27 avril 2013
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Communiqué de presse
Une Assemblée Générale des Journalistes et professionnels des médias de Centrafrique s’est tenue le 25 avril 2013 à 10 heures au siège du quotidien le Confident. L’ordre du jour de cette rencontre a essentiellement porté sur la décision des journalistes de Centrafrique de faire du lundi 29 avril 2013, une journée sans médias, sur toute l’étendu du territoire national.
Une Assemblée Générale des Journalistes et professionnels des médias de Centrafrique s’est tenue le 25 avril 2013 à 10 heures au siège du quotidien le Confident. L’ordre du jour de cette rencontre a essentiellement porté sur la décision des journalistes de Centrafrique de faire du lundi 29 avril 2013, une journée sans médias, sur toute l’étendu du territoire national.
Cette décision fait suite au constat selon lequel, les professionnels des médias, tant du secteur public que du privé de Centrafrique sont victimes de pression de toutes sortes, provenant aussi bien des autorités que des éléments de la SELEKA.
Au cours de cette Assemblée Générale, les journalistes ont eu à déplorer :
- le cas de pillages enregistrés au niveau de nombreuses stations et rédactions, au sujet desquels toutes les autorités politiques ont gardé un mutisme total jusqu’à ce jour ;
- les cas de décisions de censures rendant impossible le travail du journaliste au niveau des médias publics ;
- les cas de menaces directement exercés sur des journalistes dans l’exercice de leur fonction, dont certains sont obligés de vivre dans la clandestinité ;
- la désignation unilatérale et sans concertation par des autorités politiques de personnes supposées représenter les médias au Conseil National de Transition, alors que seule l’Assemblée Générale de l’UJCA est habilité à élire ses représentants, conformément aux dispositions de l’article 4 de l’ordonnance portant création du CST, qui stipule : « le Conseil Supérieur de Transition est composé de membres élus par leurs pairs… »
Au-delà de la journée du lundi 29 avril 2013 qui sera sans médias, les journalistes de Centrafrique se réservent le droit de poursuivre d’autres actions, afin d’attirer l’attention des nouvelles autorités et elle de la Communauté internationale sur leur situation devenue inquiétante. Ils sollicitent par ailleurs l’appui de la Communauté internationale et des médias internationaux, pour que la situation de la République Centrafricaine soit portée à la connaissance du monde.