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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 00:46

DEPECHE RJDH-RADIOS COMMUNAUTAIRES

 

 

 

Bonne année 2012

 

 

 

RCA carte-2

 

 

 

Le Réseau des Journalistes pour les Droits de l'Homme en République Centrafricaine Contact: 70 90 92 78/ 75 20 49 36 – internewsrca@gmail.com - http://reseaudesjournalistesrca.wordpress.com

Bangui, 03 Janvier 2012


Bangui : Arrêt de travail des conducteurs de taxis et bus demain


Le syndicat des conducteurs de taxis et bus a décidé d’un arrêt de travail d’une journée, le mercredi 04 janvier 2012 pour protester contre l’augmentation du prix du carburant, a annoncé radio Néhémie.


La décision a été prise au cours d’une assemblée générale tenue ce jour 03 janvier 2012 taxis. Selon le secrétaire général du syndicat, Brice Pordiam, cette augmentation a été faite par le gouvernement sans que les transporteurs ne soient informés.


« Nous n’avons pas été informés ni associés à la décision d’augmentation de prix du carburant de 30 FCFA par litre à la pompe. Nous allons observer un arrêt de travail d’une journée pour alerter le gouvernement. Ensuite l’assemblée générale va lancer un préavis de grève au niveau du département des transports pour les prochaines négociations», a expliqué Brice Pordiam.


Il a expliqué c’est la 3ème fois en cinq ans que le prix de carburant à la pompe a été revu en hausse : 2007, 2010 et 2012. Selon lui ces augmentations successives portent préjudice à la prestation des conducteurs de taxis et bus qui n’arrivent pas à répondre aux exigences des contrats vis-à-vis de leurs patrons.


Il faut rappeler que depuis le 1er janvier, le prix des produits pétroliers a augmenté de 30 FCFA à la pompe qu’il s’agisse du gas-oil, de l’essence ou du pétrole. Le prix du litre d’essence passe de 810 à 840 FCFA, le gas-oil de 800 à 830 FCFA et le pétrole lampant de 600 à 630 FCFA.

 


Mboki : Un mort dans une attaque d’hommes armés


Un chasseur a été tué lundi 2 janvier 2012 par des hommes armés non-identifiés dans un village situé à 15 Km de la ville de Mboki, a rapporté radio Zoukpana.

La victime qui était dans une partie de chasse a été surprise par un groupe de personnes armées et a été abattu.

Dans la même zone, les éleveurs bororo ont eux-aussi été attaqués le même jour et leurs boeufs ont été emportés par les assaillants. On peut compter parmi les victimes deux blessés transférés à l’hôpital de Mboki.

Les habitants du village et ceux de Mboki pensent que ce sont les éléments de l’armée de résistance du seigneur de Joseph Kony qui seraient à l’origine de ces coups.

 


Batalimo : Soulèvement des jeunes contre la gendarmerie


Le jeunes de la commune de Batalimo se sont soulevés lundi contre les forces de l’ordre et ont brûlé la maison d’un auxiliaire de gendarmerie, a rapporté ce soir radio Songo.

 

Pendant le soulèvement le commandant de brigade a été également violenté et a reçu des coups et blessures et a été transféré à Mbata pour des raisons de sécurité.

 

Selon les informations, le commandant de brigade a surpris le même jour un groupe de jeunes fumant en plein village le chanvre indien. En l’apercevant, les jeunes ont pris fuite. Le commandant voulant détruire le reste du chanvre et les déchets a imprudemment fait flamme la maison d’un des jeunes chez qui les autres s’étaient regroupés.

 

Pris de colère, le groupe de jeunes s’est déporté chez un auxiliaire de la gendarmerie et brûlé sa maison. Radio Songo a rapporté qu’ils ont également tenté de détruire le logement du commandant de brigade ainsi que la radio de la gendarmerie.

 

Le préfet de la Lobaye, Abakar Piko informé de la situation, s’est rendu ce matin sur les lieux pour constater les faits et chercher à ramener la paix entre la population et les autorités administratives.

 

D’après les dernières informations données par le reporter de Radio Songo qui a suivi le préfet sur les lieux, des éléments des Forces armées centrafricaines, de la gendarmerie et de la police ont été mobilisés pour assurer le maintien de la sécurité dans la commune.

 

 

Kouango 1: Une insécurité porte atteinte au droit au développement


Le député de Kouango 1, Marcel Djimassé, s’est dit « préoccupé » par la situation sécuritaire qui selon lui, porte atteinte au droit au développement de la population de sa circonscription.

 

C’était au cours d’un entretien avec le RJDH sur la situation sécuritaire dans le centre-est du pays affectée ces derniers temps par les hommes du rebelles tchadien, Baba-Laddé qui persécutaient les éleveurs peulhs, créant un sentiment de peur dans la région.

 

Pour lui, l’effectif des éléments des Forces armées centrafricaines (FACA) déployés à Ngakobo pour sécuriser la Société de gestion sucrière en Centrafrique (SOGESCA), et la sous-préfecture de Kouango ne suffit pas pour assurer la sécurité de la population.

 

Pour lui, la situation d’insécurité ces derniers temps dans la sous-préfecture de Kouango a porté préjudice à des initiatives de développement de la ville.

 

« Nous étions prêt à signer un protocole de partenariat avec le Vietnam pour l’installation d’une usine agro-industrielle de transformation des produits tels que le café et le caoutchouc et une industrie de montage des bateaux à base de bois, quand les éléments de Baba Laddé ont occupé la zone et cet accord n’a pu être signé », a-t-il regretté.

 

Il a par ailleurs annoncé un autre accord de partenariat avec l’ONG ICDI pour la réparation et la maintenance de 16 forages d’eau recensés dans la sous-préfecture de Kouango et la construction de 5 nouveaux forages par la coopération chinoise.

 

Mais pour réaliser toutes ces initiatives, il faut que la paix et la sécurité reviennent dans la préfecture de la Ouaka en général et la sous-préfecture de Kouango en particulier, car « les Centrafricains de tous bords ont droit au développement », a souligné Marcel Djimassé.


« Les autorités publiques ont bien fait de positionner des hommes à Ngakobo, cela crée un minimum de sécurité dans la zone. Mais à Kouango-centre il n’y a que 10 éléments. Il faut renforcer l’équipe parce qu’il y a aussi la frontière avec la République démocratique du Congo qui doit être sécurisée», a souligné Marcel Djimassé.

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