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4 juin 2017 7 04 /06 /juin /2017 11:06

Revue de presse du vendredi 02 Juin 2017

Le quotidien Le Citoyen rapporte dans sa manchette de ce jour, le témoignage d’un témoin capital et qui affirme que : « Les événements meurtriers du sud-est téléguidés depuis Bangui ».
Selon lui, C’est depuis le mois d’avril 2017 que les recrutements ont commencé à Bangui et Bossangoa. Sans donner de noms, la source a confié que plusieurs jeunes, anciens éléments des FACA et anciens rebelles ont réunis dans cette ville où on leur a fait comprendre qu’il fallait tout mettre en œuvre pour faire disparaître l’UPC d’Ali DARASS. « Nous avons quitté Bangui et Bossangoa en moto pour rejoindre Bambari sans armes, car il nous a été dit que les matériels devraient être livrés sur le terrain », explique cet ancien combattant qui indique qu’ « une fois à Bambari, un groupe devait attaquer l’UPC d’Ali DARASS basé à Alindao et un autre mettre le cap sur Bangassou afin de bloquer son éventuelle progression (…) mais sur ce qui nous était expliqué, il y avait d’autres visées. Il fallait anéantir l’UPC pour éviter que le mouvement décide de contrecarrer notre mission officieuse et affaiblir le contingent marocain basé à Bangassou où un gros porteur devrait atterrir pour nous livrer des armes et munition pour la création de deux rebellions, l’une à Haut-Mbomou et l’autre à Basse-Kotto », explique toujours ce témoin. Des sources bien informées, de nombreux mercenaires venus du Soudan, de la RDC et de l’Ouganda ont participé à l’attaque de Bangassou. Le fugitif a précisé que deux anciens dignitaires connus des centrafricains étaient à Bangassou. Visiblement les choses n’ont pas marché comme, « le groupe d’Alindao a attaqué sauf que l’ennemi n’a pas été réduit à néant. A Bangassou, nous n’avons non plus pu prendre l’aérodrome pour que nos matériels soient livrés à cause de la résistance des casques bleus appuyés par des renforts ».
A lire dans le journal de l’Agora, l’intégralité de l’interview du Cardinal Dieudonné NZAPALAINGA sur la crise de Bangassou. 
Dans cette interview, il insiste que l’Etat et la MINUSCA doivent prendre leurs responsabilités pour occuper le terrain et éviter ce vide. La route n’existe que du nom. « Vous avez à vous confronter à des barrières naturelles ainsi qu’à d’énormes trous qu’il vous faut régulièrement contourner. Les produits de premières nécessités sont rares et leurs prix ont triplé ». Selon le dignitaire de Dieu, « l’une des pauvretés que j’ai vue, c’est celle de l’instruction et de l’éducation. Alors on sous traite avec les maîtres-parents. Cette pauvreté intellectuelle coûtera chère, tôt ou tard à la RCA. Enfin le Cardinal lance un appel pathétique à l’endroit de nos autorités en ce terme, « les ressources humaines sont les premières richesses d’un pays. Le jour où on comprendra, l’Education passera en première ligne, il y aura des personnes bien formées qu’on pourra proposer sur le marché. Au lieu d’y penser, on court après le diamant, le pétrole, l’or, etc. On hypothèque l’avenir du pays et c’est ce qui nous a plongés dans la pauvreté. La crise d’autorité est devenue une banalité ».
Le quotidien Le Citoyen nous informe que le personnel du Ministère des Eaux, Forêts et de l’Environnement séquestré par les grévistes du CAS-DF.
« Le personnel du CAS-DF, mécontent de Mme la Ministre, ont fermé le portail principal, empêchant ainsi les fonctionnaires et agents dudit ministère, ainsi que les visiteurs, de sortir. Des chants hostiles à l’endroit de la Ministre ont été scandée, tout comme des pancartes de fortune sur lesquels les grévistes demandent la dissolution du Conseil d’Administration et une gestion saine ».
En page Nation, le quotidien Le Démocrate titre : « M. TOUADERA et M. SARANDJI, saviez-vous que votre Ministre de la Communication est détenteur d’un faux diplôme ? »
Selon nos confrères du journal Le Démocrate, « En sa qualité de Secrétaire Général de l’Université de Bangui, M. Simplice Mathieu SARANDJI avait signé en 2007, une attestation de non authentification de diplôme, attestant le caractère faux, du diplôme de licence en Droit Public de Sieur LEMASSET MANDYA Charles Paul. Et le journal poursuit en ce terme, « qu’en ce temps, M. Faustin Archange TOUADERA était Recteur de l’Université de Bangui ». Nos confrères du journal Le Démocrate publie la copie de l’Attestation de non authentification du faux diplôme du Ministre en question ».
Bonne lecture !

 
 
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