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15 avril 2018 7 15 /04 /avril /2018 12:15

Chers Compatriotes,

je réagi ici à un message sur facebook du frère Vincent Kakos qui s'étonne ou critique le management du président Touadera. J'ai été touché par son agacement.

j'ai bien compris tes propos que je reprends ci-dessus.

  Frères Vincent Kakos, tu as été un militant engagé. Le président de la République Touadera que je connais un peu car on s'est connu dans l'avion en octobre 1981 lorsqu'on arrivait en France comme étudiant. je l'ai bien observé. Nous avons partagé des mois sur le canapé chez ma grande sœur à Sarcelles car il ne savait pas où aller. Nos chemins se sont séparés lorsque je suis parti à Bordeaux pour mon inscription et lui le chemin de Lille (pour la petite histoire il croyait naïvement qu'il existait un service de l'ambassade qui vient accueillir les nouveaux étudiants). Bref.

Touadéra n’a jamais milité. Il ne connait pas les AG. Il est arrivé premier ministre par hasard puis Président de la république par la force des choses.

Aujourd’hui, il fait sa belle vie avec ses amis jusqu’à ce que ses donneurs d’ordre le remercient. L'avenir du pays ne le préoccupe pas. C’est le dernier de ses soucis. Son cabinet est médiocre.

Il a suffi de l'écouter après l'échec de l'intervention au KM5 dite " SUKULA KM5" pour juger son manque d’intérêt et de son désengagement pour la patrie. Son intervention s'est bornée exclusivement à une question de rackets. Il ne se donne pas la peine durant cette déclaration solennelle de revenir sur les conditions de cette échec ni présenter les mesures à envisager.  Tout ce qu'il a trouvé à dire c'est de dire que « l'état du pays s'améliore ».

 Nous connaissons le schéma de l'opinion internationale traduit sur le terrain par la complicité de la MINUSCA aux bandits.  La population dans l’arrière pays souffre tandis que les chefs rebelles sont devenus des administrateurs partout sur le territoire national même au KM5.

Sa réponse : c’est la nomination des rebelles partout. C’est de croire encore au DDRR. A un nouveau dialogue national.

Ajouter à cela, les partis politiques sont inactifs et les représentants de la nation sont payés gracieusement à ne rien faire.

Notre salut viendra de l'union sous régionale nous permettra  de retrouver notre vraie souveraineté. Donc des réunions de travail bilatérales avec nos voisins immédiats (le Cameroun, le Tchad, les 2 Congo, le Soudan). L'avenir dans dans la fédération des états.

N'est-ce pas le projet politique  du président fondateur Barthélémy Boganda?

Son sacrifice physique  n'aurait servi à rien ? Du moins pour l'instant..

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