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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 17:49


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RASSEMBLEMENT DEMOCRATIQUE  CENTRAFRICAIN

                          FRATERNITE-TRAVAIL-PROGRES

PRESIDENCE

DIRECTOIRE  NATIONAL

 

 

 

BANGUI : POINT DE PRESSE JEUDI 21/ 01 / 2010

 

 

PROPOS  LIMINAIRE

 

 

Le pays s’achemine doucement vers les consultations législatives et présidentielles. Le processus électoral, malgré les soubresauts se poursuit sous la conduite  de la commission électorale indépendante.

Ce processus doit aller à son terme , pour que les élections se déroulent de manière transparente, et que sorte des urnes ,un président incontestable et incontesté.

 

Le Rassemblement Démocratique Centrafricain, tout en s’alignant résolument dans le camp des défenseurs de la démocratie, de la vraie démocratie, exige du gouvernement des solutions pour enrayer la malnutrition des enfants dans la Mambéré-Kadéï et dans tout le pays.

 

Il exige des solutions pour ramener les nombreux centrafricains vivant en brousse ou à l’étranger dans des campements , suite aux brimades des forces conventionnelles et non conventionnelles.

 

La vie de tout Centrafricain vaut cher. C’est pourquoi, en pensant à tous ceux qui ont perdu la vie dans nos trop nombreuses crises politico-militaires, le RDC ne peut que regretter , si cela se confirme, le décès du compatriote Charles MASSI.

 

C’est dire , que la paix est une nécessité absolue. La paix est une condition du développement.
C’est pourquoi , le processus électoral doit se dérouler dans le patriotisme et la responsabilité.

 

La majorité au pouvoir, l’opposition et la commission électorale seront comptables si par leur faute, le processus échoue, car le peuple ne nous le pardonnera pas.

 

La responsabilité doit donc guider tous les acteurs du processus.

 

Or, la dernière déclaration du collectif des forces du changement  à laquelle a souscrit certains partis de l’Union des Forces Vives de la Nation ( UFVN ) ne s’inscrivait pas dans ce sens.

 

                                                                  

2/3

 

En effet, le dialogue prôné par le dialogue politique inclusif ( DPI ) à tous les niveaux du processus électoral, n’a pas semblé interesser les initiateurs et signataires de cette déclaration.

 

Non seulement , la direction de l’UFVN s’est engagé sans entendre les délégués à la CEI, ni consulter tous les leaders  , mais elle n’a pas pris la peine d’instruire leurs différents différents griefs contre la CEI avant de prendre position.

Et pour preuve, il était déjà connu que la fameuse circulaire du Consul  de Douala n’était qu’une initiative malheureuse et personnelle, sans aucun lien avec la CEI, ni avec l’ambassade.

 

Il aurait suffit d’entendre les délégués à la CEI pour éviter la dramatisation.

 

Le RDC est dans l’opposition , mais il veut une opposition constructive , une opposition responsable, et non pas un règlement de compte.

 

Une opposition pour être crédible , doit être constructive et responsable.

 

Toute association de l’opposition doit se faire dans l’intérêt de notre peuple en général , et de nos militants en particulier. Ce qui suppose le respect des valeurs de chaque parti associé.

 

Or là encore, la direction de l’UFVN se comporte en autocrate, se plaçant au dessus  de la conférence des leaders, et décidant des alliances de l’union sans aucun égard pour les composantes.

 

Le RDC a l’obligation de protéger le peuple et ses militants. C’est pourquoi il a décidé de prendre du recul par rapport à la dérive actuelle de l’UFVN.

 

Nous l’avions dit , lors de la conférence de presse  qui lançait le directoire national . L’UFVN doit se démocratiser pour se rapprocher de sa base, de ses militants. Ce qui n’est malheureusement pas le cas.

 

SUR LE PLAN INTERNE

 

Le RDC est en mutation. Il se restructure conformément ausx directives du Président Fondateur, Président du parti, le frère  André KOLINGBA .

 

Le RDC prépare son congrès, qui désignera  son candidat aux présidentielles , et validera la liste de ses candidats aux législatives.

 

Le RDC est dans l’opposition et n’a aucune intention de s’arrimer à un quelconque autre parti ou collectif. Le RDC collabore avec les autres pour gagner et non pas pour disparaître.

                                                                         

3/3

 

Nos structures de base fonctionnent dans les 8 ‘huit ) arrondissement de Bangui, et dans les 16 préfectures de notre pays. Bien entendu, beaucoup restent à faire, mais nous évoluons, nous avançons. Nous serons prêts pour les élections, et ce , avec ou sans l’UFVN de Me POUZERRE .

 

Je vous remercie.


GOLOUMO GABRIEL

Président du Directoire National 

 

 

 

 

 

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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 08:16

 chers compatriotes,
Nous vous invitons à suivre ce jeudi 21 janvier 2010 à 9 h00 au siège du parti la conférence de presse que donne GABRIEL GOLOUMO, président du directoire nationale. un compte rendu sera mis en ligne  pour vous informer .Nous rappelons que le RDC est l'une des principales composantes de l'opposition démocratrique qui siège au sein de la CEI.

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 23:33

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RASSEMBLEMENT DEMOCRATIQUE  CENTRAFRICAIN

                          FRATERNITE-TRAVAIL-PROGRES

PRESIDENCE

DIRECTOIRE  NATIONAL

002/2010/P/DN

                                                                 

                                                                                                   Bangui le 17 janvier 2010

 

 

 

Le  Président du Directoire National du RDC

 

Au

 

Coordonnateur  de l’Union des Forces Vives de la Nation

 

 

 

Objet : Suspension de participation à l’UFVN

 

 

Monsieur le Coordonnateur,

 

L’adhésion de notre parti à l’UFVN avait été inspirée par une volonté de mettre en commun nos forces, pour enrayer la mauvaise gestion politique de notre pays dans le noble but de mettre fin à la souffrance de nos militants.

 

Il n’a jamais été question de venir accompagner un quelconque autre groupement ou des individus aux fins d’accomplissement d’intérêts personnels égoïstes.

 

Or, il apparaît que l’union a pris un virage à 180°  dans le sens d’un soutien pur et simple à une composante, ignorant royalement les autres composantes, décidant uniquement en groupe de copains, au mépris de la règle du consensus, qui aurait voulu que les leaders se retrouvent pour orienter l’union.

 

Pire encore, vous vous êtes érigé en donneur de leçon et en arbitre des problèmes internes aux composantes.

Vos multiples manœuvres pour coopter vos amis sont intolérables et inacceptables.

Vos critiques et déclarations publiques telles vos propos du  13 janvier sur la pyramide du RDC qui attendrait toute décision que  du Président Fondateur sont insultantes et intolérables.

 

Vous avez été incapable d’anticiper sur la mise en place des comités locaux malgré les multiples rappels du RDC, préférant gérer de multiples rencontres inutiles.

 

Vous n’avez pas eu la sagesse de convoquer aux fins de les consulter, les délégués à la CEI , préférant ne prendre en compte que les rapports faits par certains membres des « autres partis«, entité avec laquelle il n’existe aucun accord formel avec l’union.

 

Vous avez à dessein, éviter de convoquer une réunion des leaders comme il se devait.

 

Vous avez à dessein éviter d’associer le RDC à l’initiative de cette action « dite commune »

 

Le Rassemblement Démocratique Centrafricain ne peut se permettre de laisser conduire sa destinée par des personnalités avec qui, il n’a conclu aucun accord, et dont il ne maîtrise ni les objectifs réels, ni les poids politiques.

 

En conséquence le RDC suspend jusqu’à nouvel ordre sa participation à l’UFVN, afin de préserver ses intérêts.

 

Vous souhaitant bonne réception, recevez nos salutations patriotiques.

 

 

 

 

 

Gabriel  GOLOUMO

 

 

 

 

 

 

 

Ampliations :

-          MLPC

-          ADP

-          LONDÖ

-          ASD

 

 

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 23:13

 

LETTRE  OUVERTE

 

 

 

 

LES  DELEGUES DE L’OPPOSITION DEMOCRATIQUE A LA CEI

 

Au

 

COORDONNATEUR DE L’UFVN

 

 

Objet : Suspension de représentation à la CEI

 

 

Mr. Le Coordonnateur,

 

Nous, représentants de l’Union des forces vives de la nation, dûment mandatés à la CEI accusons réception de la notification de notre suspension aux activités de la dite institution. En conséquence, après avoir analysé tous les contours, nous tenons à faire la mise au point suivante : 

 

1 – Il n’existe au sens du DPI aucune entité dénommée « Collectif des forces  du changement  ayant envoyé ses représentants à la commission électorale indépendante, susceptible de demander la suspension de ceux-ci.

 

2 – Le coordonnateur de l’UFVN n’a aucun pouvoir propre pouvant lui permettre d’engager

    l’union dans des accords avec d’autres organisations comme c’est le cas avec votre

   collectif. Seule la conférence des Leaders peut engager l’union, après examen approfondi

   des composantes.

 

3 -   Le coordonnateur de l’union n’a eu aucun pouvoir pour désigner les représentants, il n’a

  en conséquence aucun pouvoir pour décider de leur suspension , sauf à exécuter une décision

  expresse des leaders.

 

4 – En tout état de cause, il était important de consulter les délégués pour s’assurer du bien fondé des incriminations formulées contre la CEI.

 

En conséquence, face au mépris manifesté vis-à-vis de nous représentants, seuls habilités à éclairer l’union sur la mission à nous, confiée :

 

-  Rejetons la décision du collectif que nous ignorons.

 

- Réfutons énergiquement  votre décision autoritaire de suspension car vous n’êtes pas compétent , en tant que coordonnateur pour prendre ce genre de décision au nom de l’union.

 

- Refusons de cautionner une gestion scabreuse de l’union basée sur du copinage, et des manœuvres et manipulations intéressées.

 

Dans la solidarité et la collégialité dues aux citoyens de notre rang , disons NON à une UFVN de l’incongrüté , une UFVN de calculs égoïstes, une UFVN destabilisatrice.

 

LES INTERETS DE NOTRE PEUPLE  SEULS COMPTENT.

 

Recevez, monsieur le coordonnateur, nos salutations patriotiques.

 

 

Fait à Bangui le 16 Janvier 2010

Signataires :

 

Ernest MANDAKOMBO

 

Clément EREGANI

 

Gabriel  GOLOUMO

 

Joseph Théophile  DOUACLE

 

Marcel YANGUE –BOYFINI 

 

 

Ampliations :

-         Toutes les composantes de l’UFVN

-         Mr. Le Président de la CEI

-         Presse nationale

 

 

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16 janvier 2010 6 16 /01 /janvier /2010 23:17
16 janvier 2010

Centrafrique : Charles Massi mort "des suites de tortures"

 

LIBREVILLE (AFP)

L’ex-ministre et chef rebelle centrafricain Charles Massi est mort "depuis le vendredi 8 janvier (...) des suites des tortures qu’il a subies", ont affirmé son épouse et son parti politique dans un communiqué conjoint transmis samedi à l’AFP à Libreville.

Aucun commentaire n’a pu immédiatement être obtenu de source officielle ou militaire à Bangui sur le sort de M. Massi, 57 ans, principal dirigeant de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), une rébellion active dans le nord-ouest de la Centrafrique.

"Charles Massi a été torturé (...) et est mort depuis le vendredi 8 janvier 2010 vers 19H00 à Bossembélé (150 km au nord-ouest de Bangui) des suites des tortures qu’il a subies", déclarent dans leur communiqué Denise Massi, son épouse, et Eric Neris, secrétaire en France du Forum démocratique pour la modernité (Fodem), son parti politique.

Ils précisent se fonder sur des "informations recueillies sur le terrain à Bossembélé et également fournies par l’entourage de François Bozizé (président centrafricain) et de son fils Francis Bozizé" ainsi que par "des éléments de la garde présidentielle".

"La famille, les amis de Charles Massi et son parti, le Fodem, exigent que le président François Bozizé apporte la preuve que leur père, époux et leader est en vie.A défaut, nous demandons aux autorités centrafricaines de remettre son corps à sa famille", ajoutent-ils.

La semaine dernière, Mme Massi, Franco-Centrafricaine vivant en France, avait indiqué être sans nouvelles directes de son époux depuis le 18 décembre.Elle avait fait état d’informations officieuses évoquant son arrestation et son incarcération à Bossembélé.

Dans leur communiqué, Denise Massi et le Fodem affirment que l’ex-ministre a été enlevé le 19 décembre en Centrafrique "dans la zone de Ngaoundaye" (environ 600 km au nord-ouest de Bangui), proche de la frontière avec le Tchad, "par des éléments tchadiens, camerounais et centrafricains".

Il a été "remis à François Bozizé lors des festivités de fin d’année organisées à Sahr (sud tchadien) par Idriss Deby" Itno, le président tchadien, poursuivent-ils.

Mme Massi avait fait le voyage à Bangui, où elle est arrivée le 14 janvier au matin "pour s’enquérir du sort réservé à son époux" et d’où elle a été "expulsée manu militari par les autorités centrafricaines", rappellent-ils, en appelant les Centrafricains et l’Afrique centrale à les "assister dans la manifestation de la vérité".

Charles Massi a été plusieurs fois ministre sous le régime du président Ange-Félix Patassé (1993-2003) et de l’actuel chef d’Etat, François Bozizé.

En mai 2009, il avait été arrêté dans le sud tchadien alors qu’il tentait d’aller en Centrafrique, selon N’Djamena, qui l’avait emprisonné notamment pour "tentative de déstabilisation d’un pays voisin" avant de le libérer le 8 juillet.

Son mouvement, la CPJP, a été impliqué depuis février 2009 dans plusieurs accrochages avec l’armée centrafricaine, marqués par des combats meurtriers.

 

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 18:19

GOLOUMO GABRIEL
GOLOUMO GABRIEL
Président du Directoire National

 

 

RASSEMBLEMENT DEMOCRATIQUE  CENTRAFRICAIN

FRATERNITE-TRAVAIL-PROGRES

PRESIDENCE

DIRECTOIRE  NATIONAL

 

 

COMMUNIQUE  DE  PRESSE

 

 

Le Rassemblement Démocratique Centrafricain, membre de l’UFVN  apprend avec étonnement que la coordination de l’UFVN a engagé le groupement dans une action de contestation de la coordination de la commission électorale indépendante et de son Président.

Cette action de contestation s’est faite sans concertation avec le Rassemblement Démocratique Centrafricain , et dans une précipitation indigne d’une opposition sérieuse.

 

En effet, les 5 délégués de l’union à la coordination nationale n’ont pas été entendu sur certaines questions comme il se devrait , avant toute prise de décision sur le déroulement de la mission à eux confiée.

 

Par ailleurs, une décision politique aussi grave que celle de dénoncer la participation de l’union à la CEI ne peut être prise de manière bilatérale entre la coordination de l’UFVN et une composante de l’union.

 

En conséquence, le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC ) ;

 

-          Rejette la déclaration du «  collectif des forces du progrès «  en date du 13 janvier 2010  basée sur certaines informations erronées.

-           Dénonce la gestion   scabreuse et anti-démocratique de l’union, basée sur le copinage, le mépris de certaines composantes et l’amateurisme.

 

Le Rassemblement Démocratique Centrafricain en tirera toutes les conséquences qui s’imposent, pour la garantie de ses intérêts.

 

Fait à Bangui le 14 janvier 2010

 

 

Le Président du Directoire National du RDC

 

 

 

                                                               Gabriel  GOLOUMO

 

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15 janvier 2010 5 15 /01 /janvier /2010 17:45

Nous publions ci-dessous les extraits de la conférence de presse du coordonnateur de l'UFVN donnée à Bangui le 09/01/2010. Cette conférence s'est tenue sans  accord des leaders de l'opposition .

A l’initiative de l’UFVN, son Coordonnateur, Me Henri Pouzère a animé le samedi 9 janvier à Bangui, une conférence de presse ayant porté essentiellement sur :

1°) - le programme DDR

2°) - le récent mouvement des délégations spéciales

3°) - les comités locaux de la Commission Electorale Indépendante (CEI)

Sur le premier point de cet ordre du jour, Me Pouzère a amplement démontré pour le déplorer que contrairement à la propagande officielle, le DDR est au point mort et qu’aucun progrès n’a été enregistré sur le terrain dans ce domaine. Il a exigé que le président Bozizé mette effectivement le plus rapidement possible, l’enveloppe de huit milliards (8) de F CFA désormais totalement versés par les pays de la CEMAC au gouvernement centrafricain et qui n’est toujours pas mise à la disposition de la structure censée la gérer, compromettant ainsi sérieusement la poursuite de cet important programme dont la réalisation conditionne la bonne tenue des prochaines élections.

S’agissant du second point, le Coordonnateur de l’UFVN a dénoncé pour le rejeter, le récent mouvement de la composition des délégations spéciales opéré unilatéralement par le pouvoir, contrairement à l’habitude qui consiste à recourir aux députés des circonscriptions qui font les propositions de nominations aux ministre chargé de l’Administration du territoire. Me Pouzère a dénoncé le fait que ce faisant, le pouvoir fausse les règles du jeu à quelques mois des élections afin de tenter de s’assujettir l’administration locale.

Me Pouzère s’est longuement attardé sur le troisième point de l’ordre du jour pour relever et dénoncer les mauvaises méthodes de travail et la complicité du président de la CEI avec le président de la République. Joseph Binguimalé avait en effet décidé le 24 décembre dernier l’envoi en province de plusieurs missions pour installer les comités locaux de la CEI.

Devant s’absenter du pays pour l’Europe à la veille des fêtes de fin d’année, le président de la CEI dit avoir envoyé aux différents partis politiques une invitation leur demandant de faire parvenir à la CEI les noms de leurs représentants dans les comités locaux de la CEI. Ce courrier serait parti à la même date du 24 décembre selon Binguimalé mais aucun parti politique ne l’a reçu avant le départ en province des missions d’installation des comités locaux. Binguimalé a en réalité, travaillé de mèche avec Bozizé qui lui a mis la pression pour l'accomplissement de cette tâche dans des conditions aussi désastreuses que mensongères dont malheureusement le résultat  révèle à présent leur supercherie. 
 

Pour Me Pouzère et l’UFVN dans son ensemble, cela est un dysfonctionnement inadmissible qui en dit long sur la malhonnêteté du président de la CEI dont on mesure chaque jour, non pas l’indépendance qui devrait le caractériser mais son inféodation au pouvoir en place.

L’UFVN rejette donc le récent mouvement des délégations spéciales, exige son retrait ainsi que la démission du Premier Ministre Faustin Archange Touadéra et son ministre chargé de l’administration du territoire Elie Oueifio, qui ayant fait officiellement leur entrée dans le bureau politique du KNK, parti au pouvoir depuis le 13 novembre dernier, sont désormais mal placés pour intervenir dans les questions liées aux bon déroulement des élections.

L’UFVN estime que faute de tout cela, elle se retirera purement et simplement du processus électoral en laissant seul Bozizé en assumer la responsabilité de cette impasse.

Par Centrafrique-Presse.com - Publié dans : Politique
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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 04:02

Charles Massi détenu à Bossembele dans un état lamentable et préoccupant

Bangui – (L’Indépendant) – 09 janvier - Le principal dirigeant de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP) active dans le nord-ouest de la Centrafrique, le Colonel Charles Massi, qui n'a pas donné signe de vie depuis le 19 décembre dernier, serait détenu à Bossembele, a-t-on appris auprès de sa famille.


Le Colonel Charles Massi
Le Colonel Charles Massi
"Il n’ya plus de place pour le doute. Charles Massi est bel et bien détenu à Bossembele. Il a été passé à tabac et se trouve actuellement dans un état lamentable mais vivant. Nous allons prévenir la Croix rouge", a indiqué un membre de sa famille sous le couvert de l’anonymat.

Joint au téléphone par L’Indépendant à Bangui, un membre du gouvernement centrafricain qui souhaite garder l’anonymat a assuré que "Charles Massi se trouve bien en sol centrafricain mais il ne peut pas dire où".

Pour un haut responsable de la société civile, "la communauté internationale et toutes les bonnes consciences, à commencer par les leaders de l’opposition centrafricaine, doivent exiger du pouvoir de présenter Charles Massi à la justice s’il lui est reproché quelque chose. Bozizé doit bien se rendre compte que l’époque des arrestations arbitraires est révolue".

Ces informations viennent donc corroborer le témoignage des officiers tchadiens que nous avons recueilli et confirment les informations que L'Indépendant s’est fait l’écho le 6 janvier dernier, à savoir la détention au secret de M. Massi en territoire centrafricain.

La ville de Bossembele, située à 155 km au nord-ouest de Bangui sur la route menant de Bangui vers le Tchad et le Cameroun voisins, abrite une garnison militaire considérée comme le « Guantanamo » du régime de Bozizé.

Charles Massi a été plusieurs fois ministre sous les régimes Patassé et Bozizé. Son mouvement, la CPJP, a été impliqué depuis février 2009 dans plusieurs accrochages avec les forces armées centrafricaines (FACA).

Samedi 9 Janvier 2010
Adrien Poussou


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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 03:54

A l’initiative de l’UFVN, son Coordonnateur, Me Henri Pouzère a animé le samedi 9 janvier à Bangui, une conférence de presse ayant porté essentiellement sur :

1°) - le programme DDR

2°) - le récent mouvement des délégations spéciales

3°) - les comités locaux de la Commission Electorale Indépendante (CEI)

Sur le premier point de cet ordre du jour, Me Pouzère a amplement démontré pour le déplorer que contrairement à la propagande officielle, le DDR est au point mort et qu’aucun progrès n’a été enregistré sur le terrain dans ce domaine. Il a exigé que le président Bozizé mette effectivement le plus rapidement possible, l’enveloppe de huit milliards (8) de F CFA désormais totalement versés par les pays de la CEMAC au gouvernement centrafricain et qui n’est toujours pas mise à la disposition de la structure censée la gérer, compromettant ainsi sérieusement la poursuite de cet important programme dont la réalisation conditionne la bonne tenue des prochaines élections.

S’agissant du second point, le Coordonnateur de l’UFVN a dénoncé pour le rejeter, le récent mouvement de la composition des délégations spéciales opéré unilatéralement par le pouvoir, contrairement à l’habitude qui consiste à recourir aux députés des circonscriptions qui font les propositions de nominations aux ministre chargé de l’Administration du territoire. Me Pouzère a dénoncé le fait que ce faisant, le pouvoir fausse les règles du jeu à quelques mois des élections afin de tenter de s’assujettir l’administration locale.

Me Pouzère s’est longuement attardé sur le troisième point de l’ordre du jour pour relever et dénoncer les mauvaises méthodes de travail et la complicité du président de la CEI avec le président de la République. Joseph Binguimalé avait en effet décidé le 24 décembre dernier l’envoi en province de plusieurs missions pour installer les comités locaux de la CEI.

Devant s’absenter du pays pour l’Europe à la veille des fêtes de fin d’année, le président de la CEI dit avoir envoyé aux différents partis politiques une invitation leur demandant de faire parvenir à la CEI les noms de leurs représentants dans les comités locaux de la CEI. Ce courrier serait parti à la même date du 24 décembre selon Binguimalé mais aucun parti politique ne l’a reçu avant le départ en province des missions d’installation des comités locaux. Binguimalé a en réalité, travaillé de mèche avec Bozizé qui lui a mis la pression pour l'accomplissement de cette tâche dans des conditions aussi désastreuses que mensongères dont malheureusement le résultat  révèle à présent leur supercherie.  

Pour Me Pouzère et l’UFVN dans son ensemble, cela est un dysfonctionnement inadmissible qui en dit long sur la malhonnêteté du président de la CEI dont on mesure chaque jour, non pas l’indépendance qui devrait le caractériser mais son inféodation au pouvoir en place.

L’UFVN rejette donc le récent mouvement des délégations spéciales, exige son retrait ainsi que la démission du Premier Ministre Faustin Archange Touadéra et son ministre chargé de l’administration du territoire Elie Oueifio, qui ayant fait officiellement leur entrée dans le bureau politique du KNK, parti au pouvoir depuis le 13 novembre dernier, sont désormais mal placés pour intervenir dans les questions liées aux bon déroulement des élections.

L’UFVN estime que faute de tout cela, elle se retirera purement et simplement du processus électoral en laissant seul Bozizé en assumer la responsabilité de cette impasse.

Par Centrafrique-Presse.com - Publié dans : Politique
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9 janvier 2010 6 09 /01 /janvier /2010 07:15

Exclusive : le Colonel Charles Massi gardé au secret quelque part en Centrafrique !

Décidément, ces derniers jours, la question du sort de Charles Massi a inspiré plus d’un. Depuis le 19 décembre où ce dernier n’a plus donné signe de vie, les rumeurs les plus folles circulent à son sujet. Il ne fait désormais l’ombre d’aucun doute que ce jour-là, vers 17 heures, dans la zone des trois frontières Tchad, Cameroun et Centrafrique, Charles Massi a été enlevé par des gendarmes tchadiens en compagnie des agents secret.


Le Colonel Charles Massi
Le Colonel Charles Massi
Selon nos sources, le Colonel Charles Massi a déjà été livré aux autorités centrafricaines qui le gardent au secret. On prête d’ailleurs à François Bozizé, l’intention de le maintenir en détention et au secret jusqu’au moins après les élections pour ne plus « avoir à gérer le cas Massi ».

Aujourd’hui, on en sait un peu plus sur les circonstances de l’enlèvement du Colonel Charles Massi. Nous avons réussi à joindre les deux tchadiens qui étaient avec lui, le Colonel Djibrine Dagbachen et un certain Ali. Voici le verbatim de leurs déclarations.

Depuis sa cellule de la gendarmerie de N’Djamena, Djibrine Dagbachen nous a dit ceci :

« Je suis Colonel de l’armée tchadienne. J’ai été blessé lors de l’attaque du 2 février 2008 (à l’époque, les rebelles venus du Soudan sont parvenus jusqu’à l’entrée de la présidence à N’Djamena avant d’être repoussés grâce à l’appui de la France). J’avais eu trois côtes cassées. J’ai encore des problèmes de vision. Après des soins en Libye, je suis rentré à N’Djamena où j’éprouvais d’énormes difficultés à joindre les deux bouts. C’est dans ces conditions que j’ai fait la connaissance du Colonel Massi qui m’a demandé de l’accompagner dans son village natal. J’ai accepté cette proposition parce qu’il allait me payer et cela allait me permettre de nourrir ma famille. J’ai donc pris 12 hommes avec moi. Nous avons été arrêtés le 19 décembre dernier à 30 kilomètres de la localité de Mbaïboukoum près de la frontière avec le Cameroun et la République centrafricaine par la gendarmerie et les agents de renseignements tchadiens aux environs de 17 heures. On a ensuite été conduits à Doha où nous sommes restés 4 jours ensembles avant d’être transférés à N’Djamena sans le Colonel Massi. Je dois vous préciser qu’à Doha nous étions bien traités. Les médicaments du Colonel Massi lui étaient régulièrement donnés. Mais actuellement, à N’Djamena, nous sommes tous enchaînés comme des vulgaires voleurs. On m’a accusé de vouloir déstabiliser mon pays alors que je n’ai rien contre le Tchad. Je voulais juste avoir un peu d’argent ».

Le second compagnon d’infortune de Massi, le nommé Ali, joint sur une ligne téléphonique du Cameroun, livre sa version des faits :

« J’ai été contacté par le Colonel Massi à N’Djamena. Officiellement, on se rendait au Gabon via le Cameroun puisque le Colonel était titulaire d’un visa du Gabon. C’était avec l’accord de certains officiers de l’armée tchadienne. Mais on avait un autre plan. Notre objectif était la Centrafrique. Près de la zone des trois frontières, nous avons achetés du matériel militaire d’un montant de 3 millions 750 mille FCFA. Nous avons aussi déboursé près d’un million et demi pour le transport du matériel, qui nous revenait en tout à 5 millions de CFA. Nous avons payé une partie de l’argent soit 3 millions en promettant de verser le reste une fois la frontière traversée. Mais lorsque nous étions arrivés dans une localité tchadienne qui se trouve à 4 kilomètres de la frontière avec la RCA et à 10 kilomètres du Cameroun, les Tchadiens ont commencé à changer d’attitude. J’ai échappé à cette arrestation parce que j’ai fait usage de mon arme. Nous avons réussi, mes aides de camp et moi à nous enfuir ensemble avec le Colonel Massi jusqu’à la hauteur d’une rivière que j’ai traversée par la nage. Mais le Colonel, lui, ne pouvait pas tomber à l’eau. C’est à ce moment que les Tchadiens l’ont rattrapé. Il a été arrêté avec 13 hommes. Comme j’avais les deux millions et son téléphone Thuraya, il m’a appelé après l’arrestation, m’a passé les autres éléments avec qui je me suis entretenu au téléphone, et m’a demandé de retourner parce que, selon lui, il n’y avait aucun problème. Mais j’ai soupçonné un guet-apens et ne suis pas retourné. J’ai traversé la frontière centrafricaine et je suis actuellement avec les éléments de l’APRD (Armée populaire de la restauration de la démocratie) de Jean-Jacques Demafouth. J’ai du mal à m’expliquer la fourberie, le double langage et la malhonnête des officiels tchadiens qui étaient pourtant dans le coup avec nous. C’est avec leur accord formel que tout a été envisagé et je suis prêt à le dire haut et fort ».

Même si elles ne semblent pas identiques, les déclarations de ces deux hommes, il faut le dire, recoupent les informations qui circulent depuis l’annonce officieuse de la disparition de Massi. Pire, elles confirment sans aucun doute une seule chose : Charles Massi a été bel et bien enlevé par des éléments tchadiens le 19 décembre dernier près de la frontière avec la République centrafricaine.

La question se pose maintenant de savoir pourquoi le garde-t-on au secret ? L’a-t-on réservé le même sort de l’opposant tchadien Ibni Oumar Mahamat Saleh ?

Autant dire que François Bozizé à qui, Charles Massi aurait été remis, et qui le garde semble-t-il au secret, a intérêt à le présenter à la justice le plutôt afin de ne pas être accusé demain d’enlèvement et de séquestration. C’est à la justice et à elle seule de signifier à Charles Massi ce dont on lui reproche.


Mercredi 6 Janvier 2010
Adrien Poussou


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