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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 07:16

 

DESCENTE AUX ENFERS DE L’EX « VICE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE »

par Judicaël Korobate (16 juin 2013)

 

 

Pour ceux ou celles qui ne le connaissent pas encore, l’ex tout puissant, seigneur et demi dieu du régime BOZIZE tombé en disgrâce en juin 2012, en l’occurrence le colonel Sylvain NDOUTINGAI n’est pas à disculper dans la tragédie ayant basculé aujourd’hui le peuple centrafricain dans l’abime. Pour mémoire, il fut la personnalité la mieux écouté par BOZIZE et il faut se faire obséquieux devant ce puissant ministre d’Etat pour s’attirer les bonnes grâces et ceux qui se sont mis à contre courant en ont appris à leurs dépens. Fait rarissime, même son limogeage n’a pas empêché son oncle de lui payer à prix d’or une évacuation sanitaire au Maroc. Ce qui ne l’a pas empêché d’être l’un de ceux qui ont trahit la nation centrafricaine pour assouvir leurs soif inextinguible du pouvoir. Si Monsieur Michel Amnan Droko DJOTODJIA s’armait de courage de demander solennellement un mea culpa, puis de dénoncer ostensiblement tous ceux qui l’ont poussé à recruter des mercenaires afin de s’absoudre de la sauvagerie extrême que mène ses hommes, personne ne peut s’émouvoir d’entendre parmi ses kyrielles de personnes, le nom de sylvain NDOUTINGAI. 

NDOUTINGAI qui a investi des sommes colossales dans le recrutement des mercenaires tout azimut, de fourniture des arsenaux de guerre et autres logistiques, croyait être aux affaires une fois que la rébellion séléka s’emparait du pouvoir à Bangui. DJOTODJIA astucieux et rusé n’avait pas fait des objections à une telle offre, surtout à un moment où son mouvement était en proie à une sarabande de problème pécuniaire. DJOTODJIA était aussi convaincu de la nécessité de faire bloc avec lui pour la simple raison que monsieur NDOUTINGAI savait tout sur les faits et gestes de son oncle. A titre de rappel, NDOUTINGAI avait tissé un véritable réseau, toute une filature dans le cercle présidentiel, l’administration, les milieux d’affaires etc. Il disposait du droit de vie ou de mort sur ses compatriotes. Puisque dans les propositions de nominations, que ce soit dans le gouvernement etc, Sylvain disposait d’une voix prépondérante. Cette propension amène l’homme à être alléché par le pouvoir bref !

Lorsque la rébellion était déclenchée le 10 décembre 2012, NDOUTINGAI fut l’un de ceux qui fournissaient les informations en sus des appuis à la rébellion séléka. Le colonel NDOUTINGAI a préféré se mettre à l’écart, non seulement pour ne pas se dévoiler à priori aux yeux de son bienfaiteur oncle, mais que cet officier de décor a toujours la couardise des opérations de terrain. Au moment où notre « brave officier » attendait son jour de gloire qu’il a eu la désagréable surprise de constaté qu’au moment de récolter les fruits de son aventure, qu’il s’est fait volé son bébé par DJOTODJIA. Ce dernier ne peut accepter de céder le fauteuil tant convoité de la présidence. 

Ce qui a suscité le courroux de NDOUTINGAI qui non seulement va comme à sa nature d’essayer de tisser une nouvelle toile d’araignée autour de DJOTODJIA, mais qu’il va également dépêcher sa propre épouse Mme lorraine NDOUTINGAI de nouer un certain nombre de contact susceptibles de créer l’unanimité autour de sa personne. Comme une lettre à la poste, le très controversé magistrat Firmin FEINDIRO ex complice de NDOUTINGAI qui lui assurait une immunité dans l’affaire des (700.000.000FCFA) sept cent millions qu’il a détourné aux mains d’un certain homme d’affaires, arrive à Bangui où il a été chaleureusement accueilli par le nouvel homme fort de Bangui qui le nomme ipso facto au prestigieux poste de directeur de cabinet à la présidence. Une bouffée d’oxygène pour sylvain NDOUTINGAI de surveiller comme dans ses habitudes DJOTODJIA en attendant de monter une collusion. Mais l’homme fort de Bangui s’est ravisé très rapidement et fait transférer FEINDIRO comme commissaire à la CEMAC. Or les textes communautaires stipulent qu’un commissaire, une fois nommé, ne peut être révoqué jusqu’au terme de son mandat. La mort dans l’âme, le magistrat se retrouve sur les carreaux, sans fonction. Peut être que va-t-il enfiler à nouveau sa toge ? Au prix de quelle crédibilité alors ? 
Par ailleurs lorsque séléka rentrait à Bangui et sur instruction de DJOTODJIA, les rebelles ont d’abord quadrillé et sécurisé la maison de NDOUTINGAI située à la sortie nord au PK 13,contrairement aux allégations avancées par ce dernier au journal Jeune Afrique L’intelligent, faisant croire que sa maison a été littéralement pillée. N’est pas là une preuve ou un commencement de preuve attestant de son implication dans ce qui a causé le malheur, la tragédie des centrafricains aujourd’hui ?

Dans la même colonne du journal Jeune Afrique, il a affirmé sans remords que la « rébellion a répondu par les armes aux souffrances des centrafricains », puis de déplorer ensuite les conséquences. Mais si monsieur NDOUTINGAI parle de souffrance infligée aux centrafricains, des erreurs commises par BOZIZE, a-t-il oublié le rôle de premier plan qu’il a joué au sein de l’ancien régime qu’il a choisi de pourfendre aujourd’hui sans vergogne ? L’ex demi-dieu, dans ses élucubrations a également parlé de son chauffeur voire son cuisinier qui ont été arrêtés sans en fournir les causes, alors qu’il sait pertinemment de quoi il s’agissait lorsqu’il distribuait des rôles à ses proches pour les embarquer ensuite dans un pétrin. Notons que NDOUTINGAI Sylvain, toujours obnubilé par le pouvoir se trouve aujourd’hui en France pour nouer de contacts auprès des personnalités respectables de la diaspora centrafricaine, les milieux politique française au fin de solliciter les bonnes grâces de l’Elysée et de plaider qu’il constitue la panacée aux maux qui gangrène notre pays aujourd’hui, sans se soucier qu’il a été déclaré personae non grata en France. Nous croyons bien que la France ne va pas se laisser tondre par les supercheries d’un homme dont l’état psychologique nécessite l’intervention d’un psychanalyste. Il n’est pas l’homme de la situation comme il le prétend en distribuant des billets de banques aux gens pour nous le faire croire à travers différents lobbyings.

En mois d’avril 2013, sous prétexte d’avoir élu refuge à M’poko à la base de la FOMAC, Mme Lorraine NDOUTINGAI, a tenté de nouer de contacts auprès des officiers, sous officiers, soldats pour leurs adhésions à un plan de renversement que son mari en jouerait le rôle leader. Elle a fait passer le message, puis de distribuer de l’argent et des présents. Cette dernière a même confiée à la femme d’un officier général qu’elle avait pris soin d’évacuer l’essentiel de ses biens meubles et autres, puis de préciser que le pillage de leur maison conjugale n’est qu’un alibi pour disculper son mari d’une éventuelle implication comme complice dans la mise sur pieds de la rébellion séléka.

Peuple centrafricain, mobilisons nous tous pour barrer la route à ceux qui ont trahit aujourd’hui notre pays pour nous placer sous le joug de l’impérialisme des intégristes musulmans. Nous souffrons dans nos chairs, le sang de nos frères et sœurs répandu tous les jours, nos lieux de culte profanés, nos femmes et nos filles violées, nos biens pillés et emportés au Tchad et au Soudan, notre administration mise à sac. Qu’est ce qu’il y’a de plus abjecte, de plus immoral, de plus ignoble que cela ? Ces mercenaires sont ils venus d’eux même ? Non ! Nous connaissons bien leurs complices qui se tapissent dans l’ombre et doivent être traqués un jour. Ziguélé, Démafouth, Mboli Goumba, Tiangaye, Me Fleury Otto, Koyambounou Ndoutingaï, le pseudo démocrate Bendounga devenu griot etc. Ils ont activement contribués à la tragédie qui nous arrive aujourd’hui au point de se rétracter vu que la situation est devenue critique. Nous sonnons le glas de leurs carrières politiques. Le peuple centrafricain ne doit pas être sacrifié pour enfin assouvir aux velléités hégémoniques d’une horde d’aventuriers, sans cœur ni conscience. Un front de refus à leur candidature sera prochainement mis en place et qui va se battre même par des voies illégales pour redorer l’image de la jeunesse longtemps meurtrie..

 

Réactions à cette tribune

 

22/06/2013 - DROIT DE REPONSE DE Mme Laurienne NDOUTINGAÏ

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