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25 août 2013 7 25 /08 /août /2013 21:56

TIMIDE REACTION DE NICOLAS TIANGAYE SUR LA BOUCHERIE DE BOYRABE

Me Nicolas Tiangaye nouveau premier ministre de Centrafrique

Déclaration de son excellence Maitre Nicolas Tiangaye, premier ministre, chef du gouvernement d’union nationale de transition relative aux événements survenus dans le 4ème arrondissement et au quartier Boeing 

La ville de Bangui et ses environs ont connu le mardi 20 aout dernier une flambée de violence sans précédent qui a fait de nombreuses victimes. Une fois encore, ce sont les populations des 3ème et 4ème arrondissements qui ont payé le plus lourd tribut. A Boy-Rabe, à Gobongo et au quartier Boeing, des hommes, des femmes, et des enfants ont été brutalement arrachés à l’affection de leurs parents. Et, fait plus grave, des jeunes venus passer le baccalauréat au Lycée Barthelemy Boganda ont été tués par des balles perdues.
Une vraie tragédie, lorsqu’on sait ce que représente la jeunesse, pour une nation comme capital précieux qu’il faut préserver à tout prix en vue de garantir le développement.

Ces tristes événements ont endeuillé de nombreuses familles et provoqué la fuite d’un grand nombre d’habitants des quartiers du nord de Bangui vers le sud. Pris de peur, des centaines d’habitants ont abandonné leurs maisons, saccagées, livrées aux pillages, au vandalisme après leur départ. Terrorisée, une grande partie de la population s’est réfugiée dans les centres hospitaliers les plus proches, au monastère et dans les églises.

Je rappelle que le chef de l’Etat de transition et le gouvernement de transition avaient pris des mesures drastiques pour ramener la sécurité et la paix, grâce aux patrouilles mixtes de désarmement. Ce qui a permis à la capitale de connaitre une période d’accalmie et une amélioration de la situation sécuritaire.
Les événements qui viennent de dérouler à Boy-Rabe et à Boeing sont de nature à remettre en cause tous les efforts déployés par le chef de l’Etat de la transition et le gouvernement de transition pour restaurer la sécurité et la paix.

Après différents déplacements à l’étranger pour présenter les difficultés de notre pays à nos partenaires, la communauté internationale s’est mobilisée à nos cotés afin de nous éviter une catastrophe humanitaire.
Selon des sources concordantes, les quartiers Boy-Rabe abrite plusieurs partisans de l’ex-président de la République. Ces personnes détiennent, en toute illégalité, des armes de guerre de tout calibre.
Je profite de cette occasion pour appeler au sens de responsabilité de mes compatriotes qui détiennent illégalement des armes et des munitions de guerre de tout calibre, de les remettre aux autorités afin d’éviter à notre pays, des difficultés susceptibles de compromettre la marche irrémédiable vers la sécurité et la paix.

La République centrafricaine doit demeurer un Etat de droit. Ainsi, nous devons utiliser les voies légales pour mener des investigations afin d’identifier de manière formule tous les individus qui détiennent illégalement des armes de guerre, procéder à leur arrestation et les traduire en justice.

En cette période de transition, toute opération de désarmement doit être menée par les équipes d’intervention mixtes qualifiées, avec méthode et professionnalisme.

Je condamne avec force ces crimes et les actes de pillages commis dans le 4ème arrondissement de Bangui, à Boeing et dans les environs. C’est ensemble et en concertation avec toutes les forces vives de la nation que les autorités de la transition trouveront les solutions appropriées pour restaurer la sécurité dans le pays.
C’est aussi dans la concertation permanente avec les différentes composantes de la nation que le chef de l’Etat de transition et le gouvernement d’union nationale de transition doivent œuvrer en vue de restaurer la cohésion sociale.

Pour terminer, je présente mes condoléances les plus émues aux familles éprouvées.
Je partage leur douleur et les assure de mon soutien.
Que Dieu bénisse la République Centrafricaine.

 

Note de la rédaction

Le PM parle d’une tragédie alors que c’est son ancien ministre de la sécurité qui a ordonné celle-ci « En cette période de transition, toute opération de désarmement doit être menée par les équipes d’intervention mixtes qualifiées, avec méthode et professionnalisme ». Ce qui était nullement le cas, c’est Nouredine Adam seul, l’ancien ministre de la Sécurité  qui a ordonné la boucherie de Boyrabe et la chasse aux « Gbayas » dont nombreux habitent au quartier Boeing. Au lieu de le caser à la présidence, il aurait du répondre de ces actes devant la justice Centrafricaine.

Devant de telles forfaitures,un premier ministre patriote aurait du démissionner pour marquer sa solidarité en vers les victimes et siffler définitivement la fin de la récréation. Tiangaye d’après le microcosme centrafricain fait partie des bourgeois locaux et comme c’est le bas peuple qui continue de souffrir, ce n’est pas son affaire. A quand la remise en cause des accords du partage des butins de Libreville? Nous sommes en Centrafrique, le pays de tous les paradoxes.

NDLR

Que voulez vous? Tiangaye a la bouche pleine c'est pourquoi il baffouille

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 09:22
Centrafrique : Boda et Mongoumba viennent de tomber entre les mains d’une nouvelle rébellion

depecheAmadou Hamed

Exclusivité LNC, les villes de Boda et de Mongoumba situées dans la préfecture de la Lobaye au sud de la Centrafrique, sont tombées cet après midi entre les mains d’éléments armés. 

Ces prises font suite à de violents combats qui ont duré plusieurs heures, et ayant commencé dans la matinée, a-t’on appris. 
Un bilan provisoire de 12 morts a été donné par un colonel de la Séléka, mais nous ignorons encore le bilan final de cette escarmouche. 
D’après un habitant de Boda joint au téléphone par LNC, il s’agirait d’éléments du FRUDCA de Sani Yalo
Toujours selon cet habitant, le général à la tête de l’opération a annoncé que cela n’était qu’un avertissement au régime de Djotodia suite au massacre qui a eu lieu dans le 4ème arrondissement de Bangui. 
A suivre.

© Août 2013 LNC

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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 09:13

embleme centrafrique

 

La Centrafrique après ses deux prestations decevantes dans la compétition (défaite 66-70 face au Mozambique et 82-90 contre le Cap Vert) réussira-elle à réaliser l’exploit face aux redoutables Palancas Negras d'Angola jusque là invaincus ?

 

La deuxième place du groupe C de cet Afrobasket 2013 sera disputée entre le Mozambique et le Cap Vert à 12h 30 (heure locale). Le vainqueur de cette rencontre terminera obligatoirement deuxième de ce groupe, et le perdant occupera la troisième place. Quand à la Centrafrique déjà assurée de terminer dernier de ce groupe C, essayera de faire bonne figure face à l'Angola de l'intraitable Carlos Morais. Une mission qui s'annonce déjà  très compliquée pour l'équipe centrafricaine composée que de dix joueurs seulement dont aucun pivot de métier.

 

Les fauves centrafricains joueront en huitème de finale le Nigéria ou le Cameroun, deux grandes favorites de la compétition avec l'Angola et la Tunisie. Les chances des "bamaras" de mettre les pieds en quart de finale sont donc très minces, sauf un miracle, mais à ce niveau de compétition, l'amateurisme n'a jamais eu le dernier mot.

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 15:38

Gouandika rompt le silence. Gouandika dit haut ce qu'ils disent en douce entre eux !

"Je [moi Gouandika Fidel]garde un excellent souvenir de cet illustre et Grand Homme d'Etat qui reste l'unique Président de la RCA qui a réellement contribué à la modernisation du pays dans plusieurs domaines tels que : l'agriculture (fêtes de la moisson et agences spécialisées), l'élevage (fnec, ande, communes d'élevage) les télécommunications (Socatel, projet telcasat), la santé(centres des santé de soins primaires dans tout le pays, hôpitaux, laboratoire haute sécurité de l'Institut Pasteur de Bangui, Pédiatrie de Bangui, laboratoire nationale...), les écoles et lycées publics et privés, la démocratie (construction de l'Assemblée Nationale en prélude au multipartisme...), religion (pour la première fois un Pape le Saint Père Jean Paul II a foulé la terre centrafricaine). Grand K a quitté le pouvoir par les urnes et a légué un pays en Paix au Peuple Centrafricain....PAIX A SON ÂME".
Comme vous voyez, il y a des prophéties qui finissent toujours par se réaliser!

"Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes.
Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit; et ils prophétiseront. Actes 2:16-18

 

NDLR:
La vérité est difficile à étouffer. Ce même individu a écrit à l'occasion des élections au Comité Olympique il y a quelques années que la colonisation a avantagé tous ceux qui sont au sud au détriment des nordistes, confinés au rang de domestiques un peu partout, au centre -ville et dans les quartiers tels SICA, Castors, Lakouanga, ajoutant que leur tour était arrivé. Il avait dit que gare à ceux qui vont tenter de les en déloger, visant Kolingba selon ses propres rumeurs,en 2007 . Dixit NGOUANDJIKA

Il l'a écrit au moment où selon lui, GBETI et aurait soutenu Makpayen pour prendre la tête d'une fédération sportive

 

Alors aucune moralité pour cet homme!!!

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 01:41
EXCLUSIF LNC…..EXCLUSIF LNC…..EXCLUSIF LNC…..

adamCentrafrique : Le « tout puissant » ministre Nourredine Adam de la sécurité publique démissionné et remplacé par Josué Binoua

Ndacka

BANGUI (LNC) — Nourredine Adam, l’un des puissants dirigeants de la séléka et ministre de la sécurité publique depuis la mise en place du premier gouvernement de transition, vient d’être relevé de ses fonctions et remplacé par Josué Binoua. 

C’est suite à un décret signé dans l’après midi de ce Jeudi 22 août 2013 signé par le président de la transition en Centrafrique Michel Djotodia. 
Selon des sources discrètes s’étant confiées à LNC, le limogeage de Adam fait suite à des mésententes entre ce dernier que l’on croit tout puissant et Michel Djotodia soi-même. 

« Il pourrait être arrêté car il préparait un coup d’Etat contre Djotodia », nous indique notre source. 

Les récents troubles dans le 4ème arrondissement de Bangui, précisément à Boy-Rabe et à Boeing, ont quelque chose à voir dans cette séparation entre Djotodia et Adam, « l’homme qui possède le plus d’hommes dans la séléka car en dehors de lui il n’y a personne » d’aprèsMichel Djotodia qui était interrogé au sujet de sa séparation avec Dhaffane, un autre puissant ministre issu de la séléka. 

Mais officiellement, Nourredine Adam est appelé à d’autres fonctions car nommé comme ministre à la présidence de la République. 
Des rumeurs courent dans la capitale centrafricaine faisant état d’un éventuel soulèvement des éléments d’Adam membres de la séléka. 
Selon certains habitants de Boy-Rabe, quartier qui a subi la colère de la séléka ces trois derniers jours, « ce sont beaucoup plus les éléments de Nourreldine Adam qui ont sévi à Boy-Rabe ». 
On ignore encore si son limogeage est lié à ce semi-massacre à Boy-Rabe.

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23 août 2013 5 23 /08 /août /2013 00:50

CENTRAFRIQUE:LE CALVAIRE VECU PAR LE JOURNALISTE PROSPERT YAKA QUI ATTESTE QUE LA RCA EST DEVENUE UN ETAT SAUVAGE AVEC LE SANGUINAIRE DJOTODIA ET LA SELEKA A SA TETE

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Mardi 20 Août,
15h50 : je quitte la rédaction du journal Le confident où j’avais passé toute ma journée.
16h15 : je suis au complexe pédiatrique pour remercier le personnel soignant qui s’est occupé, pendant une semaine de mon fils qui vient d’être guéri d’une fièvre bilieuse. 

16h43 : suis posté devant le Centre de la mère et de l’enfant, attendant un transport en commun en direction du Pk 12. Plus de 20 minutes d’attente, tous les bus et taxis empruntant cette direction sont full à craquer. A Boy-Rabe, ça commence à tirer grave. C’est la panique parmi les habitants et les riverains de ce quartier.

Je me décide de changer d’itinéraire. Prendre un taxi de Benz-vi, puis je descendrai au croisement et à partir de là je vais me débrouiller pour arriver au PK 12. Dame pluie arrive à très grosses gouttes.

17h15 environs : je me décide de descendre sur l’avenue de France. Peut être là, je pourrai trouver une place dans un taxi. Sur la place Professeur Ngaro, plusieurs personnes attendent sous la pluie un taxi. Pas de temps à perdre, j’avance tempé vers le national Hôtel, toujours rien. Au niveau du stade 20 000 places, je décide d’emprunter l’avenue des martyrs, peut-être trouverais-je une place libre dans les bus venant de Pétevo pour Combattant.

Pas de veine. A quoi bon attendre puisque mes souliers sont déjà usés. Ça tire très fort du côté de Boy-Rabe, y compris des armes lourdes, RPG7. Cependant, certains tirs sont plus proches. Sûrement, ces tirs proviennent du camp Béal à proximité de là où je me trouvais. A l’intersession université-14 villas, je croise trois chars français qui se dirigent certainement vers le centre-ville. Ils sont armés jusqu’aux dents. Soudain, un séléka en faction à la chancellerie des Affaires étrangères s’avance vers nous, son AK47 prêt à dégainer.

Je l’évite du regard. Dans mon sac, il y a tous mes outils de travail (laptot, disques durs externes, clés USB, Carte national d’identité, téléphones, argent…). Je prie Dieu qu’il ne m’interpelle pas. ça se passe bien. Il n’a pas vu mon sac. Arrivé près de l’ambassade de la Chine, j’attends de violentes détonations d’armes automatiques juste derrière moi. Je me retourne, et je constate qu’un conducteur de moto est entrain d’être braqué par le même soldat qui venait de me dépasser et quelques uns de ses acolytes.Plus tard, je serai informé par un de mes compagnons de fortune que c’était la moto de Galagalas de la socatel. Devant la primature, en plein milieu de l’avenue, quelques seleka arrêtent des véhicules.

Les passagers sont systématiquement fouillés et tout ce qui est précieux (argent, téléphone, carte mémoire…) est confisqué. Un taximan vient de perdre son taxi. La situation commence à devenir inquiétante. Je me résigne de continuer tout droit, je bifurque sur la rue pétroca pour atteindre Benz-vi. Pas toujours de Taxi vide, de toute façon, je suis déjà mouillé jusqu’aux os. Donc, je peux continuer à pied jusqu’au croisement Benz-vi-Miskine.

Derrière la Cémac, un seleka sorti de nulle part refoulent tous les taxi venant de Miskine pour la ville. J’aperçois mon petit Hyppolite Donossio, devant le siège du RJDH qui observe avec effarement le comportement de ce seleka-rambo. Des formules de politesse rapide entre nous et je continue mon chemin. Arrivé, pas loin du centre social de Benz-vi, j’observe de loin, un groupe d’enturbannés, une dizaine, qui arrivent, les passant fuient.

Un autre taxi vient d’être emporté. Une femme qui est arrivée à notre niveau, puisque j’ai rejoins un groupe d’infortunés piétons, nous demande de faire demi-tour. « Ce sont des braqueurs, ils prennent tout ce qu’ils trouvent sur vous ». Notre petit groupe ne se fait pas prier. Nous rebroussons chemin et rentrons dans le quartier walingba pour sortir devant le bar Tangawissi à Miskine.
A Miskine, le nouveau quartier présidentiel et du régime, la vie existe. Plusieurs personnes sont au bord de la route, admirant le spectacle des seleka-boy. Chacun se laissant aller à son commentaire. L’avenue Koudoudou est bloquée du croisement Benz-Vi jusqu’au croisement 4e. La seleka y règne en maître. La guerre est totale à boy-Rabe.

Tous les véhicules empruntent l’avenue Mbaïkoua pour, soit aller à combattant soit aller à Gobongo. Je fonce vers le pont Miskine pour y tenter une autre chance. J’aperçois, un pick-up de l’OCRB passé en trombe vers la direction KM5. Il y a des policiers-seleka avec leurs premiers butins de guerre. Ce sont des casiers de Mocaf, Castel et 33 export. Ils sont gais chacun avec une bouteille. Je conclus qu’ils viennent de dévaliser une cave ou un bar, mais lequel ???. d’autres véhicules banalisés avec des combattants-pillards montent vers le 4e arrondissement.

Galabadja, fief de la seleka-Goula, est calme. Sans m’en rendre compte, je suis déjà au croisement du 8e. Toujours pas de taxi. Il est 18h. Je me résigne à continuer. Je dois trouver un abri pour la nuit dans le secteur. Ce qui est fait. À 22h, c’est la fin du délestage dans le secteur, je démarre mon laptot. Je jette un coup d’œil sur mon mur pour glaner les infos.

Le Confrère Christian aimé Ndotah nous informe que tout est calme du côté de Lakouanga. Il n’ya que des croassements des crapauds qui les empêchent de dormir. Entre temps, les tirs se sont généralisés. Ça tire, à Fouh, Combattant, Miskine, 5e arrondissement, Galabadja. Sur la toile, il n’y a pas grand monde de Bangui. J’appelle les parents de Boeing, les nouvelles ne sont pas reluisantes, tous mes cousins ont fui et se sont réfugiés dans le froid sur la piste de l’aéroport. Plus tard, on me laissera entendre que les militaires français sont entrain de sécuriser le secteur. Le lendemain, je suis informé qu’il y aurait eu 7 morts à Boeing.

Mercredi, 5e heures du matin, je suis debout, les activités ont repris dans le 8e arrondissement, tous les chercher à manger (système D) de Bangui sont sur pied. Les crépitements d’armes d’hier ne sont plus qu’un souvenir. Je me décide de rentrer chez moi, mais en longeant l’avenue Mbaïkoua à Pied jusqu’au croisement Enerca-gobongo. Tout est calme. Au Pk12, la vie est normale. Très normale même.
8h30, je reprends le chemin en sens contraire. Première tâche de la journée, visiter les hôpitaux et leurs morgues.

Prospért Yaka MAIDE

 

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 17:10

Djotodia joue au pyromane mais met en cause les notables du 4ème arrondissement

jeudi 22 août 2013 14:26

 

 

 

 

Djotodia joue au pyromane mais met en cause les notables du 4ème arrondissement
Les évènements malheureux, survenus le 20 août 2013 à Boeing et à Boy Rabe dans les 3e et 4e arrondissements de Bangui, ont été au centre mercredi, d’une rencontre entre Michel DJOTODIA et les notables desdits quartiers.

 

La rencontre s’est déroulée au Palais de la Renaissance en présence de plusieurs personnalités dont le représentant du médiateur dans la crise Centrafricaine, le congolais Léonard Essongo.

Tous les notables des huit (8) arrondissements de Bangui ont aussi pris part à ce rendez-vous, y compris madame Catherine Samba-Panza, Maire de la ville de Bangui. Le but de la rencontre est de compatir avec les parents des victimes. Le président centrafricain, Michel Djotodia a également saisi l’occasion pour affirmer son engagement dans le processus de la restauration de la paix sur l’étendue de la République Centrafricaine en cette période de transition.

« Aujourd’hui, il y a des fauteurs de troubles que les chefs de quartiers soutiennent. Pourquoi le faites-vous ? Quelle famille Bozizé a acheté avec son argent. Et là, tous les chefs de quartier de Boy Rabe le savent. Si vous aimez votre pays, il faut le dénoncer. Pourquoi voulez-vous être otage de deux ou trois personnes ? Vous dites qu’ils s’agitent pour une cause ethnique, quelle ethnie ? La République Centrafricaine n’aime pas la division. Gardez votre calme, nous ne sommes qu’en période de transition. A la fin, la personne qui veut le pouvoir passera par les urnes. Si elle est élue, elle dirigera le pays ».

Dans son intervention, Carlos Oscar Féyangaï-Mobéala, maire du 4e arrondissement de Bangui a reprécisé que les notables sont apolitiques. Toutefois, il n’apprécie pas à sa juste valeur la manière avec laquelle ce désarmement s’est effectué.

« On ne peut pas venir procéder au désarmement et en même temps voler, piller et même chasser les chefs de quartier et le maire de chez eux. En tout cas, nous avons été chef il y a longtemps. Nous avons fait le désarmement avec le précédent pouvoir, mais ce n’est pas de cette manière que c’était organisé. Il y a des élèves qui ont composé le baccalauréat qui ne sont plus en vie. Le nombre de morts que nous avons en ce moment dans les hôpitaux, on a expliqué tout ça au chef d’Etat, il nous a compris. Prochainement avec les autorités, on va s’organiser pour voir dans quelle mesure on peut organiser le désarmement dans notre arrondissement où on pense qu’il y a de nombreuses armes.

Un délégué des jeunes du 4e arrondissement a aussi prouvé la bonne volonté de la population dudit arrondissement. Toutefois, selon lui, c’est la coordination avec les autorités militaires qui avait failli au dernier moment.

« On devait avoir une réunion pour dire non à ce genre de chose. Malheureusement, la date de la rencontre a coïncidée avec les troubles qui ont éclaté dans le secteur ».

Une enveloppe de quinze (15) millions de F CFA a été remise par le président de la Transition, Michel Djotodia pour compenser les dommages dans le 4e arrondissement et cinq (5) millions pour le  quartier Boeing.

Mais jusque là, le bilan de ces évènements n’est pas encore clairement établi. De sources hospitalières, c’est un bilan approximatif.

Le Directeur de l’hôpital Communautaire, Docteur René Alfred Issa Mapouka, explique que sa formation sanitaire a enregistré dix neuf (19) blessés par balles parmi lesquels cinq (5) cas graves. Toutes les victimes sont des civiles et habitent les quartiers Boy-rabe et Boeing. Les morts, au nombre de six (6), sont déposés dans les morgues de l’hôpital Communautaire et de l’Amitié.

Les opérations ont également fait plus de deux mille (2000) déplacés. Certains des habitants du quartier Boy-Rabe et des environs se sont réfugiés dans l’enceinte de l’hôpital de l’Amitié. Face à cette situation, hommes, femmes enfants et vieillards dorment à même le sol à la merci des moustiques, exposés aux maladies. Bienvenu est l’un de ces déplacés.

« Ce que j’ai vécu, c’est vraiment des cas de vol car ce qu’ils ont fait dépasse de loin l’attaque du 14 avril dernier. C’est plus grave, tellement qu’il y a eu des détonations d’armes lourdes dans tous les côtés, je suis passé dans le quartier pour me refugier ici à l’hôpital de l’Amitié ».

Le ministre de la Santé Publique, de la Population et de la lutte contre le Sida, Docteur Aguide Soumouck et son homologue des Affaires Sociales, de la Solidarité Nationale et de la Promotion du Genre, Madame Lucile Mazangué Blay-Eureka, se  sont rendus mercredi matin au chevet des personnes hospitalisées.

Certaines sources indiquent que le bilan est important. Plus d’une dizaine de personnes seraient tuées.

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 10:40
LE CORTEGE PRÉSIDENTIEL DE PLUS EN PLUS MEURTRIER

 

Rédigé le Mercredi 21 Août 2013 à 22:26 0 commentaire(s)



Depuis quelques temps, le cortège du Président de la Transition Michel Djotodia Am Nondroko ne cesse de faire des victimes. 

Le dernier fait date du 17 Aout 2013. Deux étudiants en médecine ont trouvé la mort devant l’Université de Bangui. Leur véhicule a été heurté par les éléments de la Séléka qui roulaient à toute vitesse pour rattraper le convoi présidentiel en provenance de l’aéroport. Un drame a alors frappé à la porte de ces deux futurs médecins à savoir, M. Désiré Goyou Zowaye et Aimé Sanlo. Quand à la situation de leur passagère admise à l’hôpital, les deux jambes sont fracturées. La situation des éléments de la Séléka qui étaient dans une Pick-up reste inconnue car ils étaient aussitôt emportés par leurs compagnons d’armes. 

Ce genre d’accident n’est pas le premier depuis que Michel Djotodia a pris le règne du pouvoir. Selon certaines informations, lors du retour du Chef d’Etat de la Transition Michel Djotodia du Kenya où il a pris part au Sommet des Chefs d’Etat des Pays du Grand Lac, un taximen avait été tué à côté de l’Hôtel Ledger par les membres du convoi présidentiel. 

En dehors même du cortège présidentiel, les éléments de la Séléka brillent par les accidents de circulation. Le mois passé, sept éléments de la Séléka ont trouvé la mort à l’entrée du lycée Gobongo suite à un accident de circulation qu’ils ont occasionné. Plusieurs cas des blessés ont été admis à l’hôpital pour des soins. Quelques jours plus tard, un huitième avait succombé suite à ses blessures. 

Ces quelques faits démontrent que le code de conduite n’est pas respecté par les éléments de la Séléka. Depuis leur entrée dans la capitale Bangui, les éléments de la Séléka deviennent de plus en plus violents au volant. Malgré les dispositifs de sécurité routière, ces derniers ne font qu’à leur tête et provoquent de nombreux accidents de circulation. « Il ne passe pas un jour sans qu’il ait accident de circulation. Ici au service d’urgence, les cas sont fréquents. La plus part des cas sont provoqués par les conducteurs des véhicules des éléments de la Séléka. Les causes de ces accidents sont les excès de vitesse et l’alcoolisme », a spécifié un infirmier urgentiste à l’hôpital communautaire de Bangui. 

A voir de prêt, bon nombre des éléments qui composent le cortège présidentiel n’ont pas été bien formés sur le code de la route. « Leur comportement au volant fait peur à la population et il est important de les éduquer car, avec ce rythme, ils pourraient aussi provoquer un accident où le chef de l’Etat pourrait être victime », selon un observateur. Pour lui, il est important de réduire les véhicules de convoi, mettre un motocycliste devant et à la fin du cortège pour protéger les autres passagers. 
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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 10:37

AFRO- BASKET: LA RCA MANQUE DE JUSTESSE LA VICTOIRE FACE A LA MOZAMBIQUE, MAMA MIREILLE KOLINGBA ENCOURAGE LES FAUVES

 

MOZAMBIQUE 70-RCA 66

La RCA a perdu son premier match malgré l’envie et la détermination des fauves. Les joueurs et le staff technique ont fait du bon travail en dépit du manque du soutien et de la négligence des autorités Centrafricaines vis à vis des sports dans ce pays.

Fragilisé dans le jeux intérieur qui demeure la clé de la réussite dans toutes rencontres, les fauves ont réussi à perdre que de 4 petits points. Le score final: 70/66 décrypte que les fauves au grand complet pouvaient tranquillement s’imposer dans ce 1er match.

La fédération et le CNOSCA  sont responsables de cette défaite. Pour preuve ils sont incapables de débourser seulement 2000€ pour payer le billet à Maixent Mombollet afin de lui permettre rejoindre ses coéquipiers. Sans ce geste, les Fauves connaîtront une nouvelle déroute le jeudi prochain à 12h30 contre le CAP vert qui s’est très bien préparé pour cette rencontre.

« Eh! oui mes enfants, si on pouvait remonter le temps……;Allez les fauves soyez bénis, malgré vos difficulté on est ensemble …………Allez les fauves! »dixit Mama Mireille KOLINGBA ex première dame de la République Centrafricaine.

Notons également qu’aucun politicien, aucun présidentiable, les hommes d’affaires Centrafricains, ni un homme public ne s’est manifesté pour aider financièrement les « Fauves dans ces moments difficiles », car face à l’animosité du gouvernement, il aurait peut être fallu un sens du patriotisme.

D’après une source, Guy Maurice Limbio, un informaticien Centrafricain basé sur Paris aurait avancé plus de 12000€ pour couvrir les frais des assurances et autres dépenses urgentes, pour faciliter le départ à Abidjan. Aux dernières nouvelles, ce dernier n’aurait pas encore été remboursé.

A défaut d’être pris en charge par ceux qui s’enrichissent « les commerçants Libanais et autres étrangers ajoutés aux industriels Centrafricains du réseau connu de tous et qui détiennent l’économie du pays », le geste de cet informaticien montre qu’il y a encore quelques Centrafricains dotés d’un esprit patriotique.

Nous sommes en Centrafrique, le pays de tous les paradoxes.

Wilfried Maurice SEBIRO

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21 août 2013 3 21 /08 /août /2013 01:25

La coalition Séléka a finalement pénétré dans Boy-Rabe ce mardi matin, avant de se retirer vers la mi-journée. Jusqu’à la mi-journée, aucun coup de feu n’a été entendu, mais on signale des cas d’arrestation des membres de l’ancienne garde présidentielle. Cependant, l’ex-rébellion au pouvoir en Centrafrique depuis mars, n’a toujours pas levé le dispositif militaire installé à l’entrée du quartier Boy-Rabe depuis dimanche.  Par conséquent, la population continue d’évacuer le périmètre.

Une dizaine de véhicules d’éléments de la Séléka sont entrés dans Boy-Rabe ce mardi matin. Un déploiement qui a poussé plusieurs personnes – femmes et enfants, à prendre la fuite. Outres les habitants qui continuent de fuir, plusieurs chefs de quartiers de Boy-Rabe ont déjà évacué la localité lundi, après une réunion tenue lundi à la mairie du 4e arrondissement, entre le ministre de la Sécurité publique, le général Nourredine Adam et les chefs de quartiers de Boy-Rabe.

Appel à la dénonciation des infiltrés

A l’issue de la réunion, le ministre de la sécurité publique a donné un ultimatum aux chefs de quartiers de Boy-Rabe, de dénoncer des personnes qui seraient infiltrées dans le quartier, ces dernières seraient de connivence avec  l’ancien président Bozizé, dans le but de préparer la reconquête du pouvoir. Faute de quoi, « l’armée prendra ses responsabilités », a dit le ministre.

Nourredine Adam, n’a pas aussi caché son amertume, face aux agissements des jeunes de ce quartier, jadis appelé ‘’Quartier Rouge’’. Le membre du gouvernement a insisté que Boy-Rabe regorge des armes distribuées par l’ancien régime, et, par conséquent, doit être désarmé, afin de ramener l’autorité de l’Etat dans la zone.

« Il s’agissait d’un coup d’Etat raté »

De sources sûres, les crépitements d’arme qui ont été entendus tôt dans la matinée du dimanche, peu avant la prestation de serment de Michel Djotodia à la tête de la transition en Centrafrique, est l’œuvre de certains jeunes de Boy-Rabe.

Selon des informations rapportées au RJDH, des jeunes venus des quartiers Combattant, Gobongo, Boeing mélangés à ceux de Boy-Rabe, munis d’armes automatiques, ont réussi à déloger momentanément les éléments de la Séléka, basés à l’entrée de Boy-Rabe, dans les premières heures de la matinée (3 heures du matin locales) du dimanche. Les anciens rebelles, ont repris le contrôle de leur base sans combat, après avoir reçu des renforts.

Pour un haut dignitaire de la Séléka, « il s’agissait d’un coup d’Etat raté, mais nous n’allons pas nous laisser avoir si facilement ». La source a mentionné que c’est cet agissement, qui a motivé les prochaines opérations de fouilles, « dans ce quartier têtu », dit-il.

Encore des crépitements d’armes dans plusieurs quartiers

Pendant ce temps, des crépitements d’armes ont encore été entendus dans les premières heures de la matinée de ce mardi, dans plusieurs quartiers de Bangui. On ignore toujours les véritables raisons  de ces tirs à l’arme automatique et aux lances roquettes.

Une situation qui réveille encore la peur et la psychose chez les habitants de Bangui. Car, depuis le début des opérations de désarment des anciens rebelles de la coalition Séléka, un semblant de calme règne, et il est difficile d’entendre des tirs d’arme la nuit, comme le jour.

Le président de la transition, Michel Djotodia, le jour de sa prestation de serment, a reconnu la délicatesse de sa mission, de 18 mois, mais promet cependant une transition apaisée. Ces agissements dans Bangui, pouvaient donc être les premières épreuves, de celui qui a fait tomber l’ancien putschiste, le général François Bozizé.

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