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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 17:40
imanche 30 décembre 2012

 

 

 

Bozize-Yangou.JPG

 

      


BANGUI AFP / 30 décembre 2012 17h03 - Le président de la Centrafrique François Bozizé a promis un gouvernement d'union nationale après le dialogue avec la rébellion du Séléka à Libreville, et affirmé qu'il ne se présenterait pas à sa propre succession en 2016, a annoncé le président de l'Union africaine à l'issue de sa rencontre avec le chef de l'Etat centrafricain.


François Bozizé est prêt à se rendre à Libreville ce jour même si ses pairs le lui demandent, et s'est dit prêt au dialogue avec la rébellion qui doit conduire à un gouvernement d'union nationale, a affirmé le président de l'Union africaine (UE) Thomas Boni Yayi.


Il m'a confirmé qu'en 2016, il ne sera pas candidat (à sa propre succession) et qu'il va respecter les dispositions constitutionnelles, a ajouté M. Boni Yayi.


Le président centrafricain a été très critiqué ces derniers mois par l'opposition qui le soupçonnait de vouloir modifier la Constitution afin de briguer un troisième mandat.

Les négociations de Libreville, proposées par les chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), porteront sur les différents accords de paix conclus entre 2007 et 2011 avec les rébellions, comme le Séléka le souhaitait.


Le Séléka, qui a repris les armes le 10 décembre, s'est assuré le contrôle de la majeure partie du territoire centrafricain à une vitesse fulgurante et sans rencontrer de véritable résistance.


Durant toute sa progression, la rébellion a affirmé être prête à la négociation. Elle réfutait jusqu'à présent vouloir marcher sur Bangui tout en continuant à conquérir de nouvelles villes.



Mais dimanche matin, le Séléka a demandé le départ du président centrafricain François Bozizé et n'excluait plus de prendre Bangui.



De leur côté, les pays d'Afrique centrale ont averti qu'ils s'opposeraient à une avancée des rebelles sur la capitale dont ils ne sont plus qu'à 160 km.



(©) 



 

 

 

NDLR :  Bozizé a demandé pardon à la France et aux USA et se dit prêt à rencontrer François Hollande. Au moment où tout le monde ne réclame plus que son départ, plus personne ne peut encore croire à ses promesses qu'il ne tient jamais et ses discours ne sont plus ni audibles ni crédibles. 

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