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3 janvier 2013 4 03 /01 /janvier /2013 09:35

 

Jeudi 3 janvier 2013

 

 

 

Jacob-Zuma.jpg

 

 

D’après RFI« Le président Jacob Zuma a dépêché sa ministre de la Défense, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, durant 24 heures pour qu’elle puisse analyser la situation. Pretoria invite les rebelles à se retirer des villes qu’ils occupent et appelle aussi au dialogue pour une sortie de crise pacifique.

Joint par RFI, Clayson Monyela, porte-parole du ministère des Affaires étrangères sud-africain, rappelle que l’Afrique du Sud, en tant que membre de l’Union africaine, condamnera toute tentative de prendre le pouvoir par la force. »

 

Le gouvernement sud –africain doit préalablement clarifier le rôle que Bozizé lui fait jouer. C’est un secret de polichinelle que l’Afrique du Sud qui ne cesse de fournir des armes de guerre et du matériel de militaire au régime de Bozizé. Très récemment encore, le désormais ex-ministre délégué chargé de la défense, Jean Francis Bozizé a dirigé une importante délégation qui s’est rendu à Pretoria pour négocier la livraison de plusieurs tonnes d’armes de guerre au pouvoir de Bangui.Francis Bozizé a même été reçu par le président Jacob Zuma dans sa villa de Johannesburg pour arracher la décision politique de ce dernier en vue de débloquer un stock d’armes précédemment achetées. Récemment encore, en pleine crise politico-militaire, un avion cargo Antonov a été aperçu sur un aéroport sud-africain en train d’embarquer des armes de guerre pour Bangui.

 

Par ailleurs, des informations concordantes font état du recrutement par Bozizé de plusieurs mercenaires sud-africains afin de les envoyer reprendre les villes tombées sous le contrôle des hommes de SELEKA.

 

Dans ces conditions, le gouvernement d’Afrique du Sud est très mal placé, lui qui est un des gros pourvoyeurs d’armes de guerre de Bozizé et son fils Francis, de donner des leçons sur les meilleures voies et moyens pour accéder au pouvoir. Pretoria est mal placé pour appeler au dialogue alors qu’elle soutien et fournit des armes de guerre à l’une des parties au conflit, en l’occurrence Bozizé. En vertu de quoi le gouvernement sud-africain demande-t-il que la rébellion se retire des villes qu’elle occupe. La présence de Mme Dlamini Zuma à la tête de l’Union Africaine ne confère aucun pouvoir particulier au gouvernement de Pretoria pour imposer son diktat. Ce n’est pas ce type d’attitude que les Centrafricains attendent du pays de Mandela.

 

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