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27 décembre 2013 5 27 /12 /décembre /2013 10:26

25 décembre 2013 - "25 décembre 2013 - "La RCA peut encore éviter le pire" par Marcel MONZALA

La RCA peut encore éviter le pire

 

Pression de la communauté internationale sur DJOTODIA

            La Communauté Internationale, suite aux exactions en Centrafrique s'est rendue compte que Monsieur DJOTODIA n'est pas l'homme de la situation et a souhaité rapprocher la date des élections présidentielles. Monsieur DJOTODIA en réponse à la question de RFI le 16 décembre 2013, a déclaré :  « La transition ne me regarde pas. Je suis là, je n’ai jamais dit « non » à la communauté internationale. J’attends. Même s’ils me disent après-demain qu’il y a élection, allons-y seulement ». Monsieur DJOTODIA a confirmé, par ces phrases, que sa présence à la tête de l’État dépend de la volonté de cette Communauté Internationale et qu'il veut bien partir dès demain si on le lui demande. Sur le terrain, la situation se présente de la manière suivante :

            1- Les Anti-Balaka refusent de déposer les machettes. Tant que Monsieur DJOTODIA restera au pouvoir, ils vont continuer à attaquer.

             2- Les ex-Selaka non plus ne vont pas déposer les armes. Tant que Monsieur DJOTODIA restera au pouvoir, ils resteront éparpillés dans le pays et continueront à utiliser leurs armes pour  des représailles contre ceux qu'ils pensent faire partie des anti-balaka.

Ainsi, comme pendant la période de PATASSE et de BOZIZE, les moments d’accalmie et des tueries se succéderont jusqu'au départ de DJOTODIA. Malgré la présence des forces françaises et de la Misca, le fonctionnement du pays restera bloqué et la population continuera à souffrir  jusqu'au changement de pouvoir.

 

Des élections présidentielles  :

             Une élection, de plus ou de moins, ne changera rien dans le quotidien des centrafricains. Ils ont souvent voté sans voir l'amélioration de leurs conditions de vie. La communauté internationale, à la demande de certains leaders politiques, pense que la tenue précipitée des élections présidentielles pourront apaiser les tensions. Mais tout porte à croire que ces élections produiront plus de problèmes que de solutions.

Aujourd'hui plusieurs villages ont été dévastés et leurs habitants se sont éparpillés dans la nature. Le recensement crédible des électeurs pour l'établissement de la liste électorale ne sera pas possible dans les 6 ou 12 mois à venir. L'effectif actuel de l'Armée Française et de la Misca, ne pourra assurer un semblant de sécurité que dans certaines localités telles que Bossangoa, Bouca, YaloKé, Bouar et Bossambellé... laissant, comme au Mali, les zones de Vakaga, Bamigui-Bangoran, et  certaines localités du Sud-Est aux mains des groupes armés. La preuve c'est que l'idée de la partition de la RCA qui a été dévoilée par Abakar SABONE ne s'éteindra pas par un coup de bâton magique.

            Les candidats aux élections présidentielles ne pourront donc pas librement et en toute sécurité battre campagne dans l'ensemble du pays. Ce qui signifie que  le vainqueur sera mal élu et ses actions seront contestées. Les éléments non désarmés vont créer d'autres mouvements rebelles et nous retournerons à la case départ. Ainsi va la politique en Centrafrique.

            Puisque nous savons, à l'avance, ce qui va se passer. Pour quelle raison les mêmes hommes politiques, qui sont à l'origine de tous nos malheurs, veulent nous entraîner vers ces élections ?           Avant qu'il ne soit trop tard, ils doivent marquer un temps d'arrêt  pour écouter les pleurs de leurs compatriotes au lieu de verser des larmes de crocodile en faisant du sur place.

            De toute façon, DJOTODIA a décidé de quitter le pouvoir. Reste que le chemin de ces élections est trop long et qu'entre temps le sang va continuer à couler. Un coup d'Etat des hommes armés ne sera pas, non plus, une bonne solution.

 

Mise en place d'un Haut Conseil de surveillance

            Tout le monde sait que c'est le comportement de nos Chefs d’État qui, une fois au pouvoir, favorise l'enrichissement de leurs familles et des ressortissants de leurs villages qui crée des problèmes. Pour diviser, et régner, ils n'invitent à la mangeoire que leurs courtisans et les professionnels de la transhumance politique.

            Puisque la classe politique centrafricaine n'arrive pas à donner l'exemple des hommes intègres et respectueux des règles de la démocratie, il est temps que nous fassions appel aux pratiques de nos ancêtres et mettions en valeur nos traditions pour espérer sortir de cette galère. Nous devons mettre en place un Conseil de Surveillance composé de 16 membres représentant les 16 préfectures. Ce Conseil de Surveillance, à l'image du Conseil des Sages de nos ancêtres (arbre à palabre), de la Reine d'Angleterre, du Roi Belge etc..., occupera le palais de la Renaissance. Un Premier Ministre sera désigné par les 16 membres du Conseil  pour appliquer la politique de la transition. Cette transition durera un, deux ou trois ans... le temps nécessaire qui nous permettra d'assimiler la notion de la démocratie occidentale. Ensuite nous organiserons des élections dignes et acceptables par tous.

            Ce système aura pour mérite :

-        D'arrêter rapidement le bain de sang et l'impunité,

-        D'éviter que quelqu'un, formaté de l'extérieur, puisse prendre le pouvoir à travers des élections truquées pour des intérêts non centrafricains,

-        D'éviter la présence d'un Chef d’État tout puissant qui va encourager les ressortissants de sa région à penser que leur tour est arrivé pour manger,

-        D'éviter la marginalisation des ressortissants d'autres régions par le pouvoir en place,

-        D'éviter l'entente entre le Chef de l’État et son Premier Ministre pour asservir le peuple à l'exemple de BOZIZE et TOUADERA,

-        De permettre à la Justice de jouir de son pouvoir constitutionnel parce qu'aujourd'hui, la justice obéit seulement aux ordres du pouvoir en place,

-        De réduire la corruption parce qu'il ne sera pas facile de corrompre les 16 Conseillers à la fois...

-        De permettre à l'administration de fonctionner en toute indépendance parce que le Ministre n'aura pas affaire avec un Chef d’État qui couvrira ses malversations...

 

Élection des Membres du Conseil de surveillance

            Les représentants des 65 partis politiques, des confessions religieuses et de la société civiles  éliront publiquement ces Conseillers sur la base de leurs compétence et leur curriculum vitae qui devront être publiés. Chaque ressortissant d'une région sera éligible sans différence de race, de sexe et de religion.      

Marcel MONZALA

 

Pression de la communauté internationale sur DJOTODIA

            La Communauté Internationale, suite aux exactions en Centrafrique s'est rendue compte que Monsieur DJOTODIA n'est pas l'homme de la situation et a souhaité rapprocher la date des élections présidentielles. Monsieur DJOTODIA en réponse à la question de RFI le 16 décembre 2013, a déclaré :  « La transition ne me regarde pas. Je suis là, je n’ai jamais dit « non » à la communauté internationale. J’attends. Même s’ils me disent après-demain qu’il y a élection, allons-y seulement ». Monsieur DJOTODIA a confirmé, par ces phrases, que sa présence à la tête de l’État dépend de la volonté de cette Communauté Internationale et qu'il veut bien partir dès demain si on le lui demande. Sur le terrain, la situation se présente de la manière suivante :

            1- Les Anti-Balaka refusent de déposer les machettes. Tant que Monsieur DJOTODIA restera au pouvoir, ils vont continuer à attaquer.

             2- Les ex-Selaka non plus ne vont pas déposer les armes. Tant que Monsieur DJOTODIA restera au pouvoir, ils resteront éparpillés dans le pays et continueront à utiliser leurs armes pour  des représailles contre ceux qu'ils pensent faire partie des anti-balaka.

Ainsi, comme pendant la période de PATASSE et de BOZIZE, les moments d’accalmie et des tueries se succéderont jusqu'au départ de DJOTODIA. Malgré la présence des forces françaises et de la Misca, le fonctionnement du pays restera bloqué et la population continuera à souffrir  jusqu'au changement de pouvoir.

 

Des élections présidentielles  :

             Une élection, de plus ou de moins, ne changera rien dans le quotidien des centrafricains. Ils ont souvent voté sans voir l'amélioration de leurs conditions de vie. La communauté internationale, à la demande de certains leaders politiques, pense que la tenue précipitée des élections présidentielles pourront apaiser les tensions. Mais tout porte à croire que ces élections produiront plus de problèmes que de solutions.

Aujourd'hui plusieurs villages ont été dévastés et leurs habitants se sont éparpillés dans la nature. Le recensement crédible des électeurs pour l'établissement de la liste électorale ne sera pas possible dans les 6 ou 12 mois à venir. L'effectif actuel de l'Armée Française et de la Misca, ne pourra assurer un semblant de sécurité que dans certaines localités telles que Bossangoa, Bouca, YaloKé, Bouar et Bossambellé... laissant, comme au Mali, les zones de Vakaga, Bamigui-Bangoran, et  certaines localités du Sud-Est aux mains des groupes armés. La preuve c'est que l'idée de la partition de la RCA qui a été dévoilée par Abakar SABONE ne s'éteindra pas par un coup de bâton magique.

            Les candidats aux élections présidentielles ne pourront donc pas librement et en toute sécurité battre campagne dans l'ensemble du pays. Ce qui signifie que  le vainqueur sera mal élu et ses actions seront contestées. Les éléments non désarmés vont créer d'autres mouvements rebelles et nous retournerons à la case départ. Ainsi va la politique en Centrafrique.

            Puisque nous savons, à l'avance, ce qui va se passer. Pour quelle raison les mêmes hommes politiques, qui sont à l'origine de tous nos malheurs, veulent nous entraîner vers ces élections ?           Avant qu'il ne soit trop tard, ils doivent marquer un temps d'arrêt  pour écouter les pleurs de leurs compatriotes au lieu de verser des larmes de crocodile en faisant du sur place.

            De toute façon, DJOTODIA a décidé de quitter le pouvoir. Reste que le chemin de ces élections est trop long et qu'entre temps le sang va continuer à couler. Un coup d'Etat des hommes armés ne sera pas, non plus, une bonne solution.

 

Mise en place d'un Haut Conseil de surveillance

            Tout le monde sait que c'est le comportement de nos Chefs d’État qui, une fois au pouvoir, favorise l'enrichissement de leurs familles et des ressortissants de leurs villages qui crée des problèmes. Pour diviser, et régner, ils n'invitent à la mangeoire que leurs courtisans et les professionnels de la transhumance politique.

            Puisque la classe politique centrafricaine n'arrive pas à donner l'exemple des hommes intègres et respectueux des règles de la démocratie, il est temps que nous fassions appel aux pratiques de nos ancêtres et mettions en valeur nos traditions pour espérer sortir de cette galère. Nous devons mettre en place un Conseil de Surveillance composé de 16 membres représentant les 16 préfectures. Ce Conseil de Surveillance, à l'image du Conseil des Sages de nos ancêtres (arbre à palabre), de la Reine d'Angleterre, du Roi Belge etc..., occupera le palais de la Renaissance. Un Premier Ministre sera désigné par les 16 membres du Conseil  pour appliquer la politique de la transition. Cette transition durera un, deux ou trois ans... le temps nécessaire qui nous permettra d'assimiler la notion de la démocratie occidentale. Ensuite nous organiserons des élections dignes et acceptables par tous.

            Ce système aura pour mérite :

-        D'arrêter rapidement le bain de sang et l'impunité,

-        D'éviter que quelqu'un, formaté de l'extérieur, puisse prendre le pouvoir à travers des élections truquées pour des intérêts non centrafricains,

-        D'éviter la présence d'un Chef d’État tout puissant qui va encourager les ressortissants de sa région à penser que leur tour est arrivé pour manger,

-        D'éviter la marginalisation des ressortissants d'autres régions par le pouvoir en place,

-        D'éviter l'entente entre le Chef de l’État et son Premier Ministre pour asservir le peuple à l'exemple de BOZIZE et TOUADERA,

-        De permettre à la Justice de jouir de son pouvoir constitutionnel parce qu'aujourd'hui, la justice obéit seulement aux ordres du pouvoir en place,

-        De réduire la corruption parce qu'il ne sera pas facile de corrompre les 16 Conseillers à la fois...

-        De permettre à l'administration de fonctionner en toute indépendance parce que le Ministre n'aura pas affaire avec un Chef d’État qui couvrira ses malversations...

 

Élection des Membres du Conseil de surveillance

            Les représentants des 65 partis politiques, des confessions religieuses et de la société civiles  éliront publiquement ces Conseillers sur la base de leurs compétence et leur curriculum vitae qui devront être publiés. Chaque ressortissant d'une région sera éligible sans différence de race, de sexe et de religion.      

Marcel MONZALA

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