Nous n’avons sans cesse évoqué, la responsabilité du régime Deby dans la déstabilisation de larépublique centrafricaine. Aujourd’hui, des voix se lèvent au niveau international pour pointer du doigt , le voisin tchadien dont le rôle et le soutien multiforme aux anciens Séléka sont désormais établis et avérés.
En effet, de retour de Bangui, Mme Samantha Power, représentante permanente des Etats unis à l’ONU a fait une escale à Bongor où elle a rencontré Idriss Deby et évoqué avec lui les reproches dont, il fait l’objet de la part des populations centrafricaines désabusées, qui l’accusent d’être le principal leur bourreau pour avoir armé et soutenu la Séléka.
Mme Samantha qui est par ailleurs membre du Cabinet du Président Barak Obama, a exprimé en outre, les préoccupations des Etats-Unis par rapport aux incriminations dont la presse, les organisations de la centrafricaine et la classe politique dans leur composante écrasante font état pour montrer au monde entier que le drame vienne du Tchad.
Contrairement à ce qui est évoqué par le régime tchadien pour soustraire sa responsabilité dans le conflit centrafricain, une large opinion publique internationale découvre dorénavant le rôle déstabilisateur du Tchad de son voisin.
Mme Samantha a estimé aussi que toute personne dont la responsabilité est établie dans lesviolations des droits de l’homme en Centrafrique, pourrait être poursuivie et sérieusement inquiétée par une procédure judiciaire.
Ce que pense également, un juriste tchadien, qui a requis l’anonymat : « Idriss Deby n’échappera pas aux poursuites judiciaires, car, il peut être poursuivi comme Jean Pierre Bemba et Charles Taylor dont les troupes étaient intervenues successivement en RCA pour le premier et Sierra –Léone pour le deuxième ».
La Cour Pénale Internationale peut donc être à mesure d’ouvrir une enquête judiciaire sur les crimes commis en Centrafrique contre tous les acteurs responsables des atrocités dans ce conflit qui a fait des milliers de personnes déplacées, des victimes et des dégâts matériels immenses.
La rédaction du blog de makaila
