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12 novembre 2016 6 12 /11 /novembre /2016 12:29

NDLR( Ne pas écouter la seule force du pays qui nous reste c'est à dire  la POPULATION, c'est créer définitivement sa propre tombe)

LE TIR AUX PIGEONS EST OUVERT

Le très clivant Gervais Lakosso cause d’un scandale judiciaire à Bangui qui ne dit pas son nom.

Dans ce pays où la Justice à l’habitude de se coucher devant les puissants du pouvoir du moment, et est toujours traversée par les influences de tous les lobbies, financiers comme politique, étonnamment, le Parquet de Bangui fut bien prompt à mettre la main sur LAKOSSO et son acolyte MOKWAPI.

Acte bien singulier dans ce pays réputé pour son non-droit, à la justice ne servant que de décoration, pour être très douteux.

Quel crime ces deux hommes ont-ils commis pour une telle rapidité policière à les arrêter ?

LEUR SEUL CRIME ? JUSTE DE NE PAS DISPOSER DE MOYENS DE PRESSIONS LÉTAUX COMME LES BANDES CRIMINELLES SÉLÉKA COMME ANTI-BALAKA.

Quand le président de la république Faustin Touadera, lui-mêrme, ne respecte pas la justice de son pays, et par peur des représailles, avait ordonné aux juges de libérer tous les Anti-Balaka en jugement, le procureur du parquet de Bangui avait toussé, mais ne s’était pas aventuré en public pour dénoncer cet acte de non droit.

Et qui encore des politiciens braillards habituels avaient ouvert la bouche pour aussi dénoncer ?

Ailleurs dans les provinces, les crimes en nombre des Séléka, pour ne prendre en compte que ceux des dernières semaines, bénéficient de la cécité volontaire du pouvoir, comme si ces crimes perpétrés, il ne les voyait pas.

Les AB redevenus des coupeurs de route meurtriers, et renouant avec le cannibalisme, également, la justice centrafricaine ne s’est pas précipitée pour enquêter, et encore moins de “questionner” en mise en garde vue leur meneur Patrice Edouard Ngaïssona, jouissant toujours à Bangui de tous les privilèges, et libre comme le vent le prési de la Fédé de Foot.

Bientôt, près de 50% du territoire dans les mains des Séléka qui y font leur nid et leurs lois à discrétion – rendant de fait le découpage du pays en deux effectif – ceci aussi ne semble pas exister…..Car la célérité de la justice encore là a des ratés, ou a l’aveuglement très sélectif !

ET AVEC TOUT CA ON CONTINUE DE NOUS DISTRAIRE AVEC LE DDRR ?

Impunité pour les uns comme pour les autres, mais deux crétins inconscients (crétins parce qu’ils se sont mis tous seuls en danger dans la nasse, en devenant les victimes expiatoires et faciles, d’un pouvoir en cours de règlement de compte politique avec le KNK, soupçonné d’être le manipulateur de LAKOSSO) sans défense, eux ont eu droit sur eux, à la main lourde du Palais et de la MINUSCA.

Car qui va croire aux mensonges de Monteiro de la MINUSCA niant toute implication de l’organe onusien dans les affaires centrafricano-centrafricaines ?

Parfait Onyanga Anyanga ne fait que cela, tout le monde le sait.

Ce même Parfait Onyanga Anyanga, tout le monde semble l’oublier, ses hommes ont tué 6 personnes le 24 octobre, où en est l’enquête ?

Et si un jour une enquête a lieu, la MINUSCA ne devrait pas faire partie des enquêteurs.

Dans un pays de droit, l’on ne peut être à la fois juge et partie, et en l’espèce c’est la MINUSCA l’accusée.

Mr Parfait Onyanga Anyanga a-t’il été mis en garde à vue pour les besoins de l’enquête ? Evidemment que non, il est diplomate et donc blindé contre toute investigation judiciaire. IMMUNITE !

LA FAIBLESSE PATENTE DU POUVOIR

Un pays qui ne peut s’en prendre qu’aux petits en oubliant les gros, est lui-même petit.

Parce que, soit on arrête tout le monde, soit on arrête personne.

Le pouvoir centrafricain est faible, sans moyens, incapable de juguler ses bandes armées qui tuent quotidiennement des civils. Autant assumer, plutôt que de s’en prendre à deux pigeons faciles à attraper.

Et comme amorcé plus haut, le pouvoir, face aux mouvements de colère des populations dans le pays contre l’inertie des MINUSCA, n’y voit derrière que la main invisibles “des partis politiques”, en clair du KNK de Bozizé; soupçonné d’être cette main invisible derrière les agitations de Lakosso. Ce dernier ayant eu la faiblesse de n’avoir jamais caché ses inclinaisons pour l’ex président chassé du pouvoir.

Conséquence, au lieu d’affronter le problème avec lucidité, le gouvernement préfère biaiser dans des supputations pseudo-politiques de complot, n’ayant rien à voir avec la nature réelle des difficultés.

Comme encore le disait récemment Anicet Dologuélé : “On ne gouverne pas avec la méfiance”.

Les arrestations des meneurs du Groupe de Travail de la Société Civile (GSTC) sont une tartufferie judiciaire.

Et non, la justice n’a pas fait son travail.

Faire son travail aurait consisté à :

1- interroger les assassins du 24 octobre, tout au moins, contraindre la MINUSCA à les entendre, en étant partie civile, afin d’avoir accès au dossier.

2- Mrs Lakosso et Mokwapi, en l’état actuel des choses, ne peuvent qu’être entendus par la justice en tant que témoins, certainement pas à être mis en prison, et sans même être passés devant un juge. Un comble !

Car une garde a vue implique la possession de preuves irréfutables par le procureur contre les mis en cause. Ce qui est loin d’être le cas.

LE DOSSIER EST VIDE, PUISQU’IL N’Y A PAS D’INSTRUCTION

L’argument d’atteinte à la sûreté intérieure de l’état est d’une telle puérilité, d’une telle débilité, qu’il vaut mieux en rire.

Dans ce cas là, les Séléka et les Anti-Balaka eux font quoi ?

Qui avait eu la naïveté de croire que la RCA avec TOUADERA avait abandonné les pratiques douteuses et mafieuses des républiques bananières ?

Par Aline Yamara Mpangba

© Novembre 2016 – LAMINE MEDIA - LNC

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