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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 12:31

 

 

 

 

 

BBC Afrique 27 avril, 2013 - 15:52 GMT

 

Le porte-parole de la rébellion Seleka prend les commandes de l'aviation civile.

 

Sur les ondes de la radio nationale, le président centrafricain Michel Djotodia a lu un décret présidentiel annonçant la nomination d'Eric Neris Massi au poste de directeur de l'Autorité nationale de l'aviation civile à la place de Lévi Yakété de COCORA..

 

Avant d'accéder à ce poste, ce dernier était porte-parole en Europe et coordonnateur international de la Séléka.

 

Les hommes de la Séléka se sont emparés de la capitale Bangui le 24 mars pour chasser le président François Bozizé du pouvoir.

 

Depuis, Eric Massi s'était installé en République Centrafricaine alors qu'il vivait jusqu'à présent en France selon l'AFP.

 

C'est le fils du colonel Charles Massi, ancien ministre et opposant au régime Bozizé, fondateur de la convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP, une des factions de la coalition Séléka).

 

En 2010, la famille du chef rebelle a annoncé sa mort, pointant du doigt François Bozizé et son fils Jean-Francis comme responsables de l'assassinat.

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 12:26

 

 

(A diffuser largement)

A l'initiative du Collectif des Oubanguiens, un groupe de réflexion et d'action, des Centrafricaines et des Centrafricains se sont réunis le mardi 23 avril 2013 à Bangui et ont créé l'Union des Démocrates Centrafricains, en abrégé, UDECA. Parti politique de tendance socio-démocrate, l'UDECA entend réunir en son sein, sur la seule base de leur engagement pour le Peuple et la Patrie, toutes les filles et tous les fils de la République Centrafricaine, sans distinction de couleur, d'ethnie, de culture, de religion, et de régions, et montrer une manière nouvelle, beaucoup plus honnête, de faire de la politique afin de donner à nôtre cher et beau pays, toute sa véritable valeur.

Le Bureau Exécutif élu lors de cette Assemblée Générale Constitutive, en application des statuts de l'UDECA, se présente de la manière suivante :

Président :                                                         Faustin ZAMETO, Consultant-Sociologue.

Vice-Président :                                                 Manuel MAGEOT, Ingénieur de Télévision.

Secrétaire général administratif :                    Michel Mich-Eddy OUEDANE WESSE-KPAMON, Artiste-écrivain.

Trésorier général/mandataire financier :       Pierre-Claver NGOILEYE, Conseiller socio-éducatif.

Conseiller Spécial Porte Parole :                     Maître Alain SEBIRO, Avocat au Barreau de Paris, Conseiller à la Primature.

Conseiller Spécial Mobilisation :                      Marius-Omer MALEFOTO, Directeur de publication « On dit quoi ».

Conseiller Spécial Politique :                           Marcel DIKI-KIDIRI, Consultant en Linguistique Appliquée.

Conseiller Spécial Juridique :                          Robert GREBAYA, Juriste et Homme d'affaires.

Le présent communiqué tient lieu de faire-part.

 

Fait à Bangui, le 24 avril 2013                           Le Secrétaire Général administratif

                                                                  Michel Mich-Eddy OUEDANE WESSE-KPAMON

 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 13:05

 

 

Bria, 25 avril 2013 (RJDH) – Les éléments rebelles de la coalition Séléka ont rendu responsables de plusieurs actes d’exactions dans la ville de Bria (centre est). La population affirme être victime de plusieurs abus, de la part de ces rebelles. Assassinats, enlèvements, tortures, pillages et des tirs de sommations continuent toujours dans cette ville minière.

 

La communication qui était coupée par les rebelles depuis la prise de cette ville en décembre dernier, s’est rétablie ce mercredi 24 avril. Des habitants de Bria font état de pillage systématique des commerces, maisons des particuliers et locaux administratifs par les rebelles.

 

Certains témoins joints par le RJDH ont affirmé que les rebelles de la Séléka se livrent également à la chasse aux sorcières. « Les fonctionnaires et agents de l’état et autres personnes supposées proches de l’ancien régime sont systématiquement pourchassés par les rebelles. Ce qui fait tout le monde a peur », a fait savoir un habitant, lui aussi victime de pillage des rebelles.

 

La population fait également savoir que les rebelles, pour manifester leur sentiment de joie ou de tristesse, tirent en l’air, traumatisant ainsi la population. « Il ne se passe jamais une seule heure, sans qu’on entend des tirs d’arme. Pour cueillir un mangue par exemple, les rebelles sont obligés de tirer sur la branche, contenant les fruits », a témoigné une autorité locale.

 

La ville de Bria fait partie des sites où les rebelles de la Séléka devraient être cantonnés, avant leur prise de pouvoir. Cette ville est également le fief des deux grands groupes rebelles, composant la coalition Séléka.

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 06:42
Communiqué de presse 

Une Assemblée Générale des Journalistes et professionnels des médias  de Centrafrique  s’est tenue le 25 avril 2013 à 10 heures au siège du quotidien le Confident. L’ordre du jour de cette rencontre a essentiellement porté sur la décision des journalistes de Centrafrique de faire du lundi 29 avril 2013, une journée sans médias,  sur toute l’étendu du territoire national.

Cette décision fait suite au constat selon lequel, les professionnels des médias, tant du  secteur public que du privé de Centrafrique  sont victimes de pression de toutes sortes, provenant aussi bien des autorités que des éléments de la SELEKA.
Au cours de cette Assemblée Générale, les journalistes ont eu à déplorer :  
-    le cas de pillages enregistrés au niveau de nombreuses stations et rédactions,  au sujet desquels  toutes les autorités politiques ont gardé un mutisme total jusqu’à ce jour ; 
-    les cas de décisions de censures rendant impossible le travail du journaliste au niveau des médias publics ; 
-    les cas de menaces directement exercés sur des journalistes dans l’exercice de leur fonction, dont certains sont  obligés de vivre dans la clandestinité ;
-    la désignation unilatérale et sans concertation par des autorités politiques de personnes supposées représenter les médias au Conseil National de Transition, alors que seule l’Assemblée Générale de l’UJCA  est habilité à élire ses représentants, conformément aux dispositions de l’article 4 de l’ordonnance portant création du CST, qui stipule : « le Conseil Supérieur de Transition est composé de membres élus par leurs pairs… » 

Au-delà de la journée du lundi 29 avril 2013 qui sera sans médias, les journalistes de Centrafrique se réservent le droit de poursuivre d’autres actions, afin d’attirer l’attention des nouvelles autorités  et elle de la Communauté internationale sur leur situation devenue inquiétante.  Ils sollicitent  par ailleurs l’appui de la Communauté internationale et des médias internationaux, pour  que la situation de la République Centrafricaine soit portée à la connaissance du monde. 

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 06:37
Peut-on parler de Coup d’Etat en République centrafricaine ou simplement d’une invasion ?
Écrit par journal   
Vendredi, 26 Avril 2013 12:13
Le 24 mars 2013, la coalition Séléka marchait sur Bangui, capitale de la République centrafricaine après une longue campagne lancée  le 19 décembre 2012. Du coup, le pouvoir de Bangui avec Bozizé à sa  tête basculait vers un nouveau régime. Selon toute évidence, une telle prise de pouvoir sans trop de résistance des FACA ne devait susciter d’autres réactions ayant trait à la fragilisation du tissu social ni portant atteinte à la nation.
 
Par définition, un coup d’Etat est une opération qui s’effectue dans un laps de temps relativement court. Par ailleurs, les promoteurs sont, le plus souvent, animés d’un souci ardent de sauvegarder la machine étatique, socle sur lequel ils poursuivront les réalisations inachevées ou encore pousseront à la perfection les œuvres accomplies de manière maladroite. Dans le cas d’espèce, le but assigné à ces protagonistes consistent à mettre un terme aux avancements truffés  de dérapages de ceux qui gèrent la chose publique. Une action de ce genre se limite dans un temps et est promoteur car, en toile de fond, se greffe  l’idée de sauver des situations dégradante et humiliante. 
Malheureusement, ce que la colalition offre aux centrafricains est un spectacle d’horreur qui n’a rien à voir avec l’idée d’un changement du régime. Si Bozizé était leur cible pourquoi alors s’acharner sur l’ensemble de la structure de l’Etat ? Pourquoi persister dans les pillages puis prendre la direction, au vu et au su des autorités compétentes  d’autres  Etats tels que le Tchad et le Soudan ? Pouquoi, en dépit de moult interpellations, vouloir tenter de mettre en valeur l’image d’un groupe social à savoir, les communautés islamiques, qui, en un clin d’œil, prennent d’assaut les différents services de l’Etat, sans tenir compte des compétences ?
Décidemment, ce qui se produit en République centrafricaine est unique en son genre et semble se classer parmi la trendance d’invasion pour un but particulier. 
Elie GATTA
 
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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 21:44
Eugène YESSE.
MASSACRE DE LA POPULATION A OUANGO BANGASSOU
 
NOUS VENONS DE RECEVOIR DES INFORMATIONS SELON LESQUELLES TROIS CHEFS DE VILLAGES AURAIENT ETE ASSASSINES ET AU MOINS 18 PERSONNES MASSACREES.
LES 3 CHEFS SONT :
(i)                  LONZI JEAN MARIE DU VILLAGE MAMADOU BAMBE DE OUANGO-CENTRE ;
(ii)                KANGUI DU VILLAGE MADANGBANZI DE OUANGO-CENTRE ;
(iii)               LE CHEF DU VILLAGE NDOGBA DONT LE NOM NE NOUS EST PAS PARVENU, SITUE ENTRE LES VILLAGES OUAZOUA ET OUANGO-KOTTA.
UN HABITANT DE OUANGO-CENTRE DU NOM DE DAVID MVEDA A ETE EGORGE COMME UN MOUTON POUR QUEL SACRIFICE EXPIATOIRE ????????
DES MAISONS SONT INCENDIEES ET DES HABITANTS DE OUANGO-CENTRE JUSQU'A BEMA SONT DANS LA BROUSSE LIVRES AUX SERPENTS, AUX AUTRES BETES SAUVAGE ET A LA FAMINE.
C'EST LA DESOLATION, LA TRISTESSE  LA-BAS DANS LA SOUS PREFECTURE DE OUANGO BANGASSOU
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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 16:48

6 avril 2013

Interview d’Emile Gros Raymond NAKOMBO à Afrikaweekly

 

 

 

 

Source : www.afrikaweekly.com.

 

Bangui 25 avril 2014

 

AW : Monsieur Nakombo, Candidat du Rassemblement Démocratique Centrafricain à la présidentielle de 2011, vous venez de rentrer au pays après un long moment d'absence et de silence. Votre retour a été marqué par une visite aux hôpitaux débordés et par un communiqué condamnant ces actes de violences envers la population et les édifices privés et publics ! Qu’est ce qui motive ce retour?

 

EGRN : Il n’y a pas lieu de me comparer à l’enfant prodigue. Je n'ai jamais été et je ne suis pas loin du peuple centrafricain. Je suis physiquement ici pour prendre ma part de malheur et donner ma part de travail pour le bien-être de mon peuple.

 

AW : Quelle lecture faites-vous de la situation ?

 

EGRN : Au plan conjoncturel le problème numéro 1 est celui de la sûreté des personnes et des biens. Au plan structurel, il y a nécessité de construire les bases de l’État, de reconstruire le lien national.

 

AW : Au vu de la situation, selon vous quelle issue à cette crise ?

 

EGRN : Relativement à la sûreté des personnes et des biens, j’ai dénoncé et condamné leurs violations inadmissibles par certaines composantes de la Séléka. Afin de rétablir l’ordre, j’ai proposé et recommandé :

 

la cessation immédiate des actes de brigandage et autres barbaries;

 

la démilitarisation immédiate de tous les centres urbains de Centrafrique vidés des Forces Armées combattantes ;

 

le cantonnement immédiat des forces de la Séléka à proximité de Bangui et non dans les quinze préfectures tel que récemment préconisé. Le site de Berengo semble indiqué pour une telle opération ;

 

le désarmement sans délai desdites forces;

 

le rapatriement des composantes non-centrafricaines dans leurs pays d’origine connus ;

 

L'augmentation des forces de la Fomac et le retour des forces Sud-Africaines.

 

À propos de l'augmentation du contingent de ces dernières(troupes Fomac et sud africaines ,NDLR), C’est une urgence quand on connaît la dimension de la tâche à accomplir. La disponibilité de l'Afrique du Sud pour participer à la pacification de la RCA est un effort louable quand on sait les pertes humaines qui furent les leurs tout récemment. Nous avons aussi besoin de l’appui des forces françaises.

 

Il conviendra de bien définir la mission de cet ensemble : désarmer, cantonner, renvoyer dans leurs pays respectifs les Séléka non-centrafricains, effectuer des missions de police tout ceci dans un délai raisonnable.

 

La contribution centrafricaine doit être définie et mobilisée dans les meilleurs délais. En effet, il n’est pas question de laisser à d’autres le soin d’assainir la situation à nos lieux et places. Nous devons contribuer activement à cela.

 

Cette action mise en œuvre, le droit doit primer la force. Tout délinquant pris en flagrance devra être mis aux arrêts et traduit en justice.

 

La question des responsabilités au niveau de la Séléka doit également être poser sans complaisance. A quel niveau la machine a failli car il n’est pas concevable qu’une prise de pouvoir par la force ne soit pas suivi d’une opération de maintien de l’ordre et de signes réparateurs pour conserver la cohésion nationale !

 

Par ailleurs, il est capital de procéder au dédommagement des victimes des exactions. Ceci doit faire partie du carnet de route de la transition qui doit instruire la mise en place d'une commission nationale d'enquête ouverte aux instances judiciaires internationales afin de faire la lumière non seulement sur les atteintes aux droits de l'homme observées ces dix dernières années mais aussi et surtout celles intervenues entre le 10 décembre 2012 et le 24 mars 2013 puis les jours qui suivirent la conquête de Bangui.

 

AW : comment avez-vous accueilli les décisions ayant abouti à la mise  en place du CNT et à l’élection de Djotodia ainsi que les dernières recommandations des chefs d’états de la CEEAC ?

 

EGRN : La perfection n’est pas de ce monde. Il fallait bien commencer quelque part. C’est fait. Maintenant il y a lieu de parfaire la démarche afin d’arriver au plus large consensus possible. Et le minimum d'entente entre les parties prenantes.

 

Quant aux recommandations des chefs d’état de la CEEAC, l’état centrafricain se doit d’harmoniser ses positions avec celles des états voisins. L’objectif final est de construire la paix dans notre pays, la stabilité dans la sous région puis l’unité du continent.

 

Nous ne pouvons pas, dès lors, nous offrir le luxe de refuser la concertation avec les chefs d’état de la sous-région. Cela va dans les intérêts bien compris de nos peuples respectifs.

 

Puisque vous m'interrogez sur ces recommandations, permettez que je vous dise qu'il y en a une disposition dont je ne vois pas l'utilité. Même si le renversement par la force des institutions de la République justifie la suspension de la constitution, il faut dire qu'un nouveau référendum constitutionnel est un luxe dont nous pouvons en faire l'économie. En effet, la crise qui a abouti au 24 mars 2013 n'est pas une crise constitutionnelle. Elle est une crise d'hommes. La constitution du 27 décembre 2004 est sans doute la meilleure que nous ayons eu en RCA et certainement l'une des plus complètes d'Afrique. Il est donc utile de se consacrer à la pacification, à la sécurisation, à la prise en charge des victimes, à la relance de l'administration et de l'économie et quand le calendrier électoral sera déterminé, prévoir la réactivation de la constitution du 27 décembre 2004 sur la base de laquelle les nouvelles institutions seront mises en place.

 

AW : Selon vous les soupçons de velléités islamistes de la Séléka sont ils fondés ?

 

EGRN : La Séléka se présente comme une coalition de groupes rebelles, hostiles à l'ex Président Bozizé. Il ne vous a pas échappé que la Centrafrique n'est pas une coalition mais une REPUBLIQUE. C’est dire que les valeurs républicaines, liberté, égalité, laïcité, respect de la personne, de la propriété individuelle sous-tendent l’État et la société.

 

La laïcité ? C’est avant tout la liberté de conscience et de croyance. Tout citoyen centrafricain, toute personne résidant en Centrafrique choisi librement sa confession religieuse. Elle pratique également sa religion dans le cadre déterminé par la Loi.

 

Pour prendre un exemple, dans le RDC, parti dont je suis membre, il y a toutes les confessions religieuses. Ce qui nous réunit c’est une plate-forme politique et nos différences nous servent, nous enrichissent et non le contraire.

 

Il doit en être de même pour la Séléka. Il s’agit là d’un impératif catégorique.

 

C'est vrai que durant son offensive, de nombreuses profanations sélectives d'édifices religieux furent constatées. Profanations injustifiées et à condamner et nous les condamnons. Si après cette guerre, il y a une tentative pour légitimer la suprématie d'un culte sur les autres, l'ensemble du peuple centrafricain qui a toujours vécu librement et en harmonie avec ses différences religieuses, se lèvera comme un seul homme pour barrer la route à cette atteinte à la LOI fondamentale de notre Nation unitaire. Je n'en doute pas un seul instant. Le peuple centrafricain est le rempart de sécurité pour que l'esprit laïc de notre République demeure.

 

Je vais vous faire une confidence. Moi même, je suis un ancien séminariste et catholique. Or dans ma famille biologique et politique, il y a de nombreuses personnes qui pratiquent l'islam et d'autres cultes. Nous avons toujours vécu en harmonie. Et l'on retrouve cela dans quasiment toutes les familles centrafricaines. Je vous en fais le serment, il en sera toujours ainsi car nous n'accepterons plus une nouvelle forme de tyrannie.

 

AW : Au vu de la situation, selon vous quelle issue à cette crise ? Ces dernières années les troubles politico militaires ont rythmé la vie de la République Centrafricaine. Les conséquences de ces crises sur la société et la population est déplorable et a conduit le pays au plus bas de divers classements mondiaux ! Selon vous comment peut-on durablement éradiquer ces phénomènes ?

 

EGRN : Une réponse exhaustive nécessiterait une thèse de science politique ! Pour faire court, il y a eu une perversion de l’action politique par certains leaders politiques, qui, faute de donner un contenu à leurs actions politiques, ont cru devoir s’enferrer à la tête de l’état. L’exercice solitaire du pouvoir mène à la dérive.

 

En son temps, il avait été dénoncé « l’État MLPC » pour emprunter cette expression à Enoch Dérant-Lakoué ; plus près de nous, c’est le tout KNK qui a occupé toutes les institutions sans partage.

 

Ce qu’il s’agit de faire, c’est d’abord donner du contenu à l’action politique, programme consistant, innovateur et cohérent, loin des slogans et des postures démagogiques que nous avons connu et qui semblent revenir en force depuis quelques jours.

 

C’est par là que l’État recouvrera son autorité car elle remplira sa mission : être au service du bien-être du peuple.

 

C’est ensuite accepter l’existence de contre-pouvoirs, syndicats, ordres professionnels, associations etc. bref, une société civile active.

 

Vous savez, du temps du président Kolingba, l’opposition disposait d’un temps d’antenne sur les médias nationaux. Ce droit lui a été retiré par le président Patassé. Inutile de vous dire que la question n’a même pas été évoquée sous le président Bozizé.

 

Dans cet ordre d’idée, il est indispensable d’avoir des organes administratifs indépendants exercer pleinement leurs missions et rôles. J’entends par là toute l’institution judiciaire et les autres organes tels le Haut Conseil de la Communication, les Chambres Consulaires, etc. Car un état fort est celui dont les institutions sont fortes et où la justice est juste.

 

Sous Kolingba, Me Tiangaye avait été poursuivi, régulièrement jugé et relaxé. Bokassa et Bozize le furent aussi dans les règles de l'art judiciaire. Comprenons-nous. En disant cela, je ne tente pas d'occulter la part des dérives que notre régime a fait subir aux Centrafricains ou dire que le ciel fut bleu en permanence. Je mets en lumière les exemples où la force du droit, donc des institutions a primé sur le droit de la force. Au delà de cette affirmation, je m'aligne dans la même dynamique que celle du Président Kolingba en 2008 lors du DPI pour demander pardon aux Centrafricains, victimes de nos erreurs comme dirigeant de la RCA entre 1987 et 1993.

 

Sous Patassé, Me Zarambaud a été embastillé sans autre forme de procès. Sous Bozizé, Me Balemby est en fuite, son épouse privé arbitrairement de sa liberté . C’est vous dire que quand les libertés sont à l’abandon, quand les institutions de l’État sont sous la coupelle d’un homme ou d'un clan, l’histoire avance par soubresauts.

 

Enfin, quand ce sinistre ensemble s’accompagne d’une économie stagnante, peu compétitive, il n’est rien d’étonnant que la société entière convulse.

 

Continuer à faire comme nous avons procédé jusqu'à maintenant est la voie royale à l'impunité et à la perpétuation des actions néfastes à l'économie et à l'épanouissement du Centrafricain: des exactions non punies, des détournements cautionnés, des poursuites non conclues.....Et quand le régime tombe, il faut se réconcilier et pardonner aux uns et aux autres au nom de la cohésion nationale : véritable opium du peuple.

 

Pour moi la réconciliation ou le pardon doit susciter une repentance stratégique qui fait appel à l'état des lieux, à une sanction méritée et à un engagement personnel des mis en cause de ne plus jamais refaire les mêmes fautes. Ensuite ne pas les reconduire de sitôt dans les affaires, le temps de constater le changement qualitatif en eux. Nous devrons désormais finir avec la réconciliation et le pardon en occultant tous ceux qui sont la cause du retard de notre pays. Elle doit intégrer des valeurs et faire place au plus méritant qui sont pour la majorité au garage au bénéfice des partisans moins doués des arcanes politiques et autres confréries.

 

AW : On vous reproche d'avoir abandonné le pays et de retrouver la voix à la faveur de la chute de Bozizé ! qu’en dites-vous ?

 

EGRN : Qui ON ? Je viens de vous dire que je n’ai jamais été loin du peuple centrafricain. Je n'ai jamais été dans une sorte de course au brevet de l'antibozizisme. C'est pour servir la RCA et les Centrafricains que je suis entré en politique. En vingt-six ans, j'ai fait mes preuves dans le secteur socio-économique en RCA et dans notre sous-région. La distance géographique, si tant qu’elle existe, n’a pas de sens. De Douala, d'Abuja ou d'ailleurs où je me trouvais, je travaillais avec et pour le peuple centrafricain tout en m’adonnant à mes activités professionnelles. Avant de regagner Bangui, j'ai d'abord œuvré avec les autorités camerounaises pour organiser l'accueil des réfugiés centrafricains dans la zone frontalière entre nos deux pays. Ensuite mis en place avec les mêmes autorités la récupération et la sécurisation des biens de l'état centrafricain introduits par les compatriotes qui ont quitté le pays à la faveur de ce changement et enfin organisé le retour en RCA de ceux qui le souhaitaient. Permettez donc que je puisse ici, exprimer toute ma gratitude aux autorités camerounaises.

 

AW : La transition est censée se conclure dans dix-huit mois par des élections présidentielles et législatives. En 2011, vous avez représenté le Rassemblement Démocratique Centrafricain aux présidentielles, serez-vous encore à nouveau candidat et sous la bannière du RDC ?

 

EGRN : Notre priorité en ce moment c'est la paix, la cessation des pillages, des meurtres, des viols. Notre priorité, c'est l'ouverture et la sécurisation des couloirs de circulation dans les plus brefs délais avant que la saison des pluies ne s'installe durablement pour aller vers nos compatriotes à l'intérieur du pays afin de leur porter secours. Notre priorité, c'est de porter assistance aux Centrafricains. Lorsque le temps viendra où il faudra aller à la rencontre du peuple, je ne doute pas un seul instant que le RDC procédera au choix de son candidat. À chaque jour suffit sa peine !

 

AW : Vous n’êtes ni au gouvernement, ni au CNT ; quel est votre avenir immédiat ? Quel rôle sera le vôtre durant cette transition ?

 

EGRN : Parlons de l’avenir du pays ; du sort des Centrafricains au regard duquel ma petite personne compte peu. Mon rôle, si rôle il y a, est celui d’un homme au service de ceux qui sont dans l’épreuve ; et ils sont légions. Cela remplit amplement mon « avenir immédiat » comme vous le dites.

 

Ainsi je voudrais lancer un SOS à la Diaspora centrafricaine pour venir en aide à nos compatriotes meurtris : 5, 10 EUROS, une paire de chaussures, des habits, des médicaments et autres feront rejaillir dans leur cœur la lumière du sourire et de la joie d'être Centrafricains.

 

AW : Pour conclure comment voyez vous l’avenir de la République Centrafricaine à l’issu de cette crise ?

 

EGRN : Je suis et demeure optimiste pour peu que le peuple soit uni et motivé. Il faut reconstruire les Hommes, reconstruire le pays. Pour cela, les principaux acteurs de cette transition doivent faire des sacrifices car ce que nous vivons aujourd'hui est la conséquence d'une série de mauvaises options politiques. Maintenant qu'il nous faut reconstruire sur des décombres, nous devons poser des actes forts. Alors je demande à mes frères et sœurs du Conseil National de Transition de renoncer à percevoir une indemnité durant l'exercice transitoire. À mes frères et sœurs du gouvernement, je demande aussi de faire pareil. Vu l'état de notre pays et de notre population, le sacrifice à faire doit venir de nous dont les décisions politiques sont à l'origine de l'actuelle tragédie. Les indemnités et les salaires économisés permettront de soulager le peuple, même partiellement. Cet acte constitue un verre d'eau appréciable dans la marre de nos souffrances, c'est un geste qui sauve.

 

Je voudrais aussi saluer les honorables actes patriotiques posés par les Centrafricains et les amis de notre pays depuis quelques jours de par le monde et cet immense élan de solidarité qui s'organise. Sachez chers compatriotes et amis de la RCA que la patrie vous en sera éternellement reconnaissante et qu'ici à Bangui, nous prenons toutes les dispositions pour faciliter l'expression de cette solidarité.

 

Notre pays n'est pas maudit. Nous devons nous instruire du passé. De ce qui est la cause de cette tragédie qui dure 53 ans. Refonder la République, Procéder aux bons choix et la RCA se relèvera et les Centrafricains deviendront un peuple fort.

 


NDLR:
LE SEUL HOMME POLITIQUE A AVOIR LE COURAGE DE PRENDRE POSITITION CONTRE LES EXACTIONS DE SELEKA
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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 23:17

 

 

 

 

 

 

            La République Centrafricaine a connu beaucoup de crises militaro-politiques, du coup d’Etat du Colonel Jean-Bedel BOKASSA à la rébellion du Général François BOZIZE-YANGOUVOUNDA, en passant par l’opération Barracuda, les mutineries de 1996 – 1997, la tentative de Coup d’Etat du 28 Mai 2001, et l’intervention des Banyamulenge de 2001 à 2003, mais aucune de ces crises n’a approché en horreurs et en étendues les exactions de SELEKA, pas même les exactions des Banyamulenge, pour lesquelles l’accusé Jean-Pierre BEMBA-GOMBO croupit en prison, à la Cour Pénale Internationale (CPI), à La Haye en Hollande.

 

            Les rebelles de BOZIZE n’avaient commis des exactions « que » sur leur route du Tchad à Bangui, et ces exactions s’étaient limitées pour l’essentiel aux bâtiments administratifs en provinces et à des magasins, ainsi qu’aux stations d’essence le long de leur route et qu’aux domiciles des dignitaires du régime déchu. Quant aux rebelles de Jean-Pierre BEMBA, ils avaient certes tué, pillé et violé, mais c’était limité à Bangui, à ses environs et aux quelques villes dans lesquelles ils avaient sévi.

 

            Par contre, les exactions des rebelles de SELEKA se sont étendues à l’ensemble des 76 Sous - Préfectures du pays et aux 8 arrondissements de Bangui. Ni les hôpitaux, ni les Eglises, surtout les Eglises Catholiques, ni les écoles, ni les Ministères et les Institutions n’ont été épargnés, à part les mosquées, les domiciles et les commerces des musulmans. Les assassinats et les viols se comptent par centaines, si ce n’est par milliers. Dans ses discours le sieur NDJOTODIA couvre ses éléments en attribuant leurs forfaits aux prétendues forces de BOZIZE.

 

            Dès lors, l’on est contraint de se demander pourquoi un tel désastre s’est abattu sur la RCA, brûlant tout sur son passage comme les laves incandescentes d’un volcan.

 

            La première maladie congénitale de SELEKA réside dans le fait qu’en son sein, contrairement à l’adage « arma cedant togae » (les armes doivent céder à la toge, autrement dit c’est le pouvoir politique qui doit commander le pouvoir militaire), ce sont les armes qui ont commandé et qui continuent à commander le pouvoir politique, si tant est qu’il y ait jamais eu un pouvoir politique dans cette coalition. D’ailleurs, si SELEKA avait eu dès l’origine pour but de libérer la RCA de la « dictamolle » du Général BOZIZE, elle aurait pris le nom de mouvement de libération au lieu de celui de rébellion.

 

            Or l’histoire nous enseigne que dans les mouvements de libération qui ont atteint leur but, il y avait toujours eu un parti politique dirigeant qui s’était doté d’une branche armée, dont chaque unité était dotée d’un « commissaire » politique (Chine, Viêt-Nam, Laos, Cuba, Afrique du Sud, Rhodésie, Mozambique, l’Algérie, notamment). Ces mouvements de libération avaient un principe fondamental, à savoir que, dans chaque « zone libérée », la population devait concrètement se rendre compte que sa situation économique, financière et sociale s’était améliorée, de sorte que les libérateurs puissent être acceptés et défendus par le peuple et évoluer en son sein comme un poisson dans l’eau. Avec SELEKA c’est tout le contraire. La situation du peuple qui était déjà mauvaise, a empiré.

 

            La preuve du renversement de la pyramide « cul par dessus tête » par SELEKA a été administrée par le sieur NDJOTODIA en personne. L’on se souviendra en effet qu’après les Accords de Libreville et la formation du Gouvernement TIANGAYE I, Gouvernement où ledit NDJOTODIA occupait le poste inconstitutionnel mais stratégique du Premier Vice-Premier Ministre chargé de la Défense Nationale, SELEKA avait repris les hostilités. Ses 5 Ministres s’étant rendus à Sibut pour ramener les chefs militaires à la raison (le Ministre GAZAM BETTY avait déclaré que reprendre les hostilités était une folie), lesdits Ministres avaient été « retenus ». Le sieur NDJOTODJIA avait expliqué benoîtement que les militaires leur avaient déclaré qu’ils avaient échoué, leur avaient retiré leurs téléphones, les avaient expédiés manu militari à Bambari, afin d’avoir les mains libres pour agir plus efficacement.

 

            En d’autres termes, la branche militaire avait retiré le commandement des mains de la branche politique.

 

            De même, le sieur NDJOTODIA a lui-même rendu compte à la radio d’un fait surprenant pour quelqu’un qui se dit Président de la République : A une mère qui était allée dans une base de SELEKA demander la libération de son fils, il avait été demandé le versement préalable de la somme de 70.000F, qu’il faut bien appeler rançon. Prenant son courage à deux mains, cette mère était allée se plaindre auprès du sieur NDJOTODIA. Que croyez – vous qu’il fit ? En Président de la République, chef suprême des armées, au lieu d’ordonner la libération immédiate et inconditionnelle du garçon qui avait été enlevé et séquestré, puisque rien ne lui était reproché, il avait remis les 70.000F à la mère pour aller payer la rançon.

 

            N’est – ce pas une preuve supplémentaire que le sieur NDJOTODIA n’a aucune autorité sur ses troupes, outre le fait que ses ordres de désarmement sont demeurés lettre morte ?

 

            De toutes les façons, le sieur NDJOTODIA ne peut et n’a aucune autorité sur ses troupes, d’une part parcequ’ une partie de ces troupes est commandée par des Tchadiens, d’autre part parcequ’ une bonne partie des troupes est constituée de Tchadiens, de Soudanais et autres, et enfin parceque ces troupes ne perçoivent ni prime générale d’alimentation (PGA), ni salaires, de sorte qu’implicitement, elles ont été et sont autorisées à « se nourrir sur la bête », en pillant, y compris les Ministres et le sieur NDJOTODIA lui-même (sa maison du 8ème arrondissement). Le terme « éléments incontrôlés de SELEKA » n’est donc qu’un écran de fumée. Ces éléments ne sont nullement incontrôlés. Ils ont été programmés pour faire ce qu’ils font.

 

            A tout cela s’ajoute la lettre du sieur NDJOTODIA à l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI), lettre qu’il n’a pas démentie à ce jour, par laquelle il se propose d’instituer la charia en Centrafrique, ce qui explique qu’à ce jour ni mosquées, ni commerces et domiciles de musulmans n’aient été pillés. Sans compter que les hordes de SELEKA n’ont aucune idée de la « grandeur (et des) servitudes militaires », comme disait Alfred Vigny.

 

            En d’autres termes, c’est la chronique d’exactions annoncées ; les péchés originels de SELEKA ne pouvaient aboutir nécessairement qu’aux exactions que le peuple a subies et continue de subir.

 

            Le sieur NDJITODIA devrait savoir qu’aux termes des dispositions pertinentes du Statut de Rome qui a créé la Cour Pénale Internationale, un chef militaire ou politique peut aussi être poursuivi quand « il aurait dû savoir » que, compte tenu des circonstances, ses troupes se rendraient nécessairement coupables de crimes relevant de la compétence de la CPI. Tel est le cas.

 

            Pour mettre un terme aux exactions de SELEKA, il faut, sans que la liste ne soit limitative :

 

  1. Que ces exactions soient courageusement dénoncées, à commencer par le Gouvernement, qui ne doit pas seulement énumérer les faits, mais dire ouvertement, clairement et sans ambiguïté que ces faits sont l’œuvre diabolique de SELEKA.

 

  1. Que les populations tapent sur des casseroles et utilisent des sifflets lorsque les tueurs de SELEKA font irruptions dans leurs quartiers et villages, comme les sœurs de Pie XXII avaient fait sonner les cloches et avaient fait fuir les hordes de SELEKA, et que les chefs adressent au Procureur de la Cour Pénale Internationale les listes des victimes avec les détails des faits et les dates.

 

  1. Que les patriotes vivant à l’Etranger s’organisent dans des fronts les plus larges possibles partout où ils se trouvent, relaient la lutte du peuple centrafricain, en privilégiant ce qui les unit et non ce qui les divise, et qu’ils saisissent eux aussi le Procureur de la CPI des faits dont ils ont connaissance, sans se préoccuper de question de procédure.

 

  1. Que les éléments étrangers de SELEKA soient immédiatement renvoyés dans leurs pays, ce qui ne doit en rien préjudicier à l’amitié et à la fraternité multi -séculaires qui unissent les peuples centrafricains, tchadien et soudanais.

 

  1. Que les éléments centrafricains de SELEKA : soient intégrés dans l’Armée Nationale et soient cantonnés. A présent que la coalition SELEKA a pris le pouvoir, il n’est pas concevable que ses troupes continuent à être autonomes et à échapper à l’autorité du Chef d’Etat Major Général des Forces Armées Centrafricaine (FACA). Le Premier Ministre doit l’exiger et l’obtenir.

 

  1. Que les Ministres étrangers soient extirpés du Gouvernement.

 

  1. Que les Ministres patriotes démissionnent si SELEKA persiste à les considérer comme de simples figurants et à les humilier, notamment en pillant leurs véhicules et en les contraignant à se déplacer en taxis ou en ne les associant pas aux décisions. En effet, sans eux, SELEKA serait maintenue au banc de la communauté internationale, qui ferait tout pour la chasser.

 

  1. Que les conseillers nationaux, qui ont été humiliés dès leur première réunion où ils ont prétendument « élu » NDJOTODIA par acclamation (quelle honte !) au moment où Boy – Rabé était mis à feu et à sang fassent de même. Ils ont également été humiliés en « élisant » le Président du CNT sans majorité absolue dans un 2è tour de scrutin.

 

  1. Que les organisations internationales, dont la CPI, et les pays occidentaux et asiatiques amis nous viennent d’urgence en aide.

 

            Quoi qu’il arrive, le peuple centrafricain vaincra !

 

ZARAMBAUD Assingambi

 

La Haye le 22 Avril 2013

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:15
Liste des membres du Cabinet du Premier ministre Tiangaye
Un Décret présidentiel a nommé le 6 avril 2013 des membres du Cabinet de la Primature


Décret n°013.013 portant nomination ou confirmation des Membres du Cabinet de la Primature 



Direction de Cabinet 
- Directeur de Cabinet-Adjoint : Maurice Lenga 
- Chef de Cabinet Particulier : M.Francis Albert Ouakanga 
- Directeur de Protocole : M. Freddy Mathurin Mapouka 
- Directeur de Sécurité : Capitaine Jude Ngango Mle-88-1-03 
- Directeur de Presse : M. Clément Zaou Gbakamanzopa 
- Secrétaire Particulier du Premier Ministre : Mlle Aurélie-Emilienne BITEP-BISSIK 

Conseillers spéciaux 
- Conseiller Spécial chargé de la gouvernance, de la Restauration de l'autorité de l'Etat et du Suivi du processus électoral : M. Renaldy Sioké 
- Conseiller Spécial chargé des Affaires politiques internationales, institutionnelles, de la Réconciliation et de la cohésion nationale : M. Laurent Ngaïbona 
- Conseiller Spécial Chargé de la Promotion des Investissements, du partenariat public, privé et de l'amélioration du climat des Affaires : M. Désiré Pendemo 
- Conseiller Spécial en matière de diplomatie : M. Sissa Le Bernard 
- Conseiller Spécial, Chargé de la Coordination et du Suivi du Programme d'urgence : M. Lazare Dokoula 

Structures rattachées à la Primature 
Haut Commissariat à la Décentralisation Régionalisation et au Développement local
Haut Commissaire : M. Georges Petrokoni-Zézé 

Conseil Permanent chargé de la Réforme de l'administration Centrafricaine (CPRAC) 
-Ordonnateur M. Dédé Vianney Mboï 
-Contrôleur général du Secteur para-public Contrôleur Général : Mme Isabelle Gaudeuille 

Coordination Nationale du Comité National de Lutte contre le Sida. (CNLS) 
-Coordonnateur National : Pr Nestor Mamdou -Nali 

Conseillers et chargés de Mission 
-Division Economie, Coopération Internationale et Finances 
- Conseillers 
Conseiller Economie et Coopération Internationale : M. Jean-Jacques Sanzé 
-Conseiller Finance : M. Maxime Balalou 

Chargés de Missions 
Chargé de mission, Monde Rural , Economie, développement durable : M. Gaetan Rock Moloto-Akenguemba 

Division, Education Santé, Affaires Sociales et Promotion du Genre 
Conseiller : Mme Marguerite Ramadan 

Chargé de Mission 
-Chargé de Mission Genre et Insertion Sociale : Me Fatimé Yougboko 
Chargé de Mission Education et Recherches : M. Guy Florent Angogui-Mpoko 
chargé de Mission Jeunesse, Culture, Arts et Sports : M. Patrick Nambéaré-Ngaguéné 
Chargé de Mission Emploi, Travail et Dialogue Social : M. Joseph GMI-Tombombo 

Division Juridique 
-Bonne gouvernance, Restauration de l'Autorité de l'Etat et Suivi du Processus Electoral 
Conseiller 
M. Jacob Sani 
Chargé de Mission Restauration de l'Etat et Suivi du processus électoral 
M. Joseph Dounia 

Division défense et Sécurité 
Conseiller : Colonel Thierry-Marie Metenkou Me 80-10-3344 

Division Diplomatie 
Chargé de Mission : M. Léon Dodonou 

Division Communication, Relation Publiques et Nouvelles Technologies 
Conseiller : M. Mary-Hubert Djamany 
Chargé de Mission : M. Christophe Nouba 
Chargé de Mission, Nouvelles Technologies et biométrie : M. Charles Zoe Banga 

Direction des Services Administratifs et Techniques 
-Attachés de Protocole : Mlle Ocelyne Zadanga Mbessek ;M. Patrick Jocelyn Tanga 

Direction des Ressources 
Directeur :Justin Oueifio 

Chef de Service 
Chef de Service du Secrétariat du Ministre, Directeur de Cabinet du Premier Ministre : M. Guillaume Gbago 
Chef de Service du Personnel : Me Boda née Koyt Clarisse Marie Blanche 
Chef de Service, chargé du Matériel : M. Roger Mbrode 
Chef de Service du Secrétariat Commun Mme Inguinza Mariane 
Chef de Service des Archives : M. Aimé Konamna 

Direction de Sécurité 
Chefs de service de la Documentation: Adjudant Armand Aristide Ali Mle-90-10-3349 
Chef de Service de Sécurité et d'Escorte :Adjudant Alexis Benayang-Nzapa Ahoyoro-Mle-97-11-017 

Direction de la Communication et Nouvelles technologies 
Chef de Service de Gestion Technique et Maintenance :M. Thomas Sélé 
Chef de Service Communication et Nouvelles technologies :M. Jean Vianney Frédéric Gaba 
Vendredi 12 Avril 2013 - 21:16
bêafrika Sango

NDLR: VU LE NOMBRE PLETORIQUE DE LA COMPOSITION DE CE CABINET, ON COMPREND MIEUX LA LOGIQUE DE PARTAGE DU GATEAU

DES REVELATION A VENIR SUR LES MEMBRES CE CABINET  


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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 07:06

 

 

BANGUI : LES FACA SONT LOIN DE FAIRE ÉQUIPE AVEC LES ÉLÉMENTS DE LA SÉLÉKA

 

Bangui, 23 avril (RJDH) – Un mois après la prise de pouvoir par les rebelles de la coalition Séléka, plusieurs éléments des forces armées centrafricaines (FACA) n’ont toujours pas repris leurs postes, malgré l’appel des nouvelles autorités du pays. Certains ont refusé de regagner les casernes, de peur d’être enlevés et exécutés. D’autres qui ont regagné les camps, affirment avoir été menacés. Des sources anonymes parlent de l’exécution de certains. Mais les responsables de la Séléka nient cette information.

 

« Les nouvelles autorités nous demandent de regagner nos bases. Mais dans quelles conditions nous allons retourner pour travailler du moment où toutes les bases militaires et les centres de formations ont été pillés et occupés  par les éléments de la Séléka », a déclaré un élément des FACA, qui a requis l’anonymat.

 

La même source poursuit en disant qu’« aujourd’hui, certaines bases militaires comme celle des sapeur pompiers sont transformés en résidence pour les généraux de la Séléka. Ces derniers célèbrent leurs festivités de mariage. Dans ces conditions où allons-nous travailler ? »

 

Pour un autre élément des FACA, « tant que les éléments de la Séléka ne sont pas désarmés et cantonnés et que notre sécurité ne soit pas garantie, il est hors de question que nous regagnons dans un bref délai le travail, de peur d’être exécutés. Certains d’entre nous qui ont essayé de répondre à l’appel du président Michel Djotodja ont été froidement abattu par des éléments de la Séléka ».

 

Le jeudi 18 avril, un élément des FACA a été tué sur le pont de Soh, à la sortie nord de Bangui, par des éléments de la coalition Séléka. Par contre, plusieurs membres de la famille des FACA et des éléments de la garde de l’ancien président François Bozizé ont reçu des menaces de mort, d’autres ont été enlevés et passés à tabac.

 

Depuis la chute de l’ancien président François Bozizé, plusieurs militaires centrafricains issus des rangs des FACA et de la garde présidentielle ont traversé la frontière avec la République Démocratique du Congo et le Cameroun, pour se réfugier.

 

Le RJDH a essayé une fois de plus de joindre les nouvelles autorités de Bangui afin d’avoir les versions, mais celles-ci sont restées injoignables. Toutefois dans les précédentes  déclarations, les leaders de coalition Séléka ont nié le fait que les éléments des FACA se disent menacés. Ils ont affirmé leur volonté de collaborer avec ces derniers.

 

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