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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 10:11

 

 SIMON ALALENGBISIMON ALALENGBI

 

UN COUP D’ETAT AU RASSEMBLEMENT DEMOCRATIQUE CENTRAFRICAIN POURQUOI FAIRE ?

 

Pourquoi cette précipitation pour organiser un congrès  sans fondement si ce n’est que la volonté  d’exclure d’autres militants et militantes du parti?

 

Pourquoi cette précipitation pour désigner pour la forme un candidat aux élections présidentielles si ce n’est que pour  faire plaisir à l’UFVN  et se positionner pour des postes ministériels ?

 

Le président fondateur le général d’armée André Kolingba me disait un jour, je le cite : «  Ceux là qui se plaignent aujourd’hui  qu’ils ont souffert sous mon régime, hum ! Ils m’ont bouffé, tous ils m’ont  bien bouffé ! Aucun parmi eux ne m’a aidé à financer le fonctionnement du parti. Et pourtant beaucoup sont devenus riches » Fin de citation.

 

Ces propos sont révélateurs de tout le fonctionnement du RDC et (de tous les partis politique en général en Centrafrique). C’est le leader  qui  finance. Et lorsqu’il n’est plus aux affaires c’est la course à «CHERCHER A MANGER" comme on dit à au pays  qui devient la règle.

 

Pour redynamiser le parti après l’échec de 2005, Le président Kolingba s’est battu tout seul avec ses propres deniers pour organiser le congrès. Diminué par la  maladie, il  n’a pas pu, conduire ce redressement plombé par la guerre de leadership de ses anciens  collaborateurs, comme ils se plaisent maintenant à le dire, des couteaux aiguisés, prêts à l’achever.

 

Cette stratégie  démarre le jour où sa famille s’activait à Paris pour rapatrier sa dépouille mortelle. Ces anciens collaborateurs se sont pointés au ministère de l’aménagement du territoire pour modifier les statuts et la direction du parti.  Quel hommage à leur leader ? C’est le début du coup d’état. Nous avons pu  repousser cette première tentative grâce à la compréhension du ministre  de tutelle.

 

Deuxième tentative, ces mêmes anciens collaborateurs se sont emparés  du comité d’organisation des obsèques et ont  tenté de tout verrouiller pour apparaître seuls  devant  la scène nationale. Là aussi tant bien que mal nous avons réussi à  rendre un hommage mérité au président fondateur au siège de notre parti qu’ils ont délaissé jusqu’au jour des cérémonies.

 

Acte trois, les obsèques terminés  c’est la course au pouvoir. Mais quel pouvoir ?pour  quel projet ?

 

Nous avons pris nos responsabilités conformément aux vœux du PF en initiant plusieurs réunions d’abord  avec la famille du président fondateur, avec  ses enfants, avec les présidents fédéraux, avec les anciens collaborateurs, avec les députés ainsi que diverses consultations pour réorganiser l’unité et le rassemblement du parti Aucun cadre du parti n’a  été mis à l’écart. Nous sommes tombés accords après une série de réunions pour la mise en place d’une présidence de transition, puis  organiser un congrès unitaire  et préparer dans de bonnes conditions les élections présidentielles et législatives.

Une assemblée générale extraordinaire fut  programmée  pour sceller ses accords.

Cette AGE fut reportée à la demande de la famille  pour respecter le quarantième jour du décès du président fondateur.

 

Mais c’est sans compter avec les manœuvres de ses  anciens  collaborateurs qui avaient déjà arrêté leur stratégie  d’enterrer définitivement le nom  KOLINGBA. 

 

Quelques jours après mon retour en France, ils  passent outre les accords et convoque précipitamment   une assemblée  pour mettre  un bureau politique en excluant tous les membres du directoire.

 

TOUT CA POUR REJOINDRE L’UFVN ET  ROULER POUR SON CANDIDAT !

 

C’est dans ce contexte qu’une partie de notre  jeunesse manipulée  par le pouvoir organisa  sa conférence de presse pour  soutenir  le  candidat du KNK .

 

J’avais moi-même condamné l’acte posé par  David Gbeti (voir nos éditoriaux antérieurs). Acte accompli  en réaction au comportement autoritaire de Louis pierre Gamba qui agit sans concertation.  Le pouvoir  de Bangui tente depuis   de détourner une frange de la jeunesse du RDC tout comme l’UFVN tente  avec le soutien discret de Gamba de corrompre la direction provisoire du RDC de

Où avons-nous vu dans un parti politique digne de ce nom, sa direction participée à une conférence de presse organisée par un de ses membres pour étaler les divergences internes et appeler à un soutien au président de la république ? N’est ce pas  que cette équipe dirigée  par Gamba est incapable de mettre de l’ordre dans un grand parti comme le RDC ?

 

Aujourd’hui, avec le concours de Ziguélé, Tiangaye, cette nouvelle direction pense avoir gagné le contrôle du parti. Mais pour combien de temps? E pour combien de temps ? Si l’opposition ne remporte pas les élections ce qui est très vraisemblable, que deviendra cette alliance éphémère  et sans projet?

 

Aujourd’hui j’apprends que  le dépôt de la candidature  de Ziguélé  a été enregistré hors délais. Aucune information sur le candidat du RDC. Jusqu’à quand on va comprendre la stratégie de l’UFVN ?

 

QUID DE L’UFVC !

QUID DE LA CANDIDATURE  DE NAKOMBO AU NOM DU RDC !

QUID DE LA CANDIDATURE  DES DEPUTES DU RDC !

 

La reconstruction de notre parti doit se faire sans précipitation Elle devra passer la révision intégrale des statuts du parti

 

Cette question de la reconstruction  du RDC reviendra au cœur  de notre projet.

La question du financement de nos actions politiques sera au cœur de notre projet

La question du choix  des cadres  militants capables et décidés de réfléchir à  la restructuration du RDC viendra à l’ordre  du jour.

 

Ce congrès tant attendu a accouché d’une souris si ce n’est qu’un coup d’état pour prendre le contrôle du parti au détriment de tous les militants et militantes du parti. La preuve, aucun écho médiatique sur les résolutions adoptées.

 

Le moment va arriver où je vais m’impliquer, j’apporterai  ce que j’ai appris auprès du président fondateur.

 

Moi j’y crois à cette heure du Nouveau Rassemblement Démocratique Centrafricain du Président Fondateur qui est proche.

 

Le RDC a beaucoup de difficultés pour se lancer éperdument dans les élections présidentielles. Malheureusement ces questions n’ont fait l’objet d’aucun débat au sein du parti mais il faut savoir que ce n’est pas la préoccupation de cette direction ibride.

 

 C’est pourquoi je suis totalement en désaccord avec l’orientation présentée de se jeter sans structure solide dans la bataille des élections  présidentielles.

 

 Et que ça soit claire, il n’est pas question non plus  d’une manière désordonnée  et unilatérale d’imposer un soutien à  tel ou tel candidat aux élections présidentielles

 

Une  seule question se pose aujourd’hui:

 

La reconstruction du Nouveau Rassemblement Démocratique Centrafricain du président KOLINGBA.

 

 La priorité est la réorganisation du parti.

 

 

Bordeaux, le 10 novembre 2010

 

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