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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 20:37

A ita, mbi bala ala kuè,


J'ai suggéré, par courriel du 25 avril dernier, un vaste rassemblement des Centrafricaines et des Centrafricains, associations et partis politiques compris, pour débattre concrètement, sans langue de bois et après des travaux de fond réalisés par des commissions spécialisées, des problèmes qui assaillent notre pays et qui l'ont amené, faute de résolution pérenne, au bord du précipice et de la disparition en tant qu'état souverain.

Ne voulant point de réunion à la Centrafricaine, c'est-à-dire à la va-vite et avec au plus, une vingtaine de personnes, je me suis attelé à des approches et contacts directs préalables, indispensables pour me faire une bonne idée. Je dois reconnaître hélas que les résultats ne sont pas brillants. L'observation selon laquelle "invitez les Centrafricains à manger, boire et danser, ils viendront par centaines. Mais invitez les à réfléchir sur leur pays et vous n'aurez personne" se vérifie une nouvelle fois.

Un travail de réflexion et d'échange à la hauteur de ce qui a été préconisé et qui a vite été compris, soutenu par des compatriotes tels que Gervais Douba, Désiré Mackpayen, Nelly Gouandja, Eugène Péhoua, Alain Lamessi, Fréd Loubangui, Crépin Zéguet, Thierry Katossi, François Passéma, pour ne citer que ceux là, implique un gros investissement intellectuel; nous en sommes tous capables mais également et surtout une logistique lourde et onéreuse. Par les temps qui courent, le jeu n'en vaut pas la chandelle en l'absence de rassemblement conséquent de compatriotes
Barthélémy Boganda a répété tout le long de son parcours "vae soli". 55 ans après sa tragique disparition, l'intelligentsia n'a toujours pas compris la leçon, faisant cavalier seul et croyant pouvoir se sauver du péril !

Au moment où le sort de la RCA dépend de l'étranger et où, plus que jamais, le pays attend une forte mobilisation de ses enfants à l'exemple de ceux de Bangui, la plupart de ceux de France en sont encore et toujours à des calculs et à louvoyer pour un poste ministériel. Je préfère jeter l'éponge moi qui tiens la compromission en horreur. 
Les honnêtes gens s'en plaindront à juste titre. Les autres tourneront la page d'une tentative jugée gênante et certains, combattants de la 25 ème heure, trouveront matière pour dire qu'ils étaient disposés à... 

Vous le savez bien, je ne désire assurer aucun leadership à mon âge. Je reste toutefois au service des jeunes qui n'entendent point baisser définitivement les bras et laisser la flamme patriotique s'éteindre.
JB Péléket 
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