/http%3A%2F%2Fwww.beafrika.net%2Fphoto%2Fart%2Fdefault%2F5459702-8145476.jpg%3Fv%3D1367176467 "le coordonnateur Ulrich Kanko en première ligne")
le coordonnateur Ulrich Kanko en première ligne
Vous avez organisé une marche pour la paix en Centrafrique à Angers dans le Maine et Loire en France le 27- avril 2013 . Quelle a été votre motivation ?
Le 23 mai 2013, le pouvoir a changé de main en République centrafricaine, notre pays. Ce changement s’est accompagné d’une insécurité généralisée. On a noté des actes de pillage, des assassinats, des viols.
Aujourd’hui, notre pays est devenu un quasi far-west qui est difficile à nos nouvelles autorités de contenir tous ces éléments incontrôlés.
En conséquence, tout le système est bloqué. L’administration n’existe pratiquement plus, l’école n’est pas ré-ouverte. Les parents ont peur d’envoyer leurs enfants à l’école. A ce stade on craint une année blanche. L’économie est à plat, aucune entreprise ne fonctionne. Tout ça c’est parce que les gens vivent dans la peur, ils sont terrés chez eux. Nous, de la diaspora, qui voulons leur envoyer un peu d’aide financière pour les soutenir en ces moments très difficiles, ne pouvons pas, parce que les Banques ne fonctionnent pas y compris les structures de transfert d’argent rapide.
Ce pays a besoin urgemment de retrouver la paix. C’est pour cela que nous nous sommes mobilisés pour marcher en faveur de la paix en Centrafrique. Notre slogan de combat est : <ADAPTONS LA PAIX-ATTITUDE>. Car sans la paix, il n’y aura jamais l’esprit de reconstruction de ce pays, il n’y aura jamais l’esprit de développement et ce sera le chaos.
Le 23 mai 2013, le pouvoir a changé de main en République centrafricaine, notre pays. Ce changement s’est accompagné d’une insécurité généralisée. On a noté des actes de pillage, des assassinats, des viols.
Aujourd’hui, notre pays est devenu un quasi far-west qui est difficile à nos nouvelles autorités de contenir tous ces éléments incontrôlés.
En conséquence, tout le système est bloqué. L’administration n’existe pratiquement plus, l’école n’est pas ré-ouverte. Les parents ont peur d’envoyer leurs enfants à l’école. A ce stade on craint une année blanche. L’économie est à plat, aucune entreprise ne fonctionne. Tout ça c’est parce que les gens vivent dans la peur, ils sont terrés chez eux. Nous, de la diaspora, qui voulons leur envoyer un peu d’aide financière pour les soutenir en ces moments très difficiles, ne pouvons pas, parce que les Banques ne fonctionnent pas y compris les structures de transfert d’argent rapide.
Ce pays a besoin urgemment de retrouver la paix. C’est pour cela que nous nous sommes mobilisés pour marcher en faveur de la paix en Centrafrique. Notre slogan de combat est : <ADAPTONS LA PAIX-ATTITUDE>. Car sans la paix, il n’y aura jamais l’esprit de reconstruction de ce pays, il n’y aura jamais l’esprit de développement et ce sera le chaos.
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Quelle a été l’ambiance pendant cette rencontre entre centrafricains et amis de Centrafrique ?
Il n’y avait pas seulement les centrafricains. C’étaient les africains de toutes nationalités confondues, aussi des français. Certains se sont déplacés de Nantes, Le mans, Sablé sur Sarthe et des environs pour venir marcher.
Avez-vous rencontré les autorités politiques et administratives de la ville ?
Oui, c'était important pour rendre officiel notre action. Nous avions rencontré les autorités de la ville d'Angers, qui nous ont motivé. Surtout, un responsable de la ville nous a dit: "Vous centrafricains et vous seulement pouvez nous aider à bien comprendre ce qui se passe chez vous". vous avez notre soutien.
C'est ainsi que, officiellement, l'autorisation de la marche nous a été accordée.
Et tout le dispositif de sécurité officiel nous a accompagné durant ce moment de marche pour notre pays.
Nous avions démarré la marche devant la préfecture, malheureusement, c’était un samedi, et personne n’a travaillé. Mais nous préconisons déposer un mémorandum d’ici la semaine prochaine à la préfecture afin d’attirer l’attention de celle-ci sur ce qui se passe en République centrafricaine.
Quelle sera la prochaine étape ?
Nous comptons également rentrer en contacts avec les autres compatriotes qui ont manifesté à Paris, à Montpellier et dans d’autres villes de l’hexagone afin que nous mettions en place une plate forme d’appui à la reconstruction de notre pays. Nous irons frapper à la porte du quai d’Orsay, de l’Elysée, du parlement européen. Nous jouerons sur nos différents carnets d’adresses pour créer une sympathie autour de la République Centrafricaine.
Comment vous rencontrer ?
www.angers-love-beafrica.org
tél : ulrich.kanko@angers-love-beafrica.org
Tél. : (+33) 608134012
Propos recueillis par Prospert Yaka Maïde
Il n’y avait pas seulement les centrafricains. C’étaient les africains de toutes nationalités confondues, aussi des français. Certains se sont déplacés de Nantes, Le mans, Sablé sur Sarthe et des environs pour venir marcher.
Avez-vous rencontré les autorités politiques et administratives de la ville ?
Oui, c'était important pour rendre officiel notre action. Nous avions rencontré les autorités de la ville d'Angers, qui nous ont motivé. Surtout, un responsable de la ville nous a dit: "Vous centrafricains et vous seulement pouvez nous aider à bien comprendre ce qui se passe chez vous". vous avez notre soutien.
C'est ainsi que, officiellement, l'autorisation de la marche nous a été accordée.
Et tout le dispositif de sécurité officiel nous a accompagné durant ce moment de marche pour notre pays.
Nous avions démarré la marche devant la préfecture, malheureusement, c’était un samedi, et personne n’a travaillé. Mais nous préconisons déposer un mémorandum d’ici la semaine prochaine à la préfecture afin d’attirer l’attention de celle-ci sur ce qui se passe en République centrafricaine.
Quelle sera la prochaine étape ?
Nous comptons également rentrer en contacts avec les autres compatriotes qui ont manifesté à Paris, à Montpellier et dans d’autres villes de l’hexagone afin que nous mettions en place une plate forme d’appui à la reconstruction de notre pays. Nous irons frapper à la porte du quai d’Orsay, de l’Elysée, du parlement européen. Nous jouerons sur nos différents carnets d’adresses pour créer une sympathie autour de la République Centrafricaine.
Comment vous rencontrer ?
www.angers-love-beafrica.org
tél : ulrich.kanko@angers-love-beafrica.org
Tél. : (+33) 608134012
Propos recueillis par Prospert Yaka Maïde
