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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 22:18
Vendredi 11 janvier 2013

 

 

 

fauteuil-de-Bozize.jpg

 

 

Le Monde.fr avec AFP | 11.01.2013 à 15h53

 

Un accord de sortie de crise prévoyant un cessez-le-feu, le maintien du président François Bozizéau pouvoir et la formation d'un gouvernement d'union nationale a été signé, vendredi 11 janvier, par les belligérants centrafricains. Cet accord intervient à l'issue de trois jours de pourparlers dans la capitale gabonaise, Libreville, sous l'égide des pays d'Afrique centrale. Il est censé mettre un terme à une insurrection armée de plusieurs mois qui se rapprochait ces derniers jours de la capitale centrafricaine, Bangui. 


Le texte, qui a été lu devant la presse, prévoit la mise en place d'un cabinet d'union nationale et la nomination d'un "nouveau premier ministre issu de l'opposition démocratique", la dissolution de l'Assemblée nationale et l'organisation de législatives dans douze mois. Bozizé restera en place jusqu'à la fin de son mandat en 2016 mais il ne "pourra révoquer" le nouveau premier ministre pendant la période de transition. L'accord de Libreville prévoit également le "retrait de toutes les forces militaires étrangères" de Centrafrique, à l'exception des Forces multinationales de l'Afrique centrale (Fomac).


RETOUR DU SÉLÉKA EN CENTRAFRIQUE


Le chef de l'Etat tchadien, Idriss Déby, président en exercice de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), a déclaré qu'il avait demandé à la coalition rebelle du Séléka de rentrer "dès aujourd'hui pour mettre en place demain un gouvernement de transition" avec François Bozizé.


Le Séléka a pris les armes le 10 décembre car il reprochait au pouvoir le non-respect de divers accords de paix signés entre le gouvernement et les rébellions, notamment l'accord de paix global de Libreville de 2008.

 

 

 

Centrafrique: accord pour un cessez-le-feu et des législatives dans un an


Par LEXPRESS.fr, publié le 11/01/2013 à 15:26, mis à jour à 16:03

 

L'accord, signé ce vendredi à Libreville entre les rebelles du Séléka et le régime de Bangui, prévoit le maintien du président Bozizé mais un nouveau Premier ministre "issu de l'opposition" et le retrait des forces militaires étrangères. 


Le cessez-le-feu est signé, ce vendredi, au Centrafrique. Les rebelles du Séléka et le pouvoir en place à Bangui ont accepté de la signature d'un accord fixant les modalités de l'arrêt des hostilités, à Libreville, où se tenaient les pourparlers. 


Des législatives seront organisées dans 12 mois et "un nouveau Premier ministre issu de l'opposition démocratique sera nommé", selon cet accord lu devant la presse. En dehors du maintien au pouvoir du président Bozizé, il prévoit notamment le "retrait de toutes les forces militaires étrangères" de Centrafrique, à l'exception des Forces africaines d'interposition (FOMAC). 


L'accord prévoit que Bozizé restera en place jusqu'à la fin de son mandat en 2016 mais qu'il ne "pourra révoquer" le nouveau Premier ministre pendant la période de transition. 


Ali Bongo et Idriss Deby notamment présents


Cette signature pour un cessez-le-feu, même provisoire, n'est pas une surprise: jeudi déjà, au deuxième jour de leurs réunionsla rébellion annonçait son intention de donner un "accord de principe"pour "un cessez-le feu d'une semaine" avec le président François Bozizé.

 

La délégation de la rébellion du Séléka, victorieuse sur le terrain, a notamment mené une réunion à huis clos avec des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique Centrale (CEEAC), arrivés jeudi pour tenter de trouver une issue pacifique à la profonde crise politico-militaire déchirant l'un de ses plus pauvres Etats-membres. 


Les présidents gabonais Ali Bongo, congolais Denis Sassou Nguesso, médiateur dans ce conflit, et tchadien Idriss Deby participaient vendredi aux discussions. Idriss Deby, président en exercice de la CEEAC, avait en 2003 aidé le général François Bozizé à prendre le pouvoir par un coup d'Etat à Bangui. 

 

Bozizé fragilisé par la déroute de son armée


"Nous avons la possibilité de marcher sur Bangui mais par respect des chefs d'Etat de la CEEAC nous allons démontrer que nous voulons la paix", a ajouté le porte-parole. Les pays d'Afrique centrale ont positionné sur sa route environ 750 militaires tchadiens, gabonais et congolais. 


François Bozizé, très fragilisé en raison de la déroute de son armée face au Séléka qui tient la majeur partie du pays, était arrivé jeudi à Libreville, après avoir salué environ 15 000 sympathisants manifestant leur soutien dans Bangui. 


Reste à savoir si, en un délai de sept jours de cessez-le-feu, les nombreuses conditions militaires et politiques posées par les rebelles seront satisfaites à temps par un régime qu'ils accusent régulièrement de duplicité. 

 

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