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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 08:21

Ce vendredi 14 janvier 2011 restera comme une date à part dans l'histoire de la Tunisie. Après un mois d'émeutes, le président Ben Ali a quitté le pouvoir et fui son pays, chassé par la pression de la rue. Mohammed Gannouchi, l'ancien Premier ministre, assure désormais la présidence par intérim jusqu'à des élections anticipées.

23h55. Ben Ali n'était pas dans l'avion tunisien qui a fait escale en Sardaigne selon les autorités de Sardaigne. Si l'hypothèse d'un pays du Golfe comme destination refuge de l'ex-président Ben Ali reste privilégiée, le démenti officiel des autorités de Sardaigne vient encore jeter un peu de trouble sur le lieu où se trouverait l'ancien président.

23h15. Un avion civil en provenance de Tunisie a bien atterri à Cagliari en Sardaigne, confirment des sources gouvernementales à l'AFP. Il a atterri pour faire le plein de carburant mais ses passagers ne sont pas clairement identifiés. Les autorités italiennes ont intimé l'ordre à l'appareil de repartir dès que le plein de carburant aura été effectué, selon ces sources qui ont dit «ne pas savoir si le président tunisien Ben Ali était à bord ou non».

23h. Le journal Elpaìs affirme sur son site que l'avion de Ben Ali s'est posé à Cagliari sur l'ile de la Sardaigne (Italie), pour faire le plein. L'appareil est gardé par la police italienne.

22h45. Selon Al-Jazeera, l'avion de Ben Ali se dirigerait vers le Golfe, notamment vers Dubaï où sa femme, Leïla Trabelsi, se trouve depuis plusieurs jours. Selon une autre télévision, Al Arabiya, Ben Ali aurait choisi de se rendre au Qatar.

22h30. L'Union européenne appelle à des «solutions démocratiques durables» en Tunisie et appele au calme après le départ du pouvoir de Ben Ali.
 

22h20Le Premier ministre tunisien Mohamed Ghannouchi assume ses fonctions de président par intérim en vertu d'un décret signé par son prédécesseur Ben Ali avant son départ du pays, annonce l'agence officielle TAP, une précision qui ne figurait pas dans la version initiale du discours.
 

22h10. Le président américain Barack Obama salue le «courage et la dignité» du peuple tunisien après la fuite du président Ben Ali, et appelle le gouvernement à organiser des élections «libres et justes» dans «un proche avenir», selon un communiqué de la Maison Blanche.

22h. La France «ne souhaite pas» la venue sur son sol du président tunisien en fuite Zine el Abidine Ben Ali, indique une source proche du gouvernement, expliquant notamment cette position par le risque de mécontenter la communauté tunisienne dans l'Hexagone. Il n'y a «aucune chance» pour que le président Ben Ali atterrisse sur le sol français. 

21h35. i-TELE assure que Nicolas Sarkozy a refusé l'accès au sol français à Ben Ali. Un peu plus tôt, le Monde.fr avait annoncé qu'«un avion en provenance de Tunisie s'était posé au Bourget vers 19 h 30, transportant une fille et une petite-fille de M. Ben Ali accompagnées d'une gouvernante. Un second avion arrivant à vide a été invité à ne pas atterrir sur le sol national. Un troisième avion serait en route pour Paris. Au plus haut niveau de l'Etat français, on indique ne pas souhaiter la venue de Ben Ali en France». De son côté, Al-Jazeera, citant d'autres sources, indique qu'il pourrait se réfugier dans les pays du Golfe.

21h30. La situation reste tendue en Tunisie. Des tirs sont entendus dans le centre de Tunis. 

21h15. Une source préfectorale en Seine-Saint-Denis, où sont situés les aéroports de Roissy-Charles-de-Gaulle et du Bourget, assure que «Ben Ali n'arrive pas chez nous».

A l'aéroport du Bourget, on notait une présence policière inhabituelle et une vingtaine de manifestants, certains portant le drapeau tunisien sur les épaules. Un car de police blanc circulait à proximité de l'aérogare. Une dizaine de policiers en uniforme étaient visibles aux abords de l'aérogare.

21h10. Quelque 200 personnes sont réunies à proximité de l'ambassade de Tunisie dans le VIIe arrondissement de Paris, saluant l'annonce du départ de son pays du président Ben Ali.

21h05. Un mouvement tunisien d'opposition en exil, le Comité pour le respect des libertés et des droits de l'homme en Tunisie (CRLDHT), a déclaré vendredi à l'AFP que si le président tunisien Ben Ali, qui a quitté Tunis dans la soirée, venait en France, il déposerait plainte pour «les crimes commis contre son peuple» et exigerait «son arrestation».

21 heures. La France «n'a reçu aucune demande d'accueil» du président tunisien en fuite, mais examinerait toute éventuelle requête «en accord avec les autorités constitutionnelles tunisiennes», assure le ministère des Affaires étrangères.

20h35. La France «prend acte de la transition constitutionnelle» en Tunisie, indique vendredi un communiqué de l'Elysée. «La France souhaite l'apaisement et la fin des violences. Seul le dialogue peut apporter une solution démocratique et durable à la crise actuelle», affirme la présidence française. «La France se tient aux cotés du peuple tunisien dans cette période décisive», conclut le texte de trois paragraphes.

20h25. La France se prépare à l'arrivée du président Ben Ali à Paris dans la soirée, selon une source policière citée par France-Info.

20h20. Reporters sans frontières (RSF) s'est réjoui vendredi du départ de Tunisie du président tunisien Ben Ali et «appelle ses successeurs à tourner la page de la dictature». «Un prédateur de la liberté de la presse s'en va», a estimé RSF dans un communiqué.

20h15. Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, a estimé vendredi que le départ du président tunisien Ben Ali «doit permettre la transition démocratique», tout en demandant à la France de «s'engager sans ambiguité en faveur de la démocratie en Tunisie».

20h05. L'avion du président tunisien Ben Ali survolait vendredi peu avant 20h l'espace aérien maltais «en direction du nord», indique à l'AFP un porte-parole du gouvernement Malte. Le pilote a «pris contact avec la tour de contrôle de l'aéroport de La Vallette, mais seulement pour survoler l'espace aérien et pas pour atterrir», a-t-il déclaré, précisant que l'appareil se dirigeait «vers le nord».  Selon RTL, l'avion prendrait la direction de Paris.

19h55. Des tirs d'armes automatiques ont été entendus dans le centre de Tunis sous couvre-feu, selon des journalistes de l'AFP. Le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon tiennent une réunion depuis 19h45 à l'Elysée pour parler de la situation en Tunisie, et «aucune information n'atteste la venue de Ben Ali en France», a affirmé l'Elysée.

19h45. Selon Al-Jazeera, l'avion de Ben Ali ferait une escale à Malte, avant de rejoindre Paris.

19h30. Benoît Hamon, porte-parole du PS, a estimé vendredi, après le départ à l'étranger du président tunisien Ben Ali, que la France devait «être totalement mobilisée pour aider à l'affirmation durable de la démocratie» dans ce pays «et pas comme elle l'a fait jusqu'ici, en se trompant complètement de combat, en étant à rebours du sens de l'Histoire, ne comprenant rien à ce soulèvement». 
De son côté, le peuple tunisien «a le droit de choisir ses dirigeants», a estimé vendredi la Maison Blanche, réagissant au départ de Tunisie du président Zine El Abidine Ben Ali.

19h10. Où est Ben Ali ? Selon Al-Arabiya et The Guardian, l'ex-président tunisien serait en route pour Malte, sous protection lybienne. Al Jazeera affirme qu'il est en route pour Paris, mais l'Elysée n'a «pas d'information» sur son éventuelle arrivée dans l'hexagone.

19h05. Mohamed Ghannouchi, qui assure qu'il respectera la Constitution, restera président par intérim jusqu'à des élections anticipées. «J'appelle les Tunisiens toutes sensibilités politiques et régionales confondues à faire preuve de patriotisme et d'unité», a-t-il déclaré solennellement.

19h. Air France annule tous ses vols. Le voyagiste Thomas Cook France a annoncé vendredi soir qu'il annulait les départs de ses clients vers la Tunisie jusqu'à lundi inclus, «dans un premier temps», a indiqué une porte-parole à l'AFP. Le rapatriement de 600 touristes a été suspendue en raison du couvre-feu instauré dans le pays.
 

18h45. Mohamed Ghannouchi, l'ancien Premier ministre de Ben Ali, annonce à la télévision publique qu'il assume par intérim les fonctions de président, comme le prévoit la constitution tunisienne en cas de vacances du pouvoir. Il se dit prêt à «à travailler avec tous les partis et toutes les composantes de la société civile.»

«Conformément à l'article 56 de la Constitution, j'assume à partir de cet instant la charge de président par intérim», a annoncé Mohamed Ghannouchi, 69 ans. Le nouveau président, filmé dans la palais présidentiel de Carthage, a lu debout sa déclaration entouré par le président de la chambre des députés, Fouad Mebazaa et celui de la chambre des conseillers (sénat), Abdallah Kallal.

18h35. Le président Ben Ali a quitté la Tunisie, selon des sources proches du gouvernement.

 

18h33. BFM TV, reprenant une information de la chaîne Al Jazeera, indique que Ben Ali aurait quitté le pays. Fouad Mebazaâ, le président du Parlement, prendrait le pouvoir avec l'armée.

 

18h30. Sur Twitter, de nombreux internautes tunisiens assurent que l'annonce à venir concernerait un coup d'Etat par les militaires. Une information impossible à confirmer ou à infirmer pour l'instant. 

 

18h10. La télévision publique tunisienne a indiqué vendredi qu'une «annonce très importante pour le peuple tunisien sera faite sous peu», alors que le pays connaît une profonde crise politique sur fond d'émeutes.

 

18 heures. De Paris, les principaux partis d'opposition demandent le départ de Ben Ali

 

18 heures. L'agence de notation Fitch Ratings a par ailleurs annoncé qu'elle envisageait d'abaisser la note de la dette à long terme de la Tunisie (actuellement fixée à «BBB») au vu des troubles sociaux qui, s'ils se prolongeaient, pourraient avoir des «conséquences négatives» sur l'économie du pays.

 

17h45«Je peux confirmer que l'armée est à l'aéroport. Les blindés encerclent le site de l'aéroport», déclare une source aéroportuaire interrogée sur des rumeurs sur le départ précipité de proches du président Zine El Abidine Ben Ali. «Je n'ai pas d'information sur ça mais une personne s'est introduite par la clôture sur le tarmac et une alerte a été donnée», a-t-elle ajouté. 

  

Un important convoi officiel, composé d'une dizaine de véhicules aux vitres teintées a quitté en trombe le Palais de Carthage, dans la banlieue nord de Tunis, aux alentours de 16h50 en direction de l'aéroport de Tunis-Carthage, selon un journaliste tunisien témoin de la scène, cité par le Monde.fr.

 

Un peu plus tôt dans l'après-midi, deux avions Falcon blancs s'étaient envolés de ce même aéroport de Tunis-Carthage, l'un vers 13H40, l'autre vers 13H50.

Un vol d'Air France en partance de Paris a regagné la capitale française en raison de cette fermeture, selon un journaliste de l'AFP qui se trouvait à bord.

 

17h36. Le chef du Parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT, interdit), Hamma Hammami, interpellé mercredi à son domicile, près de Tunis, a été libéré, a annoncé vendredi à Paris le PCOT.

 

17h30. L'armée a pris vendredi en fin d'après-midi le contrôle l'aéroport international de Tunis Carthage alors que l'espace aérien a été fermé, a indiqué à l'AFP une source aéroportuaire.


17h20. Le ministère des Affaires étrangères, dans une actualisation vendredi de son site internet, conseille «vivement» aux personnes se rendant en Tunisie «de différer tout voyage qui n'aurait pas un caractère d'urgence» dans ce pays. En rappelant l'existence d'un couvre-feu, le ministère conseille aussi aux Français séjournant en Tunisie de suivre «les consignes de sécurité données par les forces de l’ordre», d'«éviter formellement les attroupements, en toute circonstance», et, «en cas de détonation, de ne jamais s'approcher des fenêtres».

 

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