaux choisis

La délégation centrafricaine à l’afrobasket était composée de 27 personnes dont 10 joueurs pour 27 dirigeants

Les propos de Djento Ouambo recueillis auprès de G. Gilbert Gresenguet. Gilbert aurait mis en cause tout le monde sans exception en allant jusqu'à pointer du doit le LAXIME du premier ministre Nicolas Tiangaye. D'après Djento,  Mr Tiangaye aurait peur de demander des comptes à son ministre des sports Abdoulaye Hissein et à Gazambeti qui ont empochés à eux 2 la somme de 28 millions. 11 millions Gazambetti et 17 millions Hissein. Gilbert aurait enfumé tout le staff sans exception à Djento pour se dédouaner des affaires et percevoir ses frais de mission de 800 000 FCFA pour avoir fait acte de présence à Abidjan.

To be continued…

 

On en a marre de ces criminels sociaux qui profitent de la jeunesse centrafricaine pour s'offrir des voyages aux frais des contribuables centrafricains.

 

On en a marre de ces criminels sociaux qui profitent de la jeunesse centrafricaine pour s'offrir des voyages aux frais des contribuables centrafricains.

On en a marre de ces criminels sociaux qui profitent de la jeunesse centrafricaine pour s'offrir des voyages aux frais des contribuables centrafricains.

 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 14:31
Pour sauver le lac Tchad, l’Ubangi et le barrage d’Inga, débit menacé ! 


Imaginez –scénario catastrophe toujours possible – le lac Moero (Katanga) s’assèche progressivement jusqu’à perdre plus ou moins quatre kilomètres carrés de son étendue avec ce qu’une telle situation peut entraîner comme conséquence sur son écosystème.

C’est ce qui est malheureusement arrivé au lac Tchad qui a donné, comme le fleuve Congo, son nom à la République du Tchad.

Ce pays s’en alarme à juste titre et ameute déjà la communauté internationale pour le sortir de cette mauvaise passe. Du coup, tous les regards se portent comme des rapaces affamés (assoiffés plutôt) sur la République démocratique du Congo réputée détenir des potentialités naturelles inépuisables dont le bassin hydraulique à revendre, pourrait-on être tenté de dire.

Et c’est malheureusement les   eaux de la RDC qui suscitent, comme le sont d’ailleurs d’autres de ses richesses naturelles, la convoitise du Tchad, mais aussi de tous ceux qui considèrent que la solution à la sécheresse du lac du même nom passe par la possibilité de transférer c’est bien de cela qu’il s’agit les eaux de la rivière Ubangi, frontalière avec la RDC comme avec le Congo Brazzaville, cers ce pays semi saharien.

Seulement voilà, pour légitime que puisse être la démarche du gouvernement de N’Djamena et sous réserve de la réaction des autorités congolaises compétentes tant il est vrai que solidarité africaine obligeant en cas de calamité naturelle comme celle qui frappe en ce moment le Tchad, ce pays est en droit d’attendre l’aide des autres, la RDC court elle-même le risque de connaître la même difficulté.

A ce propos, Didas Pembe, ancien ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale et actuellement à la tête d’un parti politique- Peco- (Parti écologiste congolais) est monté lundi au créneau pour présenter le danger que peut constituer une telle éventualité.

Contrairement à certains experts qui préconisent déjà la possibilité de ‘’creuser un tunnel’’ devant relier la rivière Ubangi au lac Tchad avec pour finalité d’alimenter ce lac, Didas Pembe qui ne rejette pas à priori cette possibilité, n’en suggère pas moins que cela puisse préalablement faire l’objet d’une étude de faisabilité autour de cette question.

Pensez, par exemple, a-t-il fait remarquer, qu’avec le réchauffement climatique qui donne des tournis à tous les pays du monde, au point même d’instituer une conférence sur le changement climatique justement, le Nord-Ubangi n’est plus navigable depuis bientôt quatre mois. Le changement climatique aidant, la pluie ne tombe plus comme autrefois dans cette partie de la République. C’est dire que le bassin du Congo souffre lui-même des effets pervers de l’avancée du désert de Kalahari.

Recourir à l’embouchure du fleuve Congo ?

Pour certains analystes, faute de détourner une partie des eaux de l’Ubangi vers le lac Tchad à travers un tunnel, on pourrait recourir, au mieux, à l’embouchure du fleuve Congo.

Cette solution, au-delà du coût des études de faisabilité qu’elle pourra impliquer et de l’investissement pour matérialiser ce projet, serait l’idéal. Tout simplement parce que alimenter le lac Tchad à partir de l’Ubangi qui est elle-même déjà confrontée à une sécheresse lente que seul n’explique en ce moment que le réchauffement climatique, aurait pour conséquence immédiate la baisse sensible du débit du barrage hydraulique d’Inga dans la mesure où pour le moment, le cours du fleuve Congo est constant, n’obéissant qu’aux cycles saisonniers.
Voilà pourquoi des sources proches du ministère de l’Environnement, en l’absence d’une décision officielle du gouvernement congolais, estiment non sans raison qu’il convient, à ce stade, de constituer une commission chargée de connaître les tenants et les aboutissants de cette question de manière à en maîtriser les causes exactes ayant conduit à la brusque sécheresse du lac Tchad.

La même source pense qu’on ne peut pas toucher à l’Ubangi sans s’assurer des conséquences que peut entraîner son détour sur son propre débit.

On ne le dira jamais assez, navigable toute l’année avec tous les avantages qu’en tirent ses riverains en termes de mouvements des personnes et des marchandises, sans compter la pêche artisanale qui fait vivre des familles entières, l’Ubangi n’est plus aujourd’hui navigable que sur une période de quatre mois. On peut s’en inquiéter et c’est dire combien ce projet ne présente aucun intérêt pour la RDC. D’autant que le Tchad lui-même ne l’a pas encore officiellement présenté pour examen et discussion éventuelle au gouvernement congolais.

Quoiqu’il en soit, le gouvernement de N’djamena a-t-il lui-même déjà évalué l’impact financier d’un tel projet, à la limite pharaonique, et quelles sont les dividendes que la RDC peut en tirer sans mettre en danger ses propres intérêts ?
La baisse du débit autant de l’Ubangi que du fleuve Congo ( y compris la menace qui planerait sur le niveau des eaux du barrage d’Inga), ainsi que d’autres aspects environnementaux de tous les riverains sont de ceux-là. Il convient donc d’en tenir compte.

C’est plus qu’un impératif. Car après la guerre des minerais qui a embrassé l’Est du pays, la guerre du pétrole qui semble se profiler à l’horizon aux frontières angolaises et ougandaise ; voilà la RDC exposée à la guerre de l’eau.

Il faut veiller au grain.



Jkalm
Kinshasa, 11/11/2010 (Uhuru, via mediacongo.net)
 
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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 11:13

26 août 2013 - QUAND LES CENTRAFRICAINS DU BM2 LIBERERENT PARIS EN AOUT 1945

  

QUAND LES CENTRAFRICAINS DU BM2 LIBERERENT PARIS EN AOUT 1945

Par PASSEMA ENDJIAGO F.

Le 26 Août 2013

Le 25 août 1945, sur la place de l’Hôtel de ville de Paris, le général de Gaulle prononçait la célèbre formule « Paris outragée, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré… ».

Aujourd’hui, dimanche 25 août 2013, les Parisiens, autour de leur Maire, Bertrand DELANOY et les élus de la capitale, rendent hommage aux libérateurs, aux résistants qui, il y a 69 ans, ont bouté hors de la Ville l’occupant nazi. Parmi les libérateurs de Paris, il y avait des soldats CENTRAFRICAINS qui avaient combattus avec tant de bravoure, or la Centrafrique est depuis outragée, brisée, martyrisée, mais personne ne veut entreprendre quoique ce soit pour qu’elle soit libérée.

Après l’appel du 18 juin 1940, suite à l’invasion de la France par l’Allemagne nazie, le 23 octobre 1940, le général de Gaulle arrive à BANGUI en provenance de DOUALA pour chercher la participation de nos pères à la libération de la France. 

Le 1er novembre 1940, le Commandant René de Roux, de la garnison de BANGUI, met sur pied une unité de marche, appelée Bataillon de Marche N° 2 (BM2), destinée à participer aux combats futurs de libération de la France. Des centaines de CENTRAFRICAINS, dont KOUDOUKOU, DOUMBIA, ENDJIAGO, KOUDOUSSARAGNE, ANGBADROU, MOUNIRO….ont ainsi été mobilisé pour cette entreprise. La Bataillon de Marche de l’Oubangui (BM2) était réparti en cinq (5) groupes :
      - un groupe franc commandé par le sergent-chef Conus,
      - la 5e Compagnie avec le capitaine Amiel,
      - la 6e Compagnie avec le lieutenant Hautefeuille
      - la 7e Compagnie avec le lieutenant Ferand
      - la 7e compagnie d’accompagnement avec le capitaine Duché de Bricourt.

Le 25 décembre 1940, les CENTRAFRICAINS quittent BANGUI pour Brazzaville et Pointe Noire d’où ils partirent vers Port-Soudan, via l’Afrique du Sud. Ils n’arriveront à destination que le 9 avril 1941 après la fin des combats en Erythrée.

Après avoir rejoint d’autres unités de la division Legentilhomme à Qastina en Palestine, les combattants CENTRAFRICAINS prendront part à la campagne de Syrie, où ils se distingueront lors des combats de la route des Djebels (Djebel Galaat Hassane, Djebel Bou Atriz) et de la prise de Damas (21-22 juin 1941). Ils participèrent ensuite au maintien de l’ordre dans la région de Homs (Syrie), à Alep et sur les bords de l’Euphrate.

Après avoir contribué à la reddition de la garnison allemande d’Halfaya, les combattants CENTRAFRICAINS vont participer aux opérations précédant le siège de Bir Hakeim (février-mai 1942). Chargés de la défense du secteur nord-ouest, l’un des plus violemment attaqué par les troupes de l’axe, ils perdront durant de furieux combats près de 40% de leurs effectifs (dont plusieurs centaines de tués).

Revenus à Beyrouth en juillet 1942, les combattants CENTRAFRICAINS sont passés en revue par le général de Gaulle le 12 août. En leur décernant une citation à l’ordre de l’armée le 28 août 1942, de Gaulle évoquera en ces termes le BM2 : « Blancs et Noirs de l’Oubangui, étroitement unis, ont donné dans la campagne 1941-1942, un bel exemple de patriotisme et de valeur militaire ». Le 2ème Bataillon de Marche de l’Oubangui (BM2) sera fait compagnon de la libération le 20 novembre.

Au début de décembre 1942, les combattants CENTRAFRICAINS sont envoyés à MADAGASCAR où ils débarquent à Tamatave à la fin de février 1943.

De retour à BANGUI le 24 octobre 1943, nos pères, les combattants CENTRAFRICAINS, étaient triomphalement accueillis.

En mars 1944, nos papas combattants repartiront pour la France où ils n’y parviendront qu’au début de 1945 pour prendre position devant la poche allemande de Royan dont ils enlevèrent plusieurs positions à la mi-avril.

Le 18 juin 1945, le BM2 marche en tête des Forces Françaises Libres (FFL), conduites par le général de Larminat sur les champs-Elysées à Paris.

Lundi 26 août 2013 sur la place de l’Hôtel de ville de Paris de vibrants hommages seront rendus à tous ceux qui ont participé à la libération de la capitale ; Nous invitons les Parisiens, les élus et les agents de la Ville de Paris à avoir une pensée pour les descendants de ces CENTRAFRICAINS du Bataillon de Marche de l’Oubangui (BM2) qui se sont battus avec bravoure pour la libération de la France en général et de Paris en particulier..

 

Le président du CACDCA

 

F. PASSEMA ENDJIAGO

 

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 10:40

POURQUOI LA SELEKATISATION DE LA CENTRAFRIQUE PAR LES SEIGNEURS DE GUERRE DU DARFOUR?

koitoua

IL est temps, vraiment temps, chers compatriotes Centrafricaines, Centrafricains de penser à l’avenir de ce pays car, le peuple centrafricain VIT  le calvaire, un drame inoubliable dans son histoire. Disons non aux prédateurs qui veulent prendre la population Centrafricaine  en otage. En ce moment, un engagement clair, résolu et soutenu des acteurs et partenaires du système des Nations Unies et de l’Union Européenne  permettra un arrêt systématique  de cette humiliation et   la selekalisation  de la Centrafrique.

Le profond mécontentement de la population sur le tarmac, devenu de facto le berceau de la révolution  Centrafricaine, la très sévère répression menée contre elle par les autorités gouvernementales suite  aux ordres donnés par  le défunt  Ministre  d’Etat a la sécurité le  BOUCHER DE BOYRABE ET BOING NOURRADIME ADAM, afin d’exterminer  la  population des  arrondissements  4 et 3 de  BANGUI.

  Le régime de DJOTODIA est devenu une grave menace, tant pour la stabilité du pays et de la sous région.  SI  la communauté internationale n’intervient pas militairement  en  Centrafrique le second DARFOUR verra jour avec tous les dégâts qu’on a connus au Soudan voisin.Nous nous réjouissons de constater que la presse internationale prend enfin le relais des ONG et autres organisations spécialisées, pour informer l’opinion publique sur ce qui se joue depuis un moment en République Centrafricaine.

 C’est aux politiques des pays partenaires de la RCA, de prendre maintenant pleinement conscience de la gravité de la situation et d’envisager les mesures à mettre en œuvre pour soutenir la population contre un régime qui s’enfonce dans la répression et la violation massive des droits humains.

Les nouvelles  de la  seleka

 
DJOTODJA  président de transition , le sanguinaire  et  vampire  de la  Centrafrique  vient  d’appeler  le tout puissant  Ministre de la communication GAZAMBETY et  ERIC MASSI pour leur assener qu’il  était au départ pour le respect des  accords de Libreville et que c’est sur la pression de DHAFANE que les criminels et vendeurs de thé  sur les  marché  de Bangui ont  décidé de renverser les institutions nationales . Ni lui, ni personne d’entre eux ne s’est véritablement préparé pour  diriger la RCA.

« Nous avions été roulé par DHAFANE avec ses ambitions  démesurées et voilà que seulement 5 mois nous avions démontré notre incompétence, Bozize doit se réjouir » Maître TIANGAYE  sur qui je comptais beaucoup marche du côté opposé au mien, lui aussi n’est pas si brillant comme je l’espérais ». « MBOLI NGOUBA  qui nous pompait de l’air avec ses soit disant  » carnet d’adresse » (un appui fort de l’extérieur) a plutôt maintenant les cheveux dans la soupe, il passe tout son temps à voyager inutilement à l’extérieur occasionnant des dépenses au trésor public ».

« Où sont vos amis qui devraient nous aider financièrement à mener une transition paisible? Aujourd’hui je ramasse le pot cassé, même les jeunes de rien du tout demandent ma démission. Vous aviez tous acheminé vos familles à l’extérieur en ce moment et vous êtes en train de prendre contact avec l’opposition pour vous repositionner, c’est comme ça non!!!!!!Vous prenez de plus en plus de distance à ce régime pourtant vous êtes les coorganisateurs du désordre que nous avions amené».

La nomination de Maître Nicolas Tiangaye au poste de Premier Ministre du Gouvernement d’union nationale de transition était applaudie par tout le monde tant le personnage faisait l’unanimité. Ténor du barreau, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats centrafricains, avocat de l’Empereur Bokassa, du Général Bozize et des génocidaires rwandais au TPIR de Aboucha, Président fondateur de la Ligue centrafricaine des droits de l’homme, activiste des CCCCN, etc. Comme dirait l’autre : « C’est le meilleur d’entre nous ».

Monsieur  le  premier Ministre  déposez  votre démission  et votre  nom  restera dans  les annales  de la  République Centrafricaine un héro  un vrai patriote qui aime son pays. Excellences Joseph  BEDOUNGA, Maitre Henri POUZERE si vous êtes  des  vrais démocrates  démissionnez  car  les  exactions  et  la violation des droits de l’homme  de la nébuleuse  seleka ont  atteint  le  plafond Mais où NOUS EN SOMMES  avec le  FARE 2011?   SAUVONS LA CENTRAFRIQUE ????
VIVE LA MOBILISATION POUR LE DÉPART DE LA SELEKA DE LA RCA.

 Simon KOITOUA

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1 septembre 2013 7 01 /09 /septembre /2013 00:41

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29 août 2013 4 29 /08 /août /2013 18:35

Libération de la piste de l’aéroport, une intervention de la FOMAC

jeudi 29 août 2013 14:58

 

 

 

 

Libération de la piste de l’aéroport, une intervention de la FOMAC
L’occupation de la piste de l’aéroport international de Bangui M’Poko par la population de Boeing, n’est pas une solution à leurs revendications. C’est plutôt un manque à gagner pour l’Etat centrafricain. Toutefois, cette occupation ralentit l’appui des partenaires au développement en faveur des personnes touchées par  les derniers évènements qui ont perturbé la tranquillité des centrafricains. Il est donc important pour la population de Boeing de libérer la piste de l’aéroport.

 

Cette réflexion a été au centre ce jeudi de la rencontre du général Jean Félix  Akaga, Commandant des Forces de la FOMAC avec les professionnels de la presse publique et privée, à la base M’Poko à Bangui.

Le général Akaga a saisi l’occasion pour demander à la population de Boeing de quitter la piste de l’aéroport.

« Les interventions de Séléka au niveau des quartiers s’accompagnent par des morts d’hommes, des pillages, des exactions. Nous ne voulons pas que cet état de fait se reproduise. Nous avons tenu personnellement à régler ce problème de l’aéroport au niveau de la FOMAC. La FOMAC n’est pas un adversaire de la population. Au contraire, nous sommes là pour les protéger, les aider parce que nous pensons que si nous ne faisons pas ce travail, et ce travail est fait par Séléka, les conséquences seront plus dramatiques. Le Centrafrique est un pays enclavé. Le fait de fermer l’aéroport, empêchent les avions qui peuvent amener des médicaments pour les pharmacies de la place. Cela constitue un frein à un certain nombre d’acteurs économiques ».

Le Commandant des Forces de la FOMAC a rassuré la population de Boeing que certains éléments de la force dont il a la commande, sont basés dans ce quartier. Aussi, déplore t-il les agissements de la Séléka qui n’honore pas l’esprit d’équipe. 

« La population de Boeing qui réclame la paix, nous avons mis en place un dispositif au niveau du quartier pour leur dire que nous avons pris en compte leurs revendications. La population peut repartir. Nous avons pu obtenir de cette population un certain nombre de chose dont un entretien avec le chef de l’Etat. Cette population pourra exprimer directement au chef de l’Etat, ses revendications. Ce n’est pas au niveau du tarmac de l’aéroport qu’ils vont résoudre le problème. Mais il était entendu avec les autorités que les Séléka ne pouvaient pas aller sur le terrain pour pouvoir procéder à des fouilles d’armes sans qu’ils ne soient accompagnés de gendarmes et de policiers. Personne ne s’attendait que Séléka puisse agir en ce moment là lorsque nous avons appris que Boy Rabe et Boeing étaient assiégés par Séléka. Dans la foulée, nous avons demandé à ce que Séléka se retire de ces zones ».

La question de la formation des éléments de Séléka et de la recherche de l’unité nationale relève de la compétence du gouvernement. « C’est une urgence » a conclu général Jean-Félix  Akaga.

Pour le moment, les éléments de la FOMAC et les militaires français continuent d’assurer la protection de la piste de l’aéroport Bangui M’Poko en présence des quelques  déplacés qui s’y trouvent encore. Depuis l’occupation de la piste, l’aéroport est transformé en un marché de vente de divers articles pour la consommation.

La situation s’est aggravée ce jeudi matin devant l’aéroport Bangui Mpoko. En plus de la population de Boeing, celles des quartiers avoisinants, notamment Combattant, Galabadja, Yangato et autres. sont venues investir l’entrée de l’aéroport. Une marrée humaine constituée pour la plupart de jeunes gens.

Les éléments français basés à l’aéroport Bangui M’Poko ont opposé une résistance en formant une barrière avec des chars pour empêcher du coup ces jeunes d’avoir accès à la piste de l’aéroport. Bloquer, un de ces jeunes crient leurs ras-le-bol.

« Les exactions de la Séléka au niveau de Boeing et Boy Rabe ont mécontenté la population qui s’est soulevée. Ce n’est pas seulement la population de Boy Rabe et Boeing, mais c’est l’ensemble de la population de la capitale. Ce que font les éléments de la Séléka au niveau de Bangui dépasse l’entendement. Les centrafricains ont besoin de la paix et du respect de leur droit  ».  

Déjà mardi soir des milliers de familles, fuyant de nouvelles incursions des éléments de Séléka au quartier Boeing, ont quitté le secteur pour se réfugier à l'aéroport international Bangui Mpoko, sécurisé par l'armée française. Elles ont organisé un sit-in et passé la nuit sur le tarmac, réclamant que leur sécurité soit assurée.

Les éléments de la Force Multinationale d’Afrique Centrale (FOMAC) en poste à l’aéroport Bangui M’Poko, ont tiré des balles en l’air pour disperser cette masse. Seulement, rien n’a changé.

 

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