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29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 12:49
NDLR: je suis personnellement très affecté par son assassinat car c'est un membre de ma famille,  Je me souviens de notre jeunesse à SICA 2 dans l'association des jeunes du quartier sica 2  ELYSEE dans laquelle il était le protecteur des jeunes. Ton assassinat ne restera pas impuni.

LA SELEKA ABAT FROIDEMENT M. SIALO AUX 92 LOGEMENTS

Monsieur Fidèle SIALO 62 ans,policier à la retraite marié et père de 8 enfants a été froidement abattu par des éléments de la Séléka le 25 décembre  à 17heures alors qu’il se trouvait à 400 mètres de sa maison. 

Le retraité rentrait d’une visite chez sa fille aînée où il était parti présenter ses vœux de noël à ses petits enfants. Alors que la tension était montée d’un cran ce jour de fête de la nativité, les éléments de la Séléka ont pénétré dans ce quartier calme qui n’est pas le fief des Anti-Balakas à l’image de nombreux quartiers du 4è, 8 è et du 7è arrondissement qui sont rentrés en résistance au pouvoir de Djotodia.

Monsieur Sialo a eu le malheur de se retrouver sur le passage de trois sanguinaires tchadiens qui ont tiré sur lui sans hésitation. Atteint au niveau de l’abdomen, même au sol l’ancien flic s’est  évertué en rampant jusqu’à s’éteindre à 100 mètres de sa demeure dans les bras de sa femme qui avait accouru pour tenter de le sauver.

Les deux enfants de Monsieur Sialo qui résident en France n’ont pas eu la possibilité d’aller assister aux obsèques de leur père, le climat délétère ne l’ayant pas permis. Le retraité de la police a vite été inhumé à la demande de la famille dans la matinée du jeudi 26 décembre dans sa concession. Il est impossible actuellement de traverser la ville de Bangui avec des engins roulants. Cette situation oblige les familles éprouvées à enterrer leur mort dans la cour familiale plutôt que de se rendre au cimetière communal.

« Mon père était mon confident, mon ami depuis que mon grand frèreétait venu poursuivre ses études en France. Je ne l’ai pas vu depuis que je suis parti au Maroc pour étudier avant de rejoindre mon frère aîné dans l’Hexagone. C’est dur à supporter, c’est la vie » a déclaré un des enfants du défunt au journal Centrafrique Libre.

Wilfried Maurice SEBIRO

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